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4,51

sur 1431 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bien entendu, je pense que si vous avez lu le 4ème de couverture, vous aurez compris que l'on parle d'une femme qui, petit à petit, engrenage après engrenage, se laisse embobiner et est au final emberlificotée dans une vie dont elle ne sait plus comment sortir. Elle fait partie de ces encore trop nombreuses femmes battues.

Bien entendu, ce sujet est récurrent.

Bien entendu, cela n'en fini jamais.

Bien entendu…

Comment s'en défendre, comment ne pas entrer dans l'engrenage, comment en sort-on ? Et surtout, pourquoi, pourquoi ces femmes restent-elles, ne se défendent-elles pas ? Que de questions…

C'est tout cela qu'aborde d'une manière très sensible Claire NORTON à travers ce roman, à travers Valentine, jeune femme au destin tragique. Et d'autres aussi.

Vous allez dire, encore l'histoire d'une femme battue ? Oui, encore une. Malgré tout, un très beau portrait, certes poignant, sans pathos, un petit garçon qui tient avec sa mère, mais trop petit pour la défendre et qui culpabilise, un homme odieux. Et il y a Suzette. Mais qui est Suzette ? Un destin pas facile non plus pour Suzette…

Il y de l'incompréhension chez certains, de l'indifférence chez d'autres, qui savent, mais ne s'en mêlent surtout pas, il y a aussi des gens très bien, qui se battent justement pour sortir ces femmes de l'engrenage, qui n'y arrivent malheureusement pas toujours.

J'ai seriné, seriné et encore seriné, dès le plus jeune âge, à ma fille, « une gifle, un coup, tu t'en vas . Tu laisses tout derrière toi, et tu pars. » Facile à dire… Enfin, tout va bien pour elle.

Bien entendu, toutes les histoires ne finissent pas mal, heureusement.

Bien entendu, les larmes ont coulé à la lecture de ce roman.
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Celle que je suis est une magnifique histoire de femme.

Depuis 15 ans, Valentine encaisse coups et brimades sans broncher.
Elle doit se montrer forte pour protéger Nathan, petit bonhomme ultra sensible et mature de 6 ans qui entend tout, voit tout, comprend tout.

Possibilité d'une éclaircie lorsqu'un couple de nouveaux voisins emménagent dans leur immeuble. Suzette et Guy, ce sont les parents que Valentine n'a pas connus, les proches bienveillants et attentifs qui vont lui tendre la main et tenter de l'aider à s'extraire de l'emprise toxique de son mari Daniel.

À l'instar de nombreux collègues auteurs, Claire Norton a éprouvé la nécessité d'aborder le thème des violences conjugales.

Celle que je suis évoque l'incompréhension de l'entourage, l'inertie des témoins, la peur des représailles, la sororité invisible entre victimes, l'abnégation de la mère qui jour après jour s'efforce de protéger son enfant, l'impact sur le développement de celui-ci dans ce climat de haine, d'insécurité et de peur.

Prisonnière d'une spirale infernale, d'un étau qui se referme inexorablement jusqu'à étouffer toute velléité de fuite, Valentine est un personnage extrêmement attachant. La banalité et la complexité de son histoire font de ce roman un « page turner » débordant d'émotion, de rage et d'empathie.

Valentine saura-t-elle trouver dans ses « racines » la force d'écarter les barreaux de sa prison mortifère ?

Celle que je suis a remporté le Grand prix des lecteurs POCKET 2022. Succès mérité !
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Daniel a toujours était là pour Valentine dès le premier jour! Lui, contrairement à sa mère Marie et à d'autres, ne l'a jamais abandonné et puis c'est le père de Nathan, son fils alors elle ne peut imaginer le quitter. Pourtant cet homme la détruit à petit feu, elle a beau faire de son mieux, régulièrement la tension monte et la violence prend le dessus. Valentine a honte alors quand un nouveau couple emménage en face, la jeune femme va enfin s'évader un peu, se voir dans les yeux de Suzette comme une femme et non une victime jusqu'au jour où elle ne pourra plus cacher la vérité à sa voisine mais enfin Valentine ne sera plus seule! Pourtant en parallèle la violence va prendre une autre dimension et la tension s'exacerber!

Il faudrait être insensible pour ne pas être touché par ce roman, le sujet est tellement fort qu'on ne peut être que bouleversé avec cette lecture. L'autrice aborde le drame des violences conjugales sous toutes ses coutures à travers tous ses personnages, Valentine la victime et tout ce qui se joue pour elle, pourquoi elle fait le choix de ne pas se confier ni celui de partir, Nathan, cette petite victime collatérale qui grandit entouré de tensions, de craintes, Daniel le bourreau et tous les autres les voisins, la maitresse qui comprennent mais ne font rien jusqu'au jour où certains prendront le risque d'aider la jeune femme. le rôle des associations aussi est mis en avant avec toute la complexité d'aider les victimes de violences conjugales et ce parcours du combattant qui peut être le leur.

Un roman riche et intense où la tension monte crescendo jusqu'à être presque trop forte. Cette lecture vous happe pour vous faire vivre de multiples émotions, vous ne pourrez que trembler en tournant les pages, qu'espérer sans trop y croire, essayer de retenir vos larmes qui ne pourront s'empêcher de couler! L'autrice nous rappelle que la violence n'a pas de classe sociale, pas de victime type, nous sommes tous concernés alors ouvrons les yeux!

Même si ce livre est un roman et ne s'inspire de faits réels, la violence conjugale est malheureusement une triste réalité! Quand elle ne tue pas, elle détruit de nombreuses vies, celle de ces femmes mais aussi celle des enfants témoins contre leur gré de cette spirale infernale. Ne fermons pas les yeux!
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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GROS COUP DE COEUR.
On ne la remarque pas cette jeune femme si éffacée ,qui conduit son petit bonhomme de 6ans : Nathan ,à l'ecole,tous les matins.Un petit " homme"trop sage aussi.La maîtresse ne dit rien,elle est intriguée, elle sent que quelque chose ne va pas chez Nathan et sa maman.
Valentine ,c'est son prénom, suit le même rituel tous les matins, sauf deux jours par semaine ou elle travaille au rayon librairie d'une grande surface et où enfin un sourire se dessine sur son visage.Elle est dans son élément, elle adore lire ,mais ces quelques heures de répit la verront reprendre le chemin de sa maison ,la peur au ventre avec une seule question:Quelle va être l'humeur de son mari lorsqu'il rentrera? Si sa journée à été mauvaise ,elle sait qu'au moindre faux pas ,les coups vont pleuvoir.Elle encaisse,ne dis rien,protégeant au maximum Nathan.
Petite ,elle a été abandonnée,elle n'a pas de famille.
Son seul rayon de soleil est son petit bout de chou: Nathan.
Puis ,un jour un couple de personnes âgés emménage dans l'appartement en face: Guy et Suzette.
Petit à petit des liens chaleureux se tisseront entre eux ,en restant très prudents le mari ne tolère aucun contact avec les voisins et n'accepterai pas que sa femme en ait,c'est un monstre ,il domine et manipule complètement Valentine.
Mais un jour une imprudence lourde de conséquence va stopper les rares moments de bonheur au goûter après l'école, lorsque Suzette avait préparé un excellent gâteau ou des crêpes dont Nathan raffolait.
La suite,à vous de la découvrir, ce roman ,gros coup de coeur pour moi m'a fait trembler,pleurer ,.
on sent monter la tension jusqu'au drame.
Un fait de société: Les femmes battues,difficile à traiter mais abordé dans un bon style où toutes les émotions transparaissent et sont traduites avec beaucoup de psychologie.
Un dénouement peut-être un peu trop " feel-good" ou tout se finit bien un côté " conte de fée ",mais que ça fait du bien après avoir tellement tremblé, au côté de Valentine !
Vous l'aurez compris,j'ai adoré ce roman même si parfois certaines scènes décrites étaient terriblement angoissantes .Je le recommande +++++.⭐⭐⭐⭐⭐.
Un roman choc qui soulève bien des questions.
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Il y a longtemps, que je n'ai pas été si happé dans une lecture, surtout à la fin, le suspense était à son comble..
Cette lecture m'a été difficile moralement, je pense selon son vécu, souvenirs, réminiscence. Je pense pour le coup à Nathan le jeune garçon..
Pour dire, la vie de Valentine et de son fils Nathan est difficile, celui qui devrait être le protecteur, s'avère être le bourreau.
Je ne me suis pas ennuyé bien au contraire, ah oui, au début, je me suis douté d'un événement, qui est confirmé à la fin du roman, mais je ne peux en dire plus sans craindre de divulgâcher.
Un sujet bien d'actualité, que je conseille pas seulement aux femmes, (il est noté roman féminin..) mais aux hommes.
Une manière aussi de sensibiliser son entourage, avec cette histoire.
Pour rappel, si vous êtes témoins, ou êtes dans la situation de l'héroïne : appelé le 3919
Je me questionné si c'est une histoire vrai, mais je me suis dit que cela est véridique pour de nombreuses femmes, et un petit pourcentage d'hommes (très rare pour ses derniers).
Je remercie Babelio, les éditions Robert Laffont, l'auteur Claire Norton, pour cette découverte qui m'a été offerte.
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Que feriez-vous si vous entendiez des cris et des coups chez un voisin?
Si une passante portait des lunettes de soleil et un foulard quelques soient les conditions météo?
Claire Norton m'a fait vivre le terrible quotidien de Valentine et invite chacun de nous à ouvrir l'oeil...
Ce livre m'a glacé !
Il m'a glacé parce-que j'ai conscience que c'est le quotidien de tellement de femmes, bien sûr aujourd'hui le thème de la violence est largement abordé dans les médias mais sur le terrain ? Quand est t'il ?
Claire Norton décris dans ce livre, chaque minute, chaque heure de la vie de Valentine et de Nathan. Imaginez, Nathan un enfant de 6 ans que ne souhaite qu'une chose : protéger sa maman qu'il voit violenté presque au quotidien.
Dans ce livre, il y a de la violence mais pas que, il y a aussi de l'amour, de la résilience, de l'aide et de l'entre-aide.
La plume de l'auteur est d'une grande justesse, d'une grande sensibilité. J'ai ressentie cette tension qui croît de page en page au point de vouloir parfois détourner les yeux...
Mais j'ai poursuis la lecture, la peur au ventre, avec la volonté de comprendre l'incompréhensible, de dénoncer l'inadmissible.
Claire Norton l'explique très bien dans ses notes en fin de livre : " L'origine de ce roman est une femme rencontrée dans une précédente vie professionnelle... Vous aurez peut-être trouvé certains des passages durs... Ils sont pourtant inspirés de scènes réelles..."
"Celle que je suis" est un roman bouleversant, poignant dont il faut parler, pour que l'histoire de Valentine soit un message d'espoir, pour que chacun soit sensibilisé.
J'ai eu entre les mains, un roman bien écrit, poignant, réaliste, souvent tragique mais à juste titre, parce que ça doit l'être, parce que la violence conjugale a beau inspirer des romans, elle ne sera jamais poétique ou divertissante.
Lien : https://catbouquinade.wixsit..
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C'était mon premier roman de cette autrice. Cela m'a donné envie de lire ses autres romans et ça tombe bien j'en ai d'autres dans mon immense PAL.

Ce roman est l'histoire poignante et glaçante de Valentine et de Nathan, son garçon de 6 ans qui depuis 15 ans vivent dans l'incertitude et au gré des humeurs de Daniel, mari et père violent, possessif et jaloux de surcroît.
La vie de Valentine et Nathan est rythmée ou plutôt "ordonnée" par Daniel de manière routinière afin qu'aucun grain de sable ne vienne entraver cette ce train-train infernal... Jusqu'au jour où de nouveaux voisins s'installent et deviennent une vraie bulle d'oxygène pour Valentine et Nathan.

Cet ouvrage est un roman coup de poing (sans vilains jeux de mots) pour dénoncer les violences conjugales et tout ce qui tourne autour comme la peur, la honte, la culpabilité, etc...
@claire.norton.auteure décrit avec justesse, profondeur et authenticité la violence et la tension qui ne cessent de grimper au fil des pages.
L'autrice brosse un portrait d'une véracité remarquable de l'univers d'une femme totalement sous l'emprise d'un homme jaloux, provocateur et violent.
Elle nous dépeint la descente aux enfers de femmes avilies par leur conjoint, le calvaire de ces femmes et les dommages collatéraux qui en découlent....

Mais ce beau roman aussi sombre que lumineux nous prouve aussi que parfois une rencontre peut changer le cours de nos vies 💙

Merci @claire.norton.auteure 🙏🏻.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Chaque soir dans son appartement, Valentine attend la peur au ventre le retour de son bourreau qui n'est autre que son époux. Mariée depuis 16 ans à ce dernier et mère d'un petit garçon de six ans, Nathan, qu'elle chérit plus que tout, elle doit vivre en permanence avec la terreur, subir les cris et les coups, apprendre à camoufler ses blessures.

Lorsqu'un couple de retraités emménage juste à côté de chez elle, Valentine se prend immédiatement d'affection pour eux. Mais la situation s'envenime avec son mari. Sortira-t-elle vivante de cet enfer dans lequel elle est prisonnière avec son fils ? 

J'ai refermé ce livre profondément bouleversée par l'histoire de Valentine qui fait malheureusement écho à l'histoire de tant d'autres femmes. Un sujet difficile que Claire Norton dépeint avec une grande justesse tout en insufflant une touche d'optimisme.

Coupée de tout lien social, manipulée et sous l'emprise de son mari, on comprend aisément les raisons qui empêchent cette femme de fuir son tortionnaire. Et si certains tentent de venir en aide à Valentine, il y a aussi ceux qui préfèrent ne rien voir.

Les émotions, multiples, se bousculent lors de cette lecture et on passe de l'impuissance à la colère et la tristesse.

Un roman dramatique et percutant qui se lit le souffle coupé. 
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Je ne pensais pas en débutant ma lecture être submergée par autant d'émotions ni que cette histoire me bouleverserait autant car elle a beaucoup de similitudes avec la mienne.
Depuis que je suis inscrite sur Babelio, je crois que c'est la première fois que j'ai autant de mal à rédiger une critique.

Mon vécu, mon enfance, a ressurgi, et plus tard mon histoire comme celle de Valentine.....sont réapparus mes angoisses, mes larmes, mes peurs, mes douleurs.

Avec cette couverture en noir et blanc qui me brouille les yeux -je la trouve juste magnifique- CLAIRE NORTON aborde dans ce dernier roman "celle que je suis" un sujet malheureusement devenu ordinaire, un mal sociétal.
Indéniablement elle a les mots justes, elle relate terriblement bien le silence des voisins, la honte quand on les croise. Mais également la souffrances des victimes.

Je n'ai trouvé aucun passage dur car indiscutablement il y a du vécu dans la narration et je pense que c'est la force de ce roman : sa véracité.

Je n'ai pas pu le lâcher. Je voulais absolument connaître le devenir de Valentine et de Nathan. Mais également celui de Suzette et Guy.

Merci à CLAIRE NORTON pour l'écriture de "celle que je suis" s'il pouvait réveiller quelques consciences.....
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Je ne me souviens plus qui m'a conseillé ce livre, mais cela fait quelque temps que je voulais le lire, et c'est vraiment un coup de coeur. Après ma précédente lecture, « Les enfants sont rois », de Delphine de VIGAN, qui analyse notre société, ce roman de Claire NORTON nous décrit un comportement qui a hélas probablement toujours existé, mais qui défraie quotidiennement la chronique : les violences faites aux femmes par leur compagnon. La presse, la plupart du temps, ne se fait écho de leur conséquence dramatique, le décès, que comme un fait divers.
« J'aurais pu compter pour 1 dans la comptabilité morbide des féminicides liés aux violences conjugales. Vous savez, ces chiffres relayés par la presse pour parler de toutes ces femmes assassinées par leur conjoint ou ex-compagnon depuis le début de l'année. » (Page 401)
Ce roman nous plonge dans l'horreur du quotidien d'une femme battue, humiliée. Dès les premières pages, on sait que l'on va vivre des émotions violentes, et parfois insoutenables au fil de l'histoire de Valentine. Elle est mariée depuis seize ans à Daniel (cela m'a beaucoup gêné car c'est mon prénom) et a un petit garçon, Nathan. Son fils assiste impuissant aux coups et aux punitions que son père inflige à sa Maman. Il se réfugie près de son doudou Picotin et de son hamster Flocon quand il entend la fureur de son père dont la colère éclate à tout moment. Dans ce foyer,on ressent en permanence une très forte tension.
L'arrivée de nouveaux voisins, Suzette et Guy, va apporter une lueur d'espoir, une possibilité de communication avec l'extérieur et de jours meilleurs.
« Même dans les gouffres les plus obscurs, on peut trouver de belles étincelles. Il faut savoir les repérer. » (Page 57)
Et cela va donner une dimension nouvelle à cette histoire qui décrira le chemin entre l'emprise du prédateur et la résilience. On se trouve alors dans la position du lecteur qui a envie de conseiller Valentine et de lui murmurer à l'oreille de partir avec son fils. Mais quand et comment aura lieu le déclic qui lui enjoindra de partir ? Toute la difficulté est d'y parvenir, seule ou avec de l'aide, car beaucoup de personnes sont engagées dans ces combats et le principal enjeu est de reconnaître les faits et d'accepter l'aide offerte. Les voisins, eux, savent, entendent tout, mais se taisent.
« En bas de la résidence, elle croisa la voisine du dessus. Elle ne chercha même pas, comme d'habitude, à plaquer un sourire sur les lèvres. A quoi servait-il de continuer à sauver la face lorsqu'on avait perdu tout le reste ? » (Page 276)
Après de nombreuses scènes insupportables, on est dans un « page turner ». On ressent les émotions de Valentine qui sont très bien décrites par Claire NORTON et c'est ce qui donne beaucoup de force au récit.
« Beaucoup imaginent que notre enfer se limite aux violences physiques. Ce sont simplement les seules qui se voient, quand on ne parvient pas à les dissimuler. On oublie les sévices psychologiques, qui ont pourtant un effet tout aussi dévastateur : je ne compte plus les insultes qui me rabaissent, Daniel contrôle en permanence ce que je fais, qui je vois, mes dépenses, les vêtements que je porte… Sa jalousie maladive est un bon engrais à sa colère. » (Page 110)
C'est une belle découverte d'une auteure qui s'investit énormément sur le sujet traité et arrive à nous entraîner dans ses histoires. Plus de 20 citations recueillies dans ce roman, un pur bonheur de lecture. Chaque mot est pesé pour nous atteindre au plus profond de nos émotions.
« Je crois qu'il est possible de se donner sans être possédée, et plus encore sans se déposséder de soi-même. » (Page 407)
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