La maturation du cortex préfrontal intervient d’ailleurs de façon particulièrement tardive dans le développement humain, puisque celle-ci ne prend fin qu’au cours de la troisième décennie de la vie. L’adolescence cérébrale dure ainsi plus longtemps qu’on ne l’avait cru jusqu’à une époque très récente. Ce phénomène contribue donc à expliquer certains comportements : le cortex préfrontal ne peut compenser que tardivement, dans la vie d’un individu, les errements potentiels du système limbique et ainsi remplir pleinement son rôle de régulateur des émotions.
J’entends, j’oublie. Je vois, je me souviens. Je fais, je comprends. [Confucius]