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EAN : 9791040532668
269 pages
Librinova (03/08/2023)
4.72/5   18 notes
Résumé :
Un, deux, puis trois hommes qui disparaissent du jour au lendemain et sans raison. Un, deux, puis trois morts, tous jeunes, de petite taille et célibataires. L'affaire des Disparus du XVIe va m'entraîner à la poursuite d'un tueur en série qui, très vite, panique le tout Paris. Pour cela, il me faudra trouver le rapport entre une start-up qui produit des champignons, un bar-restaurant et la pratique de la course à pied. Une enquête bien corsée qui fait le grand écart... >Voir plus
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Voici mon retour de lecture sur le roman policier Café Crime de Catherine Secq.
Un, deux, puis trois hommes qui disparaissent du jour au lendemain et sans raison.
Un, deux, puis trois morts, tous jeunes, de petite taille et célibataires. L'affaire des Disparus du XVIe va entraîner la Commissaire Bombardier à la poursuite d'un tueur en série qui, très vite, panique le tout Paris.
Pour cela, il va falloir trouver le rapport entre une start-up qui produit des champignons, un bar-restaurant et la pratique de la course à pied.
Une enquête bien corsée qui fait le grand écart entre la capitale et Limoges et au cours de laquelle, on va beaucoup parler de café, marc de café, garçons de café..
Café crime est la huitième enquête de la Commissaire Bombardier mais vous pouvez très bien prendre le train en marche car chaque enquête est indépendante de l'autre :)
En ce qui me concerne, c'est la troisième fois que mon chemin croise la Commissaire et j'en suis ravie.
Elle a un humour génial et à chaque fois, ses bons mots m'amusent énormément. C'est une femme haute en couleur avec laquelle on ne s'ennuie pas une seule seconde. Josiane est vraiment un chouette personnage, tout comme son acolyte Paul Holo.
Cette fois ci ils enquêtent dans le domaine des champignons et des courses de garçon de café ce qui, avouons le, n'est pas banal :)
J'ignorais que l'on pouvait cultiver des pleurotes sur du marc de café mais si, c'est possible sans problème. J'ai trouvé l'idée de cette start up spécialisé dans la culture de champignons, à Paris, très original.
Quand à la course de garçons de café, le lien entre les meurtres.. il fallait vraiment y penser :)
Une fois de plus, j'ai adoré la plume de Catherine Secq. Elle étudie bien son sujet, il n'y a pas de fausses notes.
Ce n'est pas du tout sanglant ce qui, avouons le, fait du bien de temps en temps :)
C'est un polar léger, bourré d'humour, tout en étant captivant grâce à des personnages forts ; une intrigue bien conçue et ce fût un très très bon moment de lecture :)
Café crime se déguste sans modération et je le note cinq étoiles, fort méritées :)
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Bientôt, le café va prendre une tout autre saveur pour la commissaire Josiane Bombardier… En effet, c'est au coeur du luxueux quartier du XVIème arrondissement de Paris et dans un environnement baignant dans le marc de café, que notre enquêtrice de choc et de charme sera chargée d'investiguer. L'enquête porte sur le meurtre des deux gérants de la champignonnière « Plokirote » et sur celui d'un jeune garçon éthiopien, serveur au restaurant « Sprinter » et champion de la mythique course des serveuses et des garçons de café, se déroulant chaque année à Limoges. Faisant l'objet de multiples rebondissements, l'affaire s'annonce complexe et empruntera des voies tortueuses avant d'arriver à son élucidation. Les mobiles des crimes se multiplient au même rythme que les suspects, les témoignages contradictoires s'enchaînent au point de faire douter la commissaire Bombardier qui a bien du mal à démêler le vrai du faux, et ça tout de même… c'est fort de café !

Catherine Secq dispose de plusieurs cordes à son arc. En plus de son expertise professionnelle en horticulture, il faut rajouter ses compétences en matière criminelle et son talent indéniable pour l'écriture. La pointe humoristique du phrasé alliée à la fluidité du style, confèrent une valeur ajoutée au récit et tempèrent le côté un peu « macabre » des faits criminels décrits. Les personnages évoluent au fil des romans. Ainsi dans cet opus, paradoxalement, le caractère réputé timide de l'inspecteur Paul Holo (dit Polo) s'affirme alors que celui de Josiane Bombardier, d'habitude plus impétueux, tend à se modérer. Mettrait-elle désormais un peu d'eau dans son vin ? Affaire à suivre au prochain épisode…

J'ai beaucoup apprécié les quelques heures de lecture distrayante, en compagnie de Josiane et de toute son équipe de fins limiers. Cette affaire criminelle au goût prononcé de café m'a fait boire du petit lait mais je me suis bien vite retrouvée chocolat en cherchant à la solutionner…
Merci Catherine !
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Une start-up qui produit des champions, un patron qui disparaît et voilà que maintenant, c'est l'associé qui disparaît à son tour.
Un serveur d'un bar-restaurant qui pratique la course à pied disparaît également. Au final, ce sont trois meurtres, l'affaire des disparus du XVI de Paris va donner du fil à retordre à notre Commissaire Bombardier et son acolyte Paul Holo.
Une enquête bien corsé, avec un homme de café et des tones de marc de café pour la production de pleurotes.

Un cosy mystery enrichissant et totalement dépaysant.
La commissaire Bombardier fidèle à elle-même, fort caractère et pétillante impossible de la berner.
Une enquête qui se dirige de Paris à Limoge.
Quel est le lien entre deux patrons d'une start-up de champions en plein milieu de la capitale et un serveur inscrit à la fameuse course à pied des garçons de café ?
Le récit est rempli d'humour avec de nombreux sujets bien exploités.
L'imagination de l'autrice est très bien mise en scène, plusieurs suspects, oui c'est lui et ben non pas du tout, zut alors.
Ce que j'aime dans les récits de Catherine Secq, ce sont les informations qui sont retranscrites à chaque fait évoqué dans ses enquêtes. Lire une enquête de Josiane Bombardier, c'est aussi se cultiver (pas de pleurotes hein...)
Un mixte de différents protagonistes haut en couleur, ça va du baba cool un peu stone à l'expert fanfanronnant qui tente même de séduire notre petite Commissaire, et Ben dit donc il n'a pas froid aux yeux celui-là.
Paul Holo à bien évoluer, beaucoup plus sur de lui et moins discret, c'est un plaisir de le retrouver auprès de Josiane.
Le tout avec un suspense redoutable, ça fonctionne merveilleusement bien, j'adore.
Une saga cosy mystery avec à chaque fois une belle enquête, rien de simpliste bien au contraire et une jolie plume. C'est fluide, ça se dévore.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Catherine Secq pour avoir eu la primeur et la chance de lire cette nouvelle enquête de la commissaire Josiane Bombardier, en avant première.
Quel plaisir de retrouver Josiane et son acolyte Paul Holo.
Cette fois ci, nous sommes immergés dans le domaine des champignons et les courses de garçons de café.
D'ailleurs, j'adore le nom du lieu où nous allons: Plokirote, sans doute pour faire référence aux pleurotes.
Anis vient d'être embauché chez Plokirote avant la reprise de ses cours.
Mais à peine arrivé, voilà que Tony, son patron , disparaît. Antonio, son cousin, prend le relais de Tony, et dit à Christophe et Joy qui travaillent depuis un moment, et donc Anis le petit nouveau, de ne pas s'en faire, que Tony va réapparaître, ça lui est déjà arrivé.

Sauf que Tony ne refait pas surface et qu'à don tour, Antonio disparaît.
Christophe, Joy et Anis décident de mener l'enquête.
Josiane Bombardier arrive aussi et là, une véritable enquête démarre.
Comme Plokirote livrait des champignons aux cafés, restaurants du quartier, nous voilà confrontés aux courses des garçons de café; car il y a un lien entre ces deux activités pour l'affaire qui nous intéresse. Ce qui vaudra à Paul Holo de se rendre à Limoges, lieu de la course de cette année.

Comme d'habitude, je tombe de haut en découvrant la vérité; Catherine, il faudrait penser à nous fournir des coussins pour notre atterrissage.

Encore une fois, l'auteure s'est documentée sur les sujets de ce livre, les champignons et les courses de garçons de café; c'est super agréable de s'instruire ainsi à chaque enqupete.

Merci à Josiane pour avoir mené l'enquête à vos côtés et à Catherine Secq d'avoir écrit ce livre.
A chaque fois, je me régale et vous lire est toujours un plaisir.
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Un polar comme je les aime qui m'a fait passer un très bon moment.

C'est la 8ème enquête de la commissaire Bombardier. Je ne connaissais pas et ça ne m'a pas gênée du tout dans ma lecture. Je me suis très vite fait une idée assez précise des personnages. Mais je pense que j'ai raté quelques petits détails, qui sont sans conséquences sur l'enquête et qui m'auraient permis de mieux connaitre la commissaire.

J'aime beaucoup ce genre de polar. Frais, non dénué d'humour, avec des personnages sympas et parfois un peu atypiques. Ne vous fiez pas à l'apparente légèreté, l'enquête est sérieusement menée, bien pensée, et plus complexe qu'il n'y parait. Bref une lecture divertissante comme on les aime.

La commissaire enquête cette fois dans le domaine du café, au sens large du terme. Une petite start-up, Pleukirote (culture de champignons sur du marc de café) dont les deux patrons ont disparu à 15 jours d'intervalle. Puis quelques jours après, c'est le corps d'un garçon de café qui est découvert. le lien ? La victime, qui se préparait à participer à la traditionnelle course des serveuses et garçons de café, travaillait dans un restaurant où les employés de Pleukirote allaient récupérer le marc de café…

« Les disparus du XVIème » sont-ils victimes d'un tueur en série ?

On va suivre l'enquête « pas à pas », avec la découverte d'indices, de témoignages, de fausses (ou vraies !) pistes et les cogitations de l'équipe de Josiane Bombardier. Un personnage que j'aime beaucoup. La cinquantaine, mère et grand-mère, souvent intransigeante. Fonceuse, et « tête de mule », elle persiste à accompagner son équipe sur le terrain.

Le petit côté vie privée des personnages ajoute encore un peu plus de réalisme à l'ensemble.

Un polar « soft » qui est un excellent divertissement. Tout est réuni pour passer un bon moment. L'écriture est légère et dynamique. L'auteure profite de son intrigue pour nous parler de cette culture de champignons sur marc de café, ce que l'on connait assez peu finalement, et c'est intéressant. Bref, je me suis laissée emporter dans cette intrigue qui réserve quelques surprises…
Une excellente découverte d'une auteure que je n'avais encore jamais lue.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Josiane est embourbée dans le tumulte de ses sentiments lorsque la sonnerie retentit. Réveil en bout de souffle et téléphone tonitruant, ce tintamarre achève de rendre la commissaire de piètre humeur. D’un mouvement brusque, elle se redresse pour stopper l’alarme irritante et répondre à celui qui la dérange de si bon matin. Si c’est Will… Mauvaise pioche, c’est Paul Holo, son adjoint, qui ose l’importuner au lit.
— J’espère que tu as une bonne raison pour me tirer ainsi du sommeil. Je t’écoute, Polo.
— Le corps d’un homme inanimé a été retrouvé au bois de Boulogne, Madame. Apparemment, un joggeur. La Scientifique est en route.
— Bon, j’arrive. Envoie-moi la localisation exacte. On se rejoint sur place.
La perspective d’une nouvelle enquête à résoudre est la seule thérapie capable d’anesthésier la contrariété de la commissaire qui prend vite le pas sur la femme aux déboires amoureux. Rejet intempestif de la couette sous laquelle les deux pelotes noires disparaissent. Saut du lit. Douche rapidement expédiée. Et départ sur les chapeaux de roues.
— À ce soir, les poisons ! Vos croquettes sont servies.
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C’est alors qu’un puissant et long coup de klaxon met un terme à la réaction de plus en plus énervée de Chris. Sur le parking, un énorme camion venu charger des marchandises de l’entreprise voisine, signale sa présence et surtout son incapacité de manœuvre. En cause, une superbe MG décapotée, à la carrosserie impeccable d’un torride rouge brillant. Le chauffeur du poids lourd, aussi écarlate que le cabriolet mal garé et source de ses tracas, descend de sa cabine, prêt à en découdre. Elvis se précipite.
— Cette sublime voiture est à moi, mon ami. Inutile de me proposer de la déplacer même si, je le vois bien, vous en mourez d’envie. Je vais le faire moi-même pour vous être agréable. Un peu plus loin, à l’ombre, elle sera très bien. Merci de me donner ainsi l’occasion de prendre un bon bol d’air frais. Vous tombez à pic.
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La mère de Tony, vexée, entreprend de défendre obstinément son rejeton. Elle monte rapidement sur ses grands chevaux, dans un élan « canassonique » suivi immédiatement par son amazone de belle-sœur qui ne démord pas de ses convictions. Le ton, déjà très haut perché, grimpe, grimpe, grimpe, dans une chevauchée verbale fantastique. C’est le bon moment pour s’éclipser, en concluent les trois détectives. Discrètement, ils préfèrent quitter la scène des joutes assassines. Celles-ci pourraient bien passer du statut de querelle orale à celui d’empoignade vigoureuse. Autant ne pas être témoin de cette rixe féminine transalpine et rester sur un meilleur souvenir des « reines du macaroni ».
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— Donc, vous recyclez du marc de café déjà recyclé ?
— Tu as « toutout » compris, mon gars. Je « rerecycle ». Si ça n’est pas « éécolo », ça !
Un clin d’œil malicieux encourage Anis à s’informer davantage.
— Que peut-on bien faire avec ces déchets ?
— Bien plus d’utilisations que tu ne penses. Moi, je m’en sers simplement pour alimenter le compost de notre ferme urbaine. C’est un bon matériau. Les vers de terre sont comme nous. Ils adorent la caféine. Ça leur donne la pêche !
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Sur quoi la commissaire prend-t-elle des notes sur l'enquête ?

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Thème : Une affaire pour la commissaire Bombardier : Meurtre bénévole de Catherine SecqCréer un quiz sur ce livre

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