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Un fort beau témoignage - car ce n'est ni un livre d'histoire ni un pur travail de journaliste - de Catherine Nay, témoignage d'une époque qu'elle a vécue, comme journaliste et comme femme.

De Chirac à Hollande, tous les présidents, et quelques seconds couteaux ou familiers, passent la revue.

Chirac, homme qui cultivait les paradoxes: chaleureux et bon vivant, mais aussi ambiteux, tenace et têtu. D'une culture rare - expert en civilisations asiatiques et africaines - il aimait à se profiler en auvergnat pur jus. Son ménage était un noeud gordien de tensions qui n'éclataient (presque) pas au grand jour : le plébéien avait épousé une dame de la noblesse " de lapin", disait-il. L'homme d'action inébranlable avait le coeur brisé par le malheur de sa fille anorexique. Alors, simple distinction entre l'homme public et l'homme privé ? Non, à mon sens Jacques Chirac était un homme à dimensions multiples, qu'il gérait sans doute séparément. Quelqu'un d'une complexité ordonnée.

Après la fameuse dissolution, Jospin en premier ministre. Crispé, braqué sur la ligne médiane de sa "majorité plurielle", aimable dans la vie privée mais incapable de montrer la moindre chaleur en tant que politique.

L'Ultramarin en passant, la sortie de la marginalité, les racolages de bonimenteur, puis le " détail de la seconde guerre mondiale" et le "four crématoire", la chute ...

Séguin, plombé par son éternel spleen existentiel, dû à ce père biologique qui ne l'aura jamais reconnu. Doué mais sans colonne vertébrale, en fin de compte un énorme gâchis.

Le phénomène Sarkozy. Là aussi un père biologique qui a plaqué, mais une réaction inverse : on prend la vie d'assaut, on attaque tout de suite - ils vont voir ce qu'ils vont voir ! On brûle les étapes, on conquiert, on leur rentre dans le lard. Comme si l'on voulait montrer sa valeur à son père absent - espérant qu'il rentre ? - et impressionner sa "mère" - pour qu'elle reste ? Dans le rôle de la femme à impressionner : Cecilia, celle dont on se fait le champion. le soir ou Sarko est élu, son père, fugeur comme toujours, commente " j'aurais préféré que mon fils soit président des Etats-Unis". Et Cécilia le quitte. La dynamique s'éffondre. Il s'en remettra, grâce à Carla. Mais quel crash ! Un homme doué, surexcité, et si fragile.

Hollande. Une version lessivée de Jospin? J'en ai bien l'impression. A part le bouquin qui aura causé sa perte, laissera t-il une trace ?

Ces politiques sont des hommes. Ils ont leurs forces, leurs fragilités. Comme nous, ils sont obligés d'assumer, de gérer leur caractère, leur passé. Ce ne sont ni des ectoplasmes ni des robots. Oui, souvent ils font preuve d'une ambition démesurée ( pourquoi ? voilà la question intéressante) et d'une immense estime de soi au détriment de leurs concurrents. Giscard croyait que Chirac était un technocrate plutôt idiot, Chirac le lui rendait bien, et il estimait - au début - que Balladur n'aurait jamais d'ambitions présidentielles. Sarkozy traitait Dominique de Villepin d'amateur et refusait de voir en lui un concurrent. Seguin disait qu'il n'y avait eu que deux types intelligents, lui et De Gaulle. Quand à de Villepin, il allait les niquer tous. Un aveuglement extrêment dangeureux. Et parfois - comme Chirac et peut-être Mitterand - ils ne savent pas s'arrêter à temps.

L'écriture de Catherine Nay me plait tellement que je vais rajouter sa biographie de Chirac à ma liste, peu-être aussi celle de Sarkozy.

Bonne lecture !



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Je ne pensais pas me retrouver avec autant de plaisir dans la période d'avant "celzeceux".
C'est le second livre de souvenirs de C.Nay, et si le premier contenait peut-être plus d'informations politiques, celui ci est plus personnel , elle parle de sa famille, ses amis et son mari, A.Chalandon décédé en 2020. Les dernières pages retranscrites et écrites par celui-ci relatives aux actes qu'un Honnête homme peut être amener à commettre pendant une guerre sont magnifiques.
Sinon c'est toujours avec une curiosité voire plaisir coupables que l'on se rappelle que dans les hautes sphères de l'Etat les soucis conjugaux, les égos froissés, les trahisons peuvent ou pourraient mener un pays à la catastrophe.
C.Nay a autant d'élégance dans sa tenue que dans son écriture. En bonne journaliste elle repère des détails ou des conversations et sait les présenter avec ce qu'il faut d'acidité vacharde pour faire sourire ses lecteurs. Elle a quelques détestations particulièrement savoureuses. le livre s'arrête aux prémices du sacre D E.Macron.
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Catherine Nay est l'une des plus grandes journalistes politiques contemporaines. Depuis son entrée à L'Express dans les années 60, elle a côtoyé tous les régimes et tous les hommes qui ont compté.
Ses ouvrages dépassent le niveau de la plupart des livres de journalistes politiques tant par ses qualités d'écriture et de narration (ils se lisent comme des romans que par leurs qualités d'analyse et la richesse informatique de leur contenu, qui permet de penser qu'ils constitueront une source importante pour l'écriture de l'histoire de la cinquième République.
Et, ce qui ne gâte rien, elle est née à Périgueux.
Le présent ouvrage couvre la période allant de l'élection de Mitterand aux prémices de celle d'Emmanuel Macron. On attend impatiemment le volume suivant.
Comme d'habitude, on sent bien que le coeur de Catherine penche à droite (;aux deux sens du terme puisqu'elle a été depuis près de cinquante ans la compagne d'Albin Chalandon, gaulliste de la première heure, résistant authentique et ministre de Georges Pompidou et de Jacques Chirac. Mais elle conserve son objectivité et il n'y a ni propagande ni dénigrement systématique.
Ses portraits sont toujours savoureux et instructifs, souvent affectueux et féroces lorsqu'il est impossible de faire autrement.
Pour que ce commentaire ne tourne pas à la politique, je parlerai seulement des hommes politiques qu'elle aime : Seguin le tout premier, puis Chirac, et enfin dans une moindre mesure Sarkozy. Il y en a d'autres qu'elle aime moins, et beaucoup encore qu'elle n'aime pas beaucoup.
Lisez ce livre, c'est intéressant dans le contexte politique actuel, sans vouloir ni pouvoir interférer avec les présidentielles puisque nous nous arrêtons en 2017.
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C'est le premier livre que je lis de Catherine Nay. J'ai vu sa présentation de son livre sur LCI et sa vivacité d'esprit m'a bien plu et m'a donné envie de le lire. C'est le deuxième tome de ses mémoires. Je n'ai pas lu le premier tome mais ce n'est pas gênant pour la compréhension car Catherine Nay parle essentiellement de politique et peu de sa vie personnelle. Quand elle le fait, elle le fait avec pudeur et douceur. Ce livre nous permet essentiellement de revisiter les années de François Mitterrand jusqu'à l'arrivée d'Emmanuel Macron. Etant une journaliste politique depuis longtemps, elle a pu suivre de près la vie politique française en témoin privilégié. Dans cet ouvrage, elle nous restitue les coulisses de la vie politique, nous éclaire sur des personnalités fortes de ce microcosme politique. Elle les connaît bien, elle les fréquente à l'occasion, certains sont devenus des amis. Ainsi, elle nous parle en particulier de Philippe Seguin, Jacques et Bernadette Chirac, Nicolas Sarkozy, un peu de François Mitterrand, Lionel Jospin, Alain Juppé… J'ai trouvé intéressant son récit, ses analyses et ses anecdotes. J'ai découvert certaines choses que je ne connaissais pas même si j'ai vécu toutes ces années. Livre bien écrit et piquant par moment, c'est agréable et instructif à lire. Je ne regrette pas cette lecture.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Quel plaisir de lire ce deuxième opus des Mémoires de la grande Catherine, après le premier qui m'avait beaucoup excité !... J'y avais retrouvé les combats politiques de ma jeunesse et la violence des joutes de l'époque. Ce second livre est plus contemporain. Il parle de politiques qui nous sont plus proches, Chirac, Jospin, Sarkozy, Seguin, Hollande, Macron... Récit incroyable ! Alors que la politique a tendance à ennuyer les Français, Catherine Nay nous raconte la chose comme un roman. Des détails invraisemblables, des anecdotes, des passions humaines qui donnent à l'intrigue des ressorts quasi balzaciens, tout s'enchaîne aisément sous la plume très honnête d'une journaliste certes engagée, mais pas militante. Surtout, c'est la femme la mieux informée du monde politique ( une vraie mine d'or ) et on comprend beaucoup de choses au prisme de ses confidences.

Le portrait de Philippe Seguin m'a touché. Celui de Dominique de Villepin m'a fait hurler de colère. Les couleuvres qu'a dû avaler Danielle Mitterrand m'ont fait frissonner de pitié. La découverte de quelques hommes de l'ombre, notamment Jacques Pilhan et Paul Guilbert m'a fait vibrer. Mais ce qui m'a le plus passionné, c'est le récit du destin de Lionel Jospin, "l'homme des 35 heures" qui a hélas engagé le pays dans une voie funeste. Incroyable de voir que cette loi est arrivée de manière presque impromptue, sans réelle préparation ni mesure des effets. En somme, une gestion du pays faite au jugé sur des seuls critères politiques.

La partie la plus people est dans le récit des mésaventures matrimoniales de Sarkozy avec sa Cecilia. On découvre que les fautes politiques du nouveau Président en début de son mandat ont tenu davantage à sa volonté de se concilier les bonnes grâces d'une femme qui s'éloignait de lui. le récit nous donne l'image touchante d'un homme amoureux ayant perdu tout sens commun parce que sa moitié prenait le large. Dans ce chapitre, comme dans les autres, le caractère profondément humain de l'action politique se révèle au grand jour, alimenté par les petits ressorts des uns et des autres que Catherine nous donne à méditer. Passionnant !

Au final, l'histoire se boit comme du petit lait. Mais du lait caillé, amer au goût, car la victime finale de ce maelström politique semble être la France, pays qui n'a jamais été orienté dans la bonne voie. Des concours de circonstances fâcheux ont toujours nuit à l'efficacité de l'action publique : la ré-élection de Mitterrand, l'élection du grand impuissant qu'était Chirac, la stupide dissolution, l'arrivée au pouvoir de l'idéologue Jospin, le divorce de Sarkozy, la crise financière de Lehman Brothers, l'élection de celui qui n'avait rien à dire, ni à faire, François Hollande... Un livre instructif qui est le parfait recueil de nos occasions perdues....
Lien : https://calembredaines.fr
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Avec notamment Michèle Cotta et Alain Duhamel, Catherine Nay fait partie des journalistes politiques « de connivence ». Ayant débuté à la fin des années soixante, ils ont eu le temps de cultiver des liens de proximité, sinon amicaux, avec les femmes et les hommes qui font historiquement partie du paysage politique. Chez Alain Duhamel, ces relations prennent la forme d'une bienveillance systémique qui confine à la guimauve. Chez Catherine Nay, c'est à la fois plus drôle, plus piquant et plus touchant. le premier tome de ces Souvenirs m'a intéressé. le second tome - dont elle renvoie le titre à une observation de son mari et non à la chanson de Julien Clerc - m'a captivé : il concerne une période où la journaliste a « fait son trou » : elle est devenue une familière des Chirac et reçoit les confidences de Séguin, Valls, Cambadélis, Raffarin… Bref, elle est proche du coeur du réacteur.
À la différence de certains de ses collègues, Catherine Nay ne nous inflige pas ses idées politiques. du reste ses convictions peuvent varier - tout au plus trouvera-t-on dans son livre une critique argumentée des trente-cinq heures, mesure désastreuse qui contribua largement à la désindustrialisation de notre pays. Elle se contente d'observer.
Elle observe sans complaisance ni animosité la faiblesse croissante de Jacques Chirac, le caractère lunatique de Bernadette, les maladresses de Juppé, le sectarisme de Jospin, la mesquinerie de Martine Aubry, l'arrogance et la grossièreté de Villepin, le ridicule de Hollande. L'énergie de Sarkozy la fascine, ainsi que son incompréhensible capacité à multiplier les dérapages. Elle dresse un tableau peu amène du comportement fluctuant de l'inconstante Cécilia son ex-épouse, qui lui fit subir un enfer entre 2005 et 2007.
Elle s'autorise également à évoquer avec un chagrin pudique le décès de ses proches, parents, amis. Son livre s'achève sur la disparition de son mari Albin Chalandon, dont elle a partagé la vie pendant cinquante ans. Albin qui fut rongé des années durant par le tragique souvenir d'un acte terrible qu'il fut contraint de commettre en 1945 au maquis de la forêt d'Orléans.
C'est un livre passionnant et émouvant.
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La République N° 5 façon mêlée du XV de France

Attiré par la 4ème de couverture, j en ai fait un cadeau au pied du sapin pour ma chérie qui n'a jamais succombé aux sirènes du "socialisme mitterrandien "
En fait je l'ai lu, juste pour voir , n'étant pas convaincu de l'objectivité du propos ayant peu suivi le parcours de cette éminente journaliste qui n écrivait pas dans L Observateur .
On ne la croisait pas non plus dans les couloirs de la Maison ronde ...
Bref mes a priori sont tombés et j ai entrepris la lecture du second tome dans la foulée ...
Comme quoi ,avec l'âge ,le recul , l expérience (je fus longtemps syndicaliste ) il est permis de prendre de la hauteur..
Lecture vivement conseillée aux futurs élèves de Sciences Po bref , à cellezéceux nées(és) vers 1985 et après...Une part importante de ce second opus est consacrée au mandat de Nicolas Sarkozy dont elle avait par deux fois déjà décrit le parcours.
Portrait -mais pas hagiographie - d'un personnage volontaire mais fragile qui subit lors de son début de mandat un véritable chemin de croix :sa rupture avec Cécilia prenant des allures de tragédie et ensuite des affronts notoires de la part du leader lybien.
Mais son action de sauvetage des banques européennes lors de la crise des surprimes lui valut la reconnaissance de ses pairs européens et peut être de ses électeurs ...
On frôle parfois les accents people et la fin, brièvement consacrée à François Hollande n'ajoute rien à ce que l on sait :le président normal s'est fait "rouler dans la farine" par un tout jeune énarque aux dents (et au verbe ) acérés.
Il faut au moins découvrir le dernier chapitre où Catherine Nay rend un hommage appuyé à son compagnon disparu Albin Chalandon.























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 J'ai adoré son premier Tome. D'autant que j'ai l'avantage de l'age. C'est d'avoir connu cette période là.
Ce deuxiéme, aussi bien enlevé, mais avec plus de gravité et moins d'infidelités révélées, à mon sens.
Tous les deux indispensables si l'on veut ne plus vouloir aller voter.
J'attends son troisième avec impatience, avant qu'elle ne nous fasse le même coup que son Chalandon.
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Dans ce second tome de ses Souvenirs, souvenirs, Catherine Nay nous conte la période allant de 1995 à 2017. La période traitée est à la fois plus courte que dans le tome précédent, qui s'étalait sur près de 50 ans, et moins riche aussi. En contrepartie, l'autrice livre un récit beaucoup plus personnel et dévoile davantage sa vie privée.
Lorsqu'elle a débuté, Catherine Nay travaillait pour une presse encore peu développée et tenue par des personnages hauts en couleur. Avec les années 90, au sortir de quatorze ans de socialisme où elle avait moins ses entrées, on assiste à une explosion de l'offre journalistique. le métier change. Là où le journaliste décryptait, désormais il commente. Avec l'arrivée de Jacques Chirac, c'est un clan qui prend le pouvoir. Catherine Nay le connaît, le côtoie, et recueille beaucoup de confidences. Avec Nicolas Sarkozy ensuite, elle explique sa certaines admiration pour un homme dont elle évoque ses démêlés privés et ses combats professionnels. Des exposés un peu long à mon goût mais on ne peut que comprendre son appétence pour le personnage (elle lui a consacré le livre L'impétueux : Tourments, tourmentes, crises et tempêtes, paru chez Grasset en 2012). Un chapitre est aussi consacré au sulfureux clan le Pen. Sur les cinq années de présidence Hollande, les anecdotes sont maigres. Quant à la présidence Macron, elle n'en dit rien puisqu'elle y arrête son récit. Elle préfère partager avec ses lecteurs, dans un ultime chapitre, le décès d'Albin Chalendon, le 29 juillet 2020 à l'âge de 100 ans.
Dans ce second tome, la plume est toujours mordante et acérée. le style journalistique concis est présent. En quelques mots, on a une description d'un personnage ou d'un trait de caractère. C'est vivant et diablement bien écrit. C'est passionnant et captivant. L'intérêt de tels ouvrages est de nous livrer une part du mystère, de soulever pour nous un pan du rideau. Nous pouvons davantage connaître celles et ceux qui nous dirigent.
Un livre utile, un témoignage précieux. Pour avoir lu récemment Passé composé d'Anne Sinclair, je trouve qu'ils apportent, chacun à leur façon, un éclairage sur notre époque.
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Pour faire bref, l'attrait de ce livre est qu'il brosse un portrait des hommes politiques que C.Nay a fréquentés, mais à cela s'ajoutent aussi un rappel des circonstances dans lesquels ceux-ci se sont révélés, et des enjeux politiques du moment. Ce qui est appréciable, c'est le fait d'embrasser les dimensions personnelles, politiques et contextuelles, afin de donner corps au récit. C.Nay reste suffisamment précise et professionnelle, ne dévoilant pas ce qui demeure intime, mais mettant en lumière et perspective des faits qui font écho dans notre mémoire. A aucun moment je ne me suis senti perdu dans cet ouvrage, le style étant limpide, mais surtout les évènements étant toujours rappelés. J'apprécie la distance toute professionnelle de cette grande journaliste politique qu'est C.Nay, qui se livre personnellement dans de rares chapitres, notamment concernant le deuil de son mari A.Chalandon.
Ce livre est un témoignage de l'évolution de la politique en France, depuis l'élection de J.Chirac en 1995 jusqu'à celle D E.Macron en 2017....Et je rejoins l'auteur, on ne peut que constater que la démocratie s'est affaiblie au même rythme que la qualité de nos dirigeants...A l'exception près de N.Sarkozy que C.NAy encense peut-être un peu trop, mais cela elle le reconnait.
On aurait peut-être aimé d'en apprendre davantage sur les arcanes du pouvoir...
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