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EAN : 9781021010261
Tallandier (07/05/2015)
3.75/5   8 notes
Résumé :
De la Reconquista à nos jours, l’Espagne offre le visage fascinant et énigmatique d’un pays au destin singulier où de brusques ruptures alternent avec des réveils d’une surprenante vitalité.

Victime de sa légende noire depuis l’Inquisition et la colonisation des Amériques, l’histoire de l’Espagne reste encombrée de nombreux clichés – sur la Seconde République, la guerre civile et le franquisme – qui cachent une réalité complexe : celle d’une nation vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La lecture de cet ouvrage fut fastidieuse.

L'auteur analyse dans le plus petit des détails l'histoire de l'Espagne.

J'ai eu du mal à suivre son propos à de nombreuses reprises. J'ai fait des pauses entre chaque partie tellement l'ouvrage est condensé.

Je ne le conseille pas à une personne n'ayant aucune formation en histoire.

Vous en sortirez forcément dégoûtée.
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« L'historien se doit d'être objectif, pas forcément d'être impartial. Il est tenu de ne rien cacher, mais il ne lui est pas interdit de prendre parti à l'occasion et de trouver que telle décision, apparemment justifiée par les circonstances, s'avère désastreuse ou moralement condamnable » indique Philippe Nourry dans sa préface. C'est ce qui rend cette histoire de l'Espagne si passionnante, qui tout à la fois rapporte des faits, mais propose des interprétations, et des jugements fondés sur des analyses.
Une synthèse bien écrite, dans un style dense et lisible en même temps, qui s'intéresse aussi bien aux événements et aux grands personnages, qu'aux évolutions politique, économique, religieuse, sociologique, littéraire et artistique de l'Espagne, depuis les premiers peuplements humains jusqu'à l'avènement de Philippe VI.
Un auteur à la fois amoureux de l'Espagne mais qui a, de par sa nationalité française suffisamment de recul pour proposer une lecture personnelle, et une vision renouvelée, dépassionnée, plus nuancée et moins manichéenne que ce qu'on lit souvent sur la période de domination arabo berbère, la guerre d'Espagne, Franco, ou les volontés d'indépendance de la Catalogne.
Sur bon nombre de périodes, c'est aussi une histoire de France (et de l'Europe), vue de l'autre côté des Pyrénées.
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L'histoire de ce pays est passionnante , avec l'occupation arabe de plusieurs siècles qui a marqué la moitié sud de l'Espagne et la reconquista des rois catholiques, puis l'expansion coloniale immense. Toute cette période est très détaillée et j'ai appris beaucoup de choses. J'ai moins aimé la partie sur l'avènement de la république et des dictatures, j'ai trouvé le récit trop centré sur l'aspect politique. J'aurais aimé en apprendre plus sur les conditions de vie de la population durant cette période par exemple, et j'avoue avoir un peu décroché sur cette partie. J'ai trouvé également la description de la dictature de Franco un peu ‘complaisante'. Cela dit, j'ai bien aimé ce livre.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Restent les inventions ou transmissions beaucoup moins contestables dont les Arabes firent effectivement profiter le monde d’alors et que recense Juan Vernet dans un livre qui fait autorité par son érudition et son objectivité. Il recense leurs brillants développements dans les sciences mathématiques, l’algèbre notamment, l’astronomie, la médecine, la pharmacologie, la nautique etc. domaines dont il est difficile de leur contester la maîtrise. Sans oublier la littérature, la poésie surtout, dont ils furent noblement férus, tous talents incontestables dont l’humanité leur est redevable, mais qui n’infirme pas non plus le despotisme dont ils firent aussi preuve en Espagne et ailleurs au nom d’une conception du monde purement théocratique.
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L’Orient ne se fait oublier ni dans les plus beaux monuments Andalousie ni dans les ardeurs, les senteurs de sa terre. La séduction de l’Espagne ne tient-elle pas aussi à ce qu’elle nous apparaît souvent comme un « Orient-proche » doucement apprivoisé, un Orient à la fois exotique et familier ?
Il n’est jusqu’au nombre important de mots d’origine arabe dans le vocabulaire castillan qui ne témoigne d’une influence assez profonde de cette culture orientale. Il en fut de même de certaines habitudes sociales ou politiques qui se prolongèrent jusqu’au XVIIe siècle, comme la coutume pour les femmes de s’asseoir à même le sol en y transportant leurs coussins et même d’y prendre leur repas sans partager la table des hommes. Ou encore, par exemple de ce mot valido sans doute sorti de l’arabe vâli ou wâli qui désignait l’homme sur qui se reposait l’émir pour administrer un territoire, et qui tout naturellement désigna chez les souverains de Castille puis d’Espagne le favori en charge des affaires du royaume.
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Le savoir grec ou oriental véhiculé par les Arabes ne pouvait guère de ce fait ouvrir d’autres portes. Leur culture fut donc essentiellement une culture de transmission. Joseph Pérez relève ainsi à bon droit que si l’Occident a beaucoup appris des Arabes en reprenant contact, par leur truchement en grande partie, avec les savants et penseurs de l’Antiquité, il est un domaine qui ne pouvait susciter chez les musulmans aucune curiosité : le dialogue humaniste entre les religions.
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L’essentiel est de faire œuvre objective, c’est-à-dire de tenir compte de tous les aspects de la réalité sans exclure ceux qui pourraient déranger des opinions plus ou moins bien fondées.
L’historien se doit d’être objectif, pas forcément d’être impartial. Il est tenu de ne rien cacher, mais il ne lui est pas interdit de prendre parti à l’occasion et de trouver que telle décision, apparemment justifiée par les circonstances, s’avère désastreuse ou moralement condamnable.
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C’était à eux, les leaders de la classe politique élue, d’assumer désormais leurs pleines responsabilités démocratiques : « Chacun doit bien se rendre compte que le roi ne peut, ni ne doit, être amené à affronter de nouveau, sous son autorité directe, des événements d’une telle gravité. » Autrement dit son rôle constitutionnel ne lui offrirait sans doute plus l’occasion de jouer, une fois encore, les pompiers de service !
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