Éclipse totale

Après la lecture du tome précédent, le couteau, je me demandais comment l'auteur allait sortir Harry du flacon d'alcool où il l'avait mis à macérer ! Il a géré cette remontée des enfers de façon magistrale, reste à savoir si ça va durer dans le temps !

Nous retrouvons Harry à Los Angeles en train de boire les derniers dollars qui lui restent en compagnie de Lucille une ancienne actrice septuagénaire, endettée plus qu'elle n'est capable de rembourser après un mauvais investissement dans la production cinématographique. A la sortie du bar où ils se retrouvent, elle est enlevée par ses créanciers et Harry, ex-flic et bon samaritain, tente de la défendre et se retrouve à devoir rassembler l'argent nécessaire à sa libération.

En Norvège, deux jeunes filles sont retrouvées assassinées et un magnat de l'immobilier est sous les projecteurs des forces de police. Il embauche Harry Hole, toujours considéré comme le meilleur policier, pour prouver son innocence !

Une intrigue savamment tissée autour de la lente et pénible désintoxication de Harry, qui rythme ses avancées et ses erreurs ! 10 jours de tension et de questions auxquelles j'ai accroché jusqu'à la fin !

Jo Nesbo a réussi à créer un personnage brillant certes, attachant tout autant et qui le reste malgré qu'il ait passé quelques volumes à tenter de le faire ressembler à une épave inflammable !

Un très bon cru que je regrette d'avoir lu aussi rapidement !

Challenge Gourmand 2023/2024
Challenge Multi-Défis 2024
Challenge Pavés volumétrique 2024
Pioche Polar mars 2024 : fflo

Douloureux retour.

Oslo, deux femmes sont retrouvées décapités. Tout accuse l'homme d'affaire Markus Røed. Acculé, il cherche le meilleur détective qui soit pour le mettre hors de cause. Harry Hole pourrait correspondre. Toutefois un problème demeure, il est à Los Angeles en train de se soûler avec application.

Jo Nesbo m'était parfaitement inconnu jusqu'à présent. Avec ce treizième tome je découvre enfin Harry Hole. Il est dans une mauvaise passe, après avoir été exclu de la police d'Oslo le voici désormais en Californie en train de se noyer dans l'alcool. Mais pour payer la dette d'une vieille actrice, il va accepter d'enquêter pour le compte de Markus Røed détestable magnat de l'immobilier. Celui-ci est accusé d'avoir assassiné deux jeunes femmes.

Je ressors ravie de ma lecture. C'est un polar dans le sens classique, une enquête de police avec les enquêteurs comme personnages principaux. Cela faisait un bon moment que je n'avais plus lu de roman policier se concentrant autant sur l'enquête et ne se dispersant pas ailleurs.

Il est bien évidemment fait mention des précédentes enquêtes d'Harry Hole mais cela reste fluide et ne gêne pas la lecture. L'histoire reste parfaitement compréhensible sans avoir lu les autres tomes de la série.

Je note un très bon point, je n'ai pas réussi à trouver le coupable. Celui-ci apparaît rapidement dans l'intrigue sous le nom de Prem. Si j'ai très vite deviné les fausses pistes, je n'ai malgré tout pas réussi à trouver son identité. Jo Nesbo a réussi à mettre des indices discrets et très durs à repérer.

Bref, il ne me reste plus qu'à lire les autres enquêtes d'Harry Hole.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices 2024.

Harry Hole est aux USA. Il s'alcoolise avec une ancienne actrice sur le retour avec laquelle s'est développée une sorte d'amitié. Celle-ci a une énorme dette. Elle doit beaucoup d'argent à des gens pas vraiment comme il faut. Et s'ils veulent encore profiter un peu de la vie, mieux vaut ne pas traîner avant de rembourser cette somme.

Aussi, quand Harry est appelé par l'avocat d'un riche homme d'affaires soupçonné d'un double assassinat pour disculper son client et que celui-ci accepte la somme que Hole lui demande, ni une ni deux, il revient en Norvège pour reprendre du service. Et pour mener à bien sa mission, il engage quelques hommes afin de monter une petite équipe, pour le moins surprenante, de brillants bras cassés.

J'ai trouvé l'histoire impeccable, bien élaborée, bien ficelée, cohérente et originale quant aux moyens mis en oeuvre par le meurtrier pour arriver à ses fins. Les personnages sont bien travaillés, le mélange vie privé, vie professionnelle est bien dosé.

L'auteur nous balade de rebondissement en rebondissement, de nombreuses pistes sont ouvertes, il y a de l'action et le suspense nous tient en haleine jusqu'à la fin. L'écriture est fluide, la narration irréprochable, c'est un bon cru de Jo Nesbo.

Harry Hole, désormais exclu de la police noie son spleen dans l'alcool à Los Angeles. Il retourne à Oslo après avoir accepté d'honorer une dette d'une actrice américaine vieillissante En tant qu'enquêteur privé, Harry Hole demande ce montant exhorbitant à Markus Røed, un magnat de l'immobilier, accusé d'avoir tué deux femmes alors que ce dernier clame son innocence. Hole a dix jours pour résoudre l'affaire.

Même désespéré et très (très) alcoolisé , Harry Hole reste un des inspecteurs les plus futés (et des plus attachants) de la littérature policière et cette treizième enquête d'Harry Hole, le prouve largement

Tous les amateurs de polars vous le diront :Jo Nesbo est l'auteur numéro 1 de thriller en Norvège en passe de devenir l'un des grands du polar international Après Mankell ou Indridason, il est en effet depuis de nombreuses années la nouvelle révélation en forme de coup de poing de cette littérature scandinave qui n'en finit pas de surprendre.

Harry Hole, inspecteur norvégien cabossé par la vie, avec sa balafre sur le visage et son doigt estropié traverse des aventures toujours rocambolesques et passionnantes, et ici il faut voir à quel point l'enquête file à cent à l'heure et àquel point Nesbo ménage les fausses pistes- encore plus que d'habitude, pour le coup- et les rebondissements avec un savoir faire admirable.

La toute fin du roman, qu'onvous dévoilera évidemment pas, nous laisse à penser qu'une quatorzième enquête devrait faire mentir le titre : Eclipse totale ne semble pas tout à fait l'être !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Dévasté par l'assassinat de son épouse et viré de la police criminelle d'Oslo, Harry Hole s'est exilé à Los Angeles où il boit ses derniers dollars en compagnie d'une vieille actrice qui a contracté une dette de 960.000 dollars auprès de créanciers plutôt louches. A Oslo, un riche et puant homme d'affaires est soupçonné d'être impliqué dans un double meurtre et engage Harry pour le dédouaner. L'ex-inspecteur n'a que dix jours pour mener à bien sa mission et gagner l'argent qui sauvera son amie actrice. Heureusement qu'Harry a gardé quelques relations dans la police qui l'aideront à retrouver la trace d'un tueur en série particulièrement abominable et glaçant. Et tandis que la police peine à trouver une piste intéressante, Harry s'investit sans réserve dans cette enquête difficile.
Fidèle à lui-même et à ses démons de toujours, Harry Hole est un personnage à la psychologie complexe mais très intéressante car nourrie d'un passé obscur et traumatisant.

"Eclipse totale" signe ma découverte de Jo Nesbo et la rencontre fut intense, percutante, scotchante.
Alors qu'à Los Angeles, Harry Hole noie, dans l'alcool, sa douleur d'avoir perdu sa femme, assassinée et d'avoir été viré de la police d'Oslo, il est contacté par un magnat de l'immobilier, accusé de deux crimes abominables, afin que Harry, qu'il sait être le meilleur enquêteur d'Oslo, l'innocente. Harry accepte de rentrer en Norvège travailler, comme privé, pour cet homme répugnant afin d'aider une amie américaine couverte de dettes.
Jo Nesbo, avec un art consommé et un machiavélisme jouissif, balade son/sa lecteur/trice de fausses pistes en faux coupables. Comme la police, comme Harry Hole, on croit savoir qui est l'assassin et patatras, il faut recommencer l'enquête du début. Il fait même apparaître assez rapidement le meurtrier, dont on ne connait que le surnom, Prem, et sème assez d'indices qui, mal reliés entre eux, nous bernent totalement. J'avoue n'avoir rien vu venir!!!
La plupart des personnages qui participent à l'enquête, ou sont soupçonnés ou ont quelque chose à cacher, en particulier Harry Hole, ce qui rajoute du suspense au suspense.
Même si je me demande si l'arme du crime, totalement cauchemardesque, et son utilisation, que je ne divulgâcherai pas, ont un fondement scientifique et malgré des passages hyper-gore, je n'ai pas vu défiler les 590 pages de ce pur thriller, qui n'a d'autre objectif que de ferrer son/sa lecteur/trice. Et c'est réussi, en ce qui me concerne.

Je ne connaissais pas Jo Nesbø, cet auteur norvégien aux multiples talents devenu le maître du polar scandinave. Je n'aime pas tellement les romans policiers. Pourtant à peine ai-je refermé "Eclipse totale" que j'ai rejoint la longue liste de ses fans...
Que s'est-il donc passé ?

Imaginez une flopée de personnages forts qui prennent vie en un claquement de page, deux femmes sauvagement assassinées, des fils narratifs négligemment jetés qui s'entrecroiseront au moment opportun, un lot non négligeable de rebondissements, fausses pistes et indices, un flic attachant mais ivre, doigt en métal et cicatrice en travers de la joue (Harry Hole, enchanté !), entraîné dans un compte à rebours insoutenable, un sens du tempo qui rend fou jusqu'à la dernière ligne, tout cela sous les ciel de L.A. (un peu au début) puis d'Oslo, surtout... Là-dessus un psychopathe HPI spécialiste ès parasites particulièrement cruel, qui se permet le luxe d'arriver très tôt dans le roman ( car Jo Nesbø n'est pas de ceux qui masquent l'identité de l'assassin à leur lecteur, le procédé est trop banal).
Et vous voilà avec une barre de dynamite dans les mains que vous contemplez avec délectation !

L'auteur se dit grand admirateur de Simenon, ce qui n'est pas étonnant quand on voit le soin avec lequel il explore les méandres de ses protagonistes, simplement, sans chercher à les juger ou à les manipuler à des fins narratives. Tous sont des personnages libres, les femmes (Lucille la star américaine déchue qui biberonne sec, Katrine, la courageuse policière indépendante, Alexandra, la légiste sexy) comme les hommes (Harry Hole, ses amis sympas cabossés par la vie et même le tueur, fascinant de douleur et cruauté mêlées).

Et puis il faut dire que Jo Nesbø s'amuse comme un petit fou à raconter ses histoires, à l'aise dans tous les milieux, le journalisme, la musique, chez le roi de l'immobilier ou dans une chambre d'hôpital.Pas de débats sociétaux, pas de réflexion morale dans cet univers. Juste un récit dont l'élasticité nous incite à nous lancer nous aussi dans la résolution de l'énigme. Et l'auteur est généreux en jetons : il nous fait cadeau d'informations que n'ont pas les enquêteurs, nous donne l'impression que vraiment, avec cette longueur d'avance, c'est nous qui allons remporter la mise ! On perd, bien sûr, mais on aura joué le coeur battant et c'est cela qui compte. Il n'allait quand même pas nous laisser damer le pion à l'imbattable Harry Hole !
On n'en veut même pas à l'auteur du plaisir qu'il a pris à nous balader, non, on lui est reconnaissant de nous avoir invités si généreusement dans la partie. On n'est pas déprimé non plus par la noirceur des faits. C'est noir, mais le titre nous avait prévenus, et puis on est dans un polar, après tout, peut-on lui en vouloir de jouer si bien le jeu du genre ? On a juste envie de dire merci à Jo Nesbø, qui célèbre si bien le plaisir de nous perdre dans le labyrinthe de l'humain.

Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices Elle 2024

" En 1990, une chercheuse à Oxford, Joanne Webster, démontre que des rats atteints de toxoplasmose deviennent kamikazes : ils sont attirés par l'odeur du chat. Pourquoi ? Parce que les toxoplasmes veulent rejoindre un intestin de chat, le seul endroit où ils peuvent vivre. Les rats ne sont que des taxis pour eux. Se pourrait-il que les toxoplasmes puissent également prendre les manettes à bord d'un humain ? " ( article de Libération du 30/03/2015.)
C'est en tous cas cette arme totalement inédite qui va être utilisée par un serial killer particulièrement effroyable qui mange le cerveau et les yeux de ses victimes, en concurrence directe avec Hannibal Lecter.
Cette intrigue qui mêle microbiologie et sexualité, parasites et tueur en série va permettre à Harry Hole de faire un retour remarqué à Oslo.

Harry Hole se trouve dans un bar de Los Angeles avec Lucille, une vieille actrice qui n'a eu qu'un seul rôle dans sa carrière et qui lui rappelle sa mère.
Que fait-il dans cette métropole si lointaine ? il boit. C'est du moins ce qu'il répond à un barman qui lui demande ce qu'il fait dans la vie.
En parfait gentleman, Harry protège Lucille qui doit 960 000 dollars à des recouvreurs de dette mexicains. Mais pour la sauver, il doit trouver le moyen de rembourser ses dettes en 10 jours. Fort à propos, un avocat d'Oslo le retrouve et accepte de lui fournir la somme s'il réussit à innocenter son client, Markus Røed, impliqué dans le meurtre de deux jeunes femmes dont on a retiré le cerveau.

Joe Nesbo parvient ainsi à remettre en selle son héros emblématique, même s'il n'appartient plus à la police et semble malgré tout fragilisé par le meurtre de sa femme et ses rapports à l'alcool.
De retour à Oslo, Hole va monter son équipe en retrouvant Stig Aune, psychologue et conseiller de la police qui a traité Harry pour alcoolisme et qui est en train de mourir d'un cancer,  Oystein Eikeland, chauffeur de taxi qu'il connaît depuis l'enfance et Truls Bernsten, policier soupçonné de corruption et de détournement de preuves. Les réunions se déroulent dans la chambre d'hôpital mais, malgré des méthodes peu orthodoxes, les fausses pistes se multiplient et Hole va commettre plusieurs erreurs qui vont le conduire à prononcer de fausses accusations. Difficile de s'y retrouver d'autant plus que Nesbo se plaît à orienter le lecteur vers des suspects potentiels dont la culpabilité paraît évidente.

Ce nouvel opus rebondit sur la capacité de notre enquêteur à suivre son instinct malgré des défaillances répétées. Par ailleurs,  Nesbo ne renonce pas à faire de son héros un séducteur au profil tourmenté qui peut compter sur l'attraction qu'il exerce pour obtenir des informations et des soutiens utiles.
On le retrouve auprès de Katrine Bratt, responsable du groupe d'enquête, avec qui il a eu une relation d'une nuit et dont l'amitié lui reste d'autant plus acquise qu'il va endosser le costume de l'« oncle Hallik » quand il s'occupera de Gert, son fils et celui de Katrine. Ainsi le personnage récurrent de Nesbo continue à s'épaissir au fur et à mesure des romans, dans des rôles nouveaux qui lui assure la sympathie des lecteurs. La légiste Alexandra Sturdza va devenir une amoureuse très attachée au point d'accepter de jouer auprès de lui le rôle de Rakel, son épouse morte avec l'espoir de pouvoir la remplacer.
Séducteur et charismatique avec un profil de dur-à-cuir, il continue à incarner l'anti- héros vulnérable et terriblement humain. D'autant plus qu'il affiche une fidélité exemplaire à des amis qui l'accompagnent d'aventure en aventure et sont ainsi les garants de son humanité.

Si les méthodes du serial killer basculent dans la science-fiction, Jo Nesbo utilise parfaitement les codes du polar pour maintenir la pression . Il découpe la narration en chapitres qui egrenent les jours qui passent et mêle les points de vue des différents protagonistes en marquant simplement le paragraphe. Ce choix dans la structure favorise l'immersion du lecteur et donne au récit une dynamique de tension.
Avec ce retour réussi, Nesbo peut se permettre de suggérer le retour prochain de Harry qui va devoir affronter un nouveau défi. Et s'assurer ainsi de la fidélité de ses lecteurs.

Chronique de Flingueuse : le billet de Chantal pour Collectif Polar
C'est toujours un grand plaisir que de retrouver Harry Hole, le personnage récurrent de Jo Nesbo, même s'il n'est pas toujours au top de sa forme physique pas plus que morale ! On sait bien qu'il finira par trouver la solution au problème qui lui sera posé, mais cette fois, il part de loin, tant géographiquement que physiquement, et l'on se demande bien ce qu'il est allé faire dans cette galère, puisqu'il met aussi sa vie en jeu. Enfin si, on s'en doute un peu. L'homme a définitivement un côté purement chevaleresque qui le pousse à sauver le faible, a fortiori quand c'est compagne de comptoir, Lucille, une femme âgée couverte de dettes que lui réclame la mafia mexicaine. Oui, on est à Los Angeles, et Harry écume les bars, traînant son mal-être et sa vieille carcasse jusqu'à ce qu'il s'écroule, jusqu'à ce que sa carte de crédit soit vide, jusqu'à ce que, peut-être, il ne se relève plus. Triste situation que celle de notre héros. Mais voilà, si Lucille ne rembourse pas la somme colossale qu'elle doit à El Jefe, personne ne donnera cher de sa vie. de son côté, Harry, contre toute attente, est retrouvé par un détective privé au service d'un grand patron norvégien de l'immobilier accusé de meurtre.et qui lui demande de le sortir de ce très mauvais pas, contre monnaie sonnante et trébuchante. Harry entrevoit là une possible façon d'aider Lucille à rembourser sa dette. Il passe un accord avec El Jefe : dans 10jours, il aura la somme due par Lucille.
Retour en Norvège. le récit va alors nous plonger dans une intrigue des plus tordues, entre globes oculaires arrachés, cerveaux disparus, têtes coupées des victimes sur lesquelles la police enquête. et une odeur inhabituelle. le plus intrigant étant que ces victimes semblent avoir été quasi consentantes .
Le récit alterne entre les agissements du héros et d'une drôle d'équipe qu'il a recomposée et soudée autour de lui, l‘enquête de la police et les tourments de celui dont on pense qu'il est le tueur, sa perversité s'exerçant de manière plus qu'originale. Il serait dommage d'en dire beaucoup plus sans donner trop de détails ! Il faut que le lecteur soit pas trop averti sur le modus operandi du personnage afin, si l'on peut dire, d'en apprécier toute l'horreur. Après bien des rebondissements, fausses pistes, coupable erroné, voire erreur de jugement de Harry, l'auteur achèvera son récit par un excellent suspense, sorte de montage alterné entre les différents protagonistes, qu'on ne peut lâcher jusqu'à la révélation finale.. C'est haletant.
On lit avec plaisir les 590 pages de ce nouveau chapitre de la vie de Hole. Peut-être le récit, aurait-il gagné à être un peu resserré, j'ai parfois eu envie que les choses aillent un peu plus vite. Mais le héros est si attachant, on a tellement envie qu'il réussisse à sauver Lucille, qu'il se sauve lui-même aussi, qu'on n'a qu'une envie, le suivre dans les méandres de l'intrigue. Et lui dire à bientôt ! Au fait, Nesbø ne nous tend-il la main à la fin ?


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Un roman très très bien construit, où l'on retrouve un Harry Hole, très très alcoolisé.

A Los Angeles, puis à Oslo où il revient, engagé comme un mercenaire, sur une enquête, parce qu'il a besoin d'argent pour sauver une vieille dame, une compagne de beuverie.

Oslo où deux jeunes femmes ont été assassinées : l'une n'a plus de cerveau, l'autre n'a plus de tête.

Le principal suspect, c'est l'homme qui paye Harry pour enquêter.

C'est franchement gore.

Il est question de parasites. « La souris a ingéré un parasite qui fait que la réponse de peur est bloquée et remplacée par de l'attirance sexuelle. »

Le reste ne se raconte pas.

Il y aussi, en bande-son, Leonard Cohen.

Hallelujah.
La douceur de la mélodie, la violence des mots.

“But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath we drew was hallelujah
(…) It's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah... “