Ursula : Mon père, cet enfer...

Parce que sa mère part en Amazonie avec son amoureux pour des recherches scientifiques, Ursula doit aller 3 mois chez son père. Mais il est maniaque de l'ordre, et elle est hyper bordélique. Elle part avec Zizou, son chat, mais on le voit à peine dans le tome.

La cohabitation est difficile au début, mais peu à peu père et fille vont apprendre à se connaître. Il l'inscrit au jiu-jitsu contre son gré, mais elle trouve de la motivation. Elle doit faire une présentation sur Athènes avec deux camarades, Lucie et Nelson, et elle s'étonne que le père les aide. D'ailleurs, tout le monde trouve son père cool, même s'il est trop hyper connecté. Ursula tombe amoureuse de Timotéo, un garçon superficiel qui n'aime que lui... et elle se rend compte (grâce à son arrière-grand-mère qui fait un peu Denise Grey dans la Boum) que ce garçon est insipide...

Bref, 48 pages de vie d'adolescente prépubère ou de pré-adolescente pubère... je ne sais pas. Tout à fait dispensable. Par ailleurs, le dessin est assez rigide, très simple, avec des expressions faciales figées.

Ursula, tout juste collégienne, doit aller vivre chez son père en attendant que le reste de sa famille recomposée revienne d'Amazonie.

C'est un changement de vie très compliqué pour elle. D'une part, son père est très rigide quant à l'hygiène, la propreté, l'activité physique et la nutrition. Il est débordé par son travail et accro à son téléphone.
D'autre part, la rentrée en 6ème ne se fait pas toute seule, il faut trouver sa salle, ne pas oublier sa carte et se faire de nouveaux amis.
Elle s'amourache bien sûr du garçon le plus populaire de la cour de récré, ce qui complique les choses.

Heureusement qu'elle a une personnalité bien campée, et que sa grand-mère décomplexée est dans les parages pour la soutenir, lui expliquer la vie et chanter avec elle des chansons vintage.

Ursula finira par trouver son équilibre et tout finira bien.

Une pincée de bons sentiments, une autre d'humour léger, un dessin en ligne claire assez raide et on obtient une bande dessinée sympathique, qui semble n'avoir d'ambition que de faire rire les pré-ados et sourire les parents.

Ursula est une jeune fille qui vit avec sa mère, son beau-père et son demi-frère. Alors que sa famille doit partir 3 mois en Amazonie pour des raisons professionnelles, Ursula elle, se retrouve à vivre temporairement chez son père. Ce dernier est tout l'opposé de sa mère, qui est baba cool et proche de la nature. Son père travaille beaucoup et il aime l'ordre et le dépassement de soi. Aussi, la vie de la pauvre Ursula devient un enfer, alors même qu'elle entre en 6ème et ne connaît aucun élève de son nouveau collège.
Cette BD est un concentré explosif d'humour. Nous avons passé avec mes enfants 20 minutes pliés, à pleurer de rire.
Vous connaissez la BD Mortelle Adèle ? Et bien vous prenez Adèle mais en version collégienne et adolescente provocatrice, vous lui saupoudrez un soupçon d'oestrogène en plus et vous découvrirez Ursula.
Ursula a une personnalité affirmée, mais elle aussi bienveillante. Elle prend la défense de ses camarades lorsqu'ils sont injustement maltraités par les professeurs et n'hésite pas à tourner en dérision l'institution "Collège", mettant à mal ses règles tellement protocolaires.

Ma fille Nabulle, qui a fait justement sa rentrée au collège l'année dernière, s'est retrouvée dans toutes les situations vécues par Ursula, passant des couloirs immenses où l'on se perd, à la fameuse carte de cantine qu'il ne faut pas oublier si l'on veut manger. Il y aussi ce garçon sur lequel Ursula craque, mais qui ne sait pas faire une phrase sans le nom "Mbappé" à l'intérieur. Ainsi vous l'aurez compris, l'histoire est extrêmement réaliste et cette BD ne peut que faire mouche auprès des collégiens.

Pour conclure, cette BD est une marmite de bonne humeur, véhiculant une autodérision extrêmement hilarante et moderne, sur l'école, les adolescents et leurs parents. Tout le monde en prend pour son grade et c'est tellement bon !
Coup de coeur de la Izabulle family ❤❤❤
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