La Baleine

Difficile de savoir par où commencer... C'est la vie de Ch'unhui, une fille un peu spéciale qui est en fil rouge de cette histoire. Mais pour comprendre sa vie, il faut connaître celle de sa mère Kumbok, fille obligée de de fuir son père mais dont tous les hommes sont attirés. Seulement, pour savoir comment sa mère est devenue cette femme d'affaires implacable, il faut découvrir cette femme si laide et pleine de rancoeur...

J'ai été un peu perdue au début par la narration qui passait d'un personnage à l'autre mais l'auteur le fait calmement ,et en le suivant, on comprend où il veut en venir. L'histoire se rapproche d'un conte par les exagérations de l'auteur. Il use de différents procédés pour embarquer les lecteurs dans ses diverses détours. J'ai été surprise plus d'une fois par le tour que prenant l'histoire, répugnée par quelques détails de ce roman mais j'ai dans l'ensemble apprécié ce roman plein de fantaisie qui m'a fait découvrir l'histoire et la culture coréenne.

Trajectoire insolite et burlesque d'une jeune grosse femme abandonnée, issue d'une lignée d'originaux. Entre farce et fable fantastique, un joyeux prétexte à croiser des figures picaresques de laissés pour compte. Certains critiques le comparent à Gabriel Garcia Marquez ; ce n'est pas exagéré. Chef de file d'une génération affranchie des vieux carcans, Ch'on Myonggwan, 40 ans et des poussières, fait souffler un vent de folie et de liberté sur la littérature coréenne.
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