On sent dans l'écriture quelque chose de plus moderne, de plus directe. Peut-être une façon de toucher un nouveau lectorat et il faut dire aussi que l'auteure a pris de l'âge aussi. Mais rassurez-vous Battosaï l'assassin reste cet homme qui après d'âpres combats pour la liberté et l'ouverture de son pays veut oeuvrer pour le bien. Pour bien faire, il retourne sa lame qui ainsi ne peut plus tuer. Quel homme ce Kenshin…
Quoi de plus normal qu'il se trouve par hasard dans un endroit où son destin l'a guidé. Il se fait des potes et affronte de grave méchants très vilains. Il rencontre une jeune fille, Kaoru Kamiya, qui cherche à protéger son dojo d'un financier sans scrupule. Si elle gagne suffisamment de combats, elle pourra garder son terrain. Bien entendu, c'est un traquenard. L'imposture apparaît aux quatre patrons de dojo quand on leur demande de survivre à une attaque d'armes à feu. Par chance, avec l'aide de Yahiko Myôjin, le petit jeune que forme Kaoru et aussi informateur de l'ennemi, Kenshi sait où trouver les informations pour rendre justice. Au passage, il doit botter le cul comme il se faut à une bande de vaurien payée pour le tuer. le premier, Sanosuke Sagara, va devenir un pote qui va veiller sur le dojo et ces occupants. Pour les autres, c'est une autre histoire car seule la cruauté leur procure du plaisir. Alors il sera sans pitié avec eux et bien entendu sans les achever. Cela sera l'occasion de nous proposer de magnifique scènes de combat assez bien chorégraphiées. Plaisir de lecture garantie.
Comme nous sommes au début de l'ère Meiji, il est bien d'introduire un élément illustrant cette nouvelle situation. Les portes sont maintenant ouvertes à l'occident permettant l'arrivée de nombreux étrangers venus commercer ou découvrir une nouvelle culture. Nous rencontrons un médecin avec un masque de médecin italien qui soigne gratuitement les plus pauvres. Bien entendu, ce n'est pas du goût de riches soigneurs qui voient cela d'un mauvais oeil pour le business. Kenshin et la loi vont tout remettre en place. Petit bonus, le médecin est une femme. Il faut dire qu'à la fin du 19ème peu de femmes peuvent suivre des cursus médicaux pour devenir médecin. On croyait qu'il fallait un service trois pièces qui se balade pour comprendre l'anatomie. Allez comprendre… Quel filou ce
Nobuhiro Watsuki.
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