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EAN : 9782493206435
160 pages
Le bruit du monde (02/03/2023)
4/5   63 notes
Résumé :
Après avoir perdu son bébé en cours de grossesse, Dolores se réfugie à Moreau, le village de son enfance. Dans le bungalow d’à côté, madame Labelle se remet d’une fracture en buvant du thé au milieu de son salon Tiki. En face, Olivia, huit ans, tourne en rond pendant que son père travaille. Entre deux parties de cartes, une vieille série policière et l’étrange apparition d’un oiseau à l’aile cassée, elles prendront soin les unes des autres. Et la forêt, tout autour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas été emballé par un roman. La thématique n'est pas facile, puisque c'est l'histoire de Dolores, une trentenaire, qui a subit une interruption non volontaire d'une nouvelle grossesse. Celle-ci était pourtant bien avancée mais malheureusement cela n'a pas été jusqu'au bout. Son chagrin est immense et pour s'en remettre, elle se réfugie seule dans la maison de ses parents qui sont partis en voyage.
Je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler de l'histoire.
Malgré le sujet, c'est une lecture plutôt agréable, bien écrite et qui ne sombre pas comme on pourrait s'y attendre.
L'autrice est québécoise, certains mots utilisés le prouve. Ce n'est pas son premier roman, mais le premier édité en France.
Pour finir, je voulais tirer mon chapeau aux éditions "Le Bruit du Monde" situé à Marseille, ils éditent des textes d'auteurs et d'autrices de toutes nationalités et mise à part, Anna Hope, qui est un peu plus connue, ce sont des écrivains et écrivaines que je ne connais pas. J'ai hâte de lire d'autres romans de cet éditeur.
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Une couverture rose et verte, la lecture de ce livre tient à une couverture rose et verte.

En transit à la gare Montparnasse, un livre dans mon sac à main et plusieurs dans la valise, je déambule malgré tout dans les rayons d'une grande enseigne, et suis attirée par cette couverture colorée d'une maison d'édition récente qu'il me pressait de connaître. Je l'ai donc pris et commencé (presque) aussitôt.

Dolores est une jeune trentenaire qui fuit sa vie après un drame personnel, l'interruption non désirée de sa grossesse. Elle a besoin de se retrouver seule et se réfugie dans son village d'enfance, chez ses parents partis en voyage. S'isoler pour mieux réfléchir, pleurer ou réapprendre à sourire. Mais cela est sans compter la vieille voisine d'en face qu'elle connaît depuis toujours, la petite fille de huit ans nouvellement arrivée dans le voisinage, et l'arrivée inopinée d'un oiseau dans sa vie.

Quel petit roman doux, touchant, qui parle de thèmes forts comme le désir de maternité non assouvi, la résilience, le deuil dans un sens large. Et tout cela passe simplement, en douceur, avec des mots emplis de tristesse et de joie en même temps. Une petite pépite qui fleure bon les expressions québecoises et qui ré(ai)sonnera en moi encore quelques temps.
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C'est une belle découverte que ce livre qui m'a été offert par une collègue.

Dolores arrive chez ses parents, dans le petit village de son enfance, habité par ses démons et ses souvenirs. Ce n'est pas une reconstruction, c'est un oubli, une chute, après le décès in utero de la petite fille qu'elle attendait, Céleste. Et comment vivre après Céleste ? Et pourquoi, pour qui ?
Dans son enfermement, Dolores va retrouver la nounou de son enfance, une femme aussi douce que discrète, et sa nouvelle voisine, une petite fille qui s'ennuie et qui partage la même passion qu'elle.
Evidemment, on devine que petit à petit, elle va se rouvrir à la vie. Mais ce n'est pas du tout là l'important. L'important, c'est ce qu'elle ressent, ce sont les mots qu'elle met sur ses émotions, sur ses manquements, sur ses peurs, sur son quotidien. Et c'est formidablement bien décrit.

J'ai vraiment beaucoup aimé, même si on peut être un peu dérouté par le vocabulaire québécois. La scène qui va déclencher la fin cependant est déroutante, un peu trop pour moi, même si j'ai décidé de me laisser porter.
Une belle lecture et une agréable découverte, vraiment.
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« Après Céleste » raconte la fuite de Dolores qui se réfugie dans le cocon de son enfance après une fausse couche. Entre les quatre murs qui l'ont vu grandir et qui ont abrité ses joies d'enfant et ses premiers deuils, elle laisse la tristesse l'envahir avant de s'ouvrir. A travers le sauvetage d'un oiseau et grâce à l'amitié d'une petite fille et d'une vieille femme, elle renaitra et verra à nouveau ce qu'il y a de beau dans la vie.

C'est un court roman d'une douceur incroyable et d'une poésie fantastique ! Une belle histoire où l'on veut croire à la magie, peu importe les chemins qu'elle prendra.

A découvrir aux éditions le bruit du Monde !
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Après sa troisième fausse couche, Dolores se réfugie dans la maison de ses parents, partis en vacances au soleil. Ressentant un grand besoin de solitude, elle va néanmoins devoir composer avec la présence attentive d'une voisine âgée et d'une petite fille solitaire.


Ce roman aborde un sujet grave (les fausses couches à répétition et la non prise en compte de la douleur de ces femmes et couples confrontés au deuil d'un enfant à naître. Mais il est à l'image de sa couverture, rouge framboise : un roman acidulé, avec un petit goût de souvenirs d'enfance et de blessures à panser. Un roman apaisant et plein de douceur. Coup de coeur.
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critiques presse (3)
LaCroix
16 juin 2023
En décrivant une héroïne blessée, qui cherche à guérir du chagrin causé par un deuil périnatal, la Québécoise Maude Nepveu Villeneuve aborde, avec douceur et poésie, un sujet encore trop tabou.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Liberation
15 mai 2023
A Moreau, petit village du Québec où les maisons sont magiques, la narratrice Dolores (douleur et roses dirait Nabokov), vient se ressourcer dans la maison de son enfance après sa troisième fausse couche, une petite fille qu’elle avait nommée Céleste.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeDevoir
18 octobre 2021
Roman aussi poignant que consolateur, au creux duquel se trouve la promesse qu’il est possible de survivre aux chagrins les plus vertigineusement dévastateurs, Après Céleste ne nie pas pour autant que de perdre un enfant, même à la naissance, c’est toujours perdre une partie de soi.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
...mes parents ont déconnecté le wifi pendant leur voyage, comme chaque année. Il n'y a pas de meilleur endroit pour se cacher qu'un endroit sans wifi.
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Les voisins ont fini par s'habituer et laisser mes parents tranquilles avec ce qu'ils appellent leur jardin anglais, mais qui n'est en fait qu'un fouillis de plantes indiscernables poussant les unes à travers les autres jusqu'à manger complètement le gazon constellé de pissenlits qui s'allonge à plusieurs centimètres au-dessus du trottoir craquelé.
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C'est comme ça que le gouffre s'est creusé, lui dehors, moi dedans, chacun tourné vers ce qui nous apaiserait, en oubliant de se tourner l'un vers l'autre.
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J'ai peur de raconter Céleste, son existence courte, les petites caresses qu'elle faisait dans mon ventre comme les ailes d'un papillon, sa naissance et sa mort emmêlées, j'ai peur qu'elle disparaisse une seconde fois dans les mots.
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Videos de Maude Nepveu-Villeneuve (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maude Nepveu-Villeneuve
Quand la tem­pête défer­le suite à la perte de son bébé ou lorsque les dif­fi­cultés à tomber enceinte sem­blent insur­monta­bles, les plumes d'autrices qui sont passées par là peu­vent venir adoucir les jours moins heureux. Avec sen­si­bil­ité et résilience, Maude Nepveu-Vil­leneuve, Mireille St-Pierre et Véronique Leduc ont mis en lumière leurs his­toires de deuil péri­na­tal ou d'infertilité pour inviter à bris­er les tabous et ouvrir le dia­logue. En com­pag­nie de l'animatrice Josée Bour­ni­val, elles racon­teront le proces­sus d'écriture de ces livres très personnels.
Avec: Véronique Leduc, Auteur·rice Mireille St-Pierre, Auteur·rice Maude Nepveu-Villeneuve, Auteur·rice Josée Bournival, Animateurrice
Livres: infertilité La brume Après Céleste
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