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sur 1022 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Hamnet nous emmène dans les dernières années du 16ème siècle, à l'époque où Shakespeare est encore un jeune homme, qui ne sait pas quoi faire de sa vie entre un père tyrannique et violent et les leçons qu'il donne en tant que précepteur. Celles-ci vont lui donner l'occasion de rencontrer Agnès, jeune femme libre et sauvage, qui va devenir sa femme. Mais ce livre n'est pas l'histoire de l'écrivain, c'est avant tout l'histoire d'une femme.
Agnès est différente : elle est libre, insolente, près de la nature. Elle accorde peu de prix aux convenances et vit selon ses principes. Elle a un don, qui lui permet de deviner parfois le futur, de déceler ce qui ne va pas chez les autres. Elle est attentive au bien de chacun et aime la nature dont elle utilise les propriétés pour soigner. Elle sera d'autant plus anéantie par la mort de son enfant qu'elle pense qu'elle aurait dû la prévenir.
L'auteure nous décrit en parallèle en alternant les chapitres, la période heureuse, début de la vie commune d'Agnès et de son mari, et la maladie qui va emporter Hamnet en moins d'une journée.
L'écriture est belle, poétique et précise à la fois. Elle nous emporte et s'adapte à ce qu'elle décrit. le rythme peut devenir très rapide lors du récit de la propagation de la peste ou très lent lors par exemple de la description de la toilette de l'enfant mort. C'est un livre que l'on a presque envie de lire à haute voix pour savourer le plaisir de ces pages. Les descriptions sont nombreuses, imagées, nous permettant sans problème de s'immerger dans cette époque. L'auteure excelle aussi à décrire les rapports entre les personnages, les hiérarchies à l'intérieur d'une famille. C'est fait par petites touches, subtilement.
L'émotion est là à chaque page. On ressent parfaitement les sentiments éprouvés par chacun des personnages : la crainte du patriarche colérique, l'amour entre les deux époux, la force de l'amour maternel, la douleur immense de la mort d'un enfant, le deuil presque impossible entaché de culpabilité.
Ce roman me conforte dans tout le bien que je pensais déjà de cette auteure : elle écrit magnifiquement. J'ai eu l'immense chance de recevoir ce livre dans une masse critique privilégiée (elles portent bien leur nom). Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour ce partage.
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Maggie o'Farrell s'est littéralement inspirée de la courte vie du fils nom moins célèbre de William Shakespeare : Hamnet.

Cet enfant dans l'Angleterre du XVIè siècle va vivre une aventure assez exceptionnelle. Jumeau de la petite Judith, il va d'un tour de passe passe tromper la mort.

Sa soeur sera donc sauvée de cette terrible maladie venue de si loin, la peste. Agnès sa maman qui est une femme bouleversante, remarquable, vraie, qui sait, entre autre, lire les corps souffrant comme les âmes agitées ne peut admettre ni comprendre comment son fils est mort, alors que tout semblait aller pour lui quand elle était toute vouée au soin de sa fille. Elle ne s'en remettra jamais. le cherchant jour et nuit dans cet autre monde, celui des esprits qu'elle voit et côtoie. Jusqu'au jour où sa belle mère lui annonce que son mari, comédien à Londres où il vit depuis de longues années, vit un succès tout particulier avec une tragédie mis en scène du nom de Hamlet.

Ce roman est époustouflant ! Tout est là pour séduire le lecteur. La plume de l'auteure est sensible, juste, trouvant les mots pour décrire la beauté maternelle, de la vie à la mort nous captivant du début à la fin.
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La plume de Maggie O'Farrell nous offre un roman d'une beauté saisissante. Bien qu'il s'agisse d'une fiction L'auteure s'est " efforcée, autant que possible,de coller à la réalité historique et aux connaissances dont nous disposons sur le véritable Hamnet et sa famille." C'est à dire sur le fils de Shakespeare mort alors qu'il n'était qu'un enfant, offrant sa vie à la Faucheuse pour sauver celle de sa soeur jumelle adulée. En jouant avec le temps, Maggie O'Farrell nous conte véritablement une fable d'amour entre Shakespeare et Agnès qui deviendra sa femme, et le déchirement dramatique qui s'accomplit à travers le deuil de leur fils. le tourment des personnages est décrit avec une force et une justesse des sentiments qui inspirent admiration et respect. J'ai été sidérée par le pouvoir des mots de L'auteure qui m'ont emportée dans l'histoire incroyablement riche de cette famille mais aussi dans une émotion profonde. J'ai été envoûtée par le personnage d'Agnès, éprouvée par la souffrance de chacun des membres de cette famille, éblouie par le talent de L'auteure pour composer le scénario et le déroulement de cette histoire. Elle fourmille de milles détails qui donnent sa richesse au récit tant dans le fond que la forme mais en dévoiler davantage serait égoïste ! Je remercie de tout coeur Babelio et les éditions Belfond pour ce magnifique ouvrage.
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1596 en Angleterre.

Hamnet un jeune garçon de 11 ans cherche désespérément de l'aide pour sa soeur jumelle Judith. La maison est vide. La mère Agnès est partie cueillir des plantes médicinales. le père est à Londres. Les heures se succèdent et l'angoisse monte car le lecteur a bien compris que le terrible mal qui frappe la petite, est la peste. Mais contre toute attente, c'est son jumeau qui va décéder. C'est un deuil insurmontable pour la famille. Pour la petite Judith qui a perdu la moitié d'elle même tant la relation avec son frère était fusionnelle, la mère Agnès qui soigne tant de personnes mais n'a pas réussi à sauver son fils et qui hante les couloirs de la maison la nuit à la recherche de l'âme de son fils, le père qui mène une troupe de théâtre à Londres et le cherche aussi dans chaque regard de spectateur jusqu'à ce qu'enfin il écrive Hamlet en souvenir de son fils.
Le père n'est autre que Shakespeare jamais nommé comme ça.
C'est le récit de la perte douloureuse d'un enfant. Récit bouleversant.
Ce récit est livré en alternance avec le récit de la rencontre des parents. Beaucoup de malheurs dans leur vie respective. Beaucoup d'amour dans le couple.
Ce roman est terriblement bien écrit. Je n'ai aucune appétence pour les récits historiques mais j'ai adoré cette histoire qui reste très actuelle par les sujets qu'elle aborde.
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Maggie O'Farrell signe son huitième roman publié aux éditions Belfond. Son titre « Hamnet« . Immédiatement ce prénom fait résonance, écho dans un coin de votre esprit, alors vous songez à Hamlet le chef d'oeuvre de William Shakespeare. En effet, Hamnet et Hamlet sont liés par le destin. Dans les années 1580, un couple qui habitait Harley Street, dans la ville de Stratford, eut trois enfants : Susanna, puis Hamnet et Judith, des jumeaux. le jeune enfant, Hamnet, mourût en 1596 à l'âge de onze ans. Quatre ans plus tard, Shakespeare, son père, écrivit une pièce de théâtre qui allait marquer pour l'éternité le paysage littéraire : Hamlet. Il faut savoir que Hamnet et Hamlet sont en fait le même prénom dans les registres de Stratford de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècle. Quel livre sublime, d'une sensibilité, d'une délicatesse rare qui nous emporte, nous envoûte pour ne plus nous lâcher grâce à cette plume merveilleuse de Maggie O'Farrell. J'ai rarement lu un roman d'une telle beauté sur le fond comme dans la forme, alors oui j'ose le mot chef d'oeuvre car je pense qu'il n'est pas galvaudé ici bien au contraire. Vous allez plonger dans l'histoire d'un précepteur de latin, William Shakespeare, fils d'un père gantier de son état prénommé John, violent et irascible qui battra son fils et n'aura de cesse de l'humilier pour lui faire payer le déshonneur qui pèse sur la maison familiale. William n'y est pour rien mais les affaires louches de John ont fini de ternir la réputation de ce dernier. La description de ses colères, véritables tempêtes, tornades qui emportent tout sur leur passage sont des moments terribles. J'ignorais pour ma part, cette facette de la vie de William. On nous parle aussi très longuement d'Agnès, l'épouse de William et la mère d'Hamnet. Agnès a perdu sa mère très jeune mais elle tient d'elle son amour inconditionnel pour la liberté d'être femme, son amour inconditionnel de la nature qu'elle apprivoise mieux que personne. Il y a avec Maggie O'Farrell, tout un vocabulaire des sensations, des senteurs avec une nature omniprésente, presque magique où l'on puise les moyens de se soigner, de se nourrir, de se chauffer et tant d'autres choses essentielles du quotidien. Il y a même une sorte de paganisme dans les rituels d'Agnès qui est vue par la communauté comme une excentrique, une jeteuse de sorts tout comme sa mère avant elle. Les pages sur Agnès sont parmi les plus poétiques du roman et elles sont d'une puissance d'évocation, d'une beauté, peu commune. Bartholomew est le frère d'Agnès et il aime celle-ci inconditionnellement. C'est un des personnages secondaire que j'ai le plus aimé dans ce roman. Il est toujours là, tel un arbre gigantesque et protecteur sous lequel Agnès peut se sentir en sécurité. Les chapitres alternent donc et nous permettent de suivre la vie de William dont le prénom n'est jamais cité, celle d'Agnès et celle d'Hamnet, leur fils. Hamnet est un garçon rêveur, intelligent mais étourdi dont l'esprit vole au gré du vent et des bruits qu'il entend dans la rue. Hamnet a un amour indéfectible pour sa soeur jumelle Judith. Lorsque celle-ci tombe malade, il court chercher de l'aide. Son désarroi est total, sa tristesse égale à l'amour immense et à l'admiration qu'il voue à Judith. Ces deux êtres sont liés dans la vie comme dans la mort. Là encore, la description de la lente progression de la pestilence par bateau d'Egypte jusqu'en Angleterre a rarement été décrite avec autant d'acuité. Lorsque Judith tombe malade, Agnès cueille chez son frère des plantes médicinales et ne se doute de rien. William est à Londres pour son travail. Ils vont devoir affronter l'épreuve la plus atroce, celle que tout parent redoute : la mort d'un enfant. Les mots de Maggie O'Farrell sur le deuil, sur la douleur incommensurable de perdre un enfant, sont parmi les plus beaux qu'il m'ait été donné de lire. « Hamnet » est un roman magnifique, déchirant sur l'amour, sur le deuil, sur le poids de la communauté, sur la nature, sur notre état d'être fragile sujet à la maladie, à la mort. Celle-ci rôde, la faucheuse est en éveil et cueille son dû. On ressent toutes les émotions qui traversent Agnès et son époux, cette douleur qui transperce le coeur, foudroyante. J'ai été marqué par la description des accouchements, moment fatidique où la future mère est, plus que jamais, sur ce fil ténu entre la vie et la mort. C'est incontestablement un des très grands livres de cette année 2021 ! N'hésitez pas, « Hamnet » c'est publié chez Belfond et c'est le tout nouveau et merveilleux roman de Maggie O'Farrell.


Lien : https://thedude524.com/2021/..
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H comme Hamnet, pour s'attacher à ce fils de William Shakespeare, mort à l'âge de onze ans.
A comme Agnès, pour découvrir cette mère reliée à la nature, intuitive sauf une fois.
M comme Maggie O'Farrell, pour lire une autrice à suivre, avec une écriture très imagée.
N comme Navigation, pour comprendre la propagation d'une maladie, la pestilence.
E comme Enfance, pour apporter la joie, mais aussi le plus grand malheur, quand la mort survient.
T comme Tragédie, celle d'Agnès, de ses filles et celles de son mari, Hamnet et Hamlet.

HAMNET est ma première lecture de Maggie O'Farrell, mais sans doute pas la dernière.
HAMNET est un tout composé de poésie, d'émotions, un livre qui ne s'oublie pas.
HAMNET est sur l'intimité des liens familiaux et non sur la vie publique d'un grand dramaturge.
HAMNET est une découverte romancée de l'Angleterre de la fin du 16e siècle, début 17e siècle.
HAMNET est un de mes coups de coeur 2021 et j'en remercie HundredDreams et Zazaboum.
HAMNET est un roman que je ne peux à mon tour que vous conseiller !
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Un superbe livre que Hamnet, un vrai coup de coeur, Maggie O'Farrell est une conteuse merveilleuse.
J'ai aimé que ce livre m'emmène à une toute autre époque, j'ai vécu au 16ème siècle en Angleterre. L'auteure nous campe un décor à la campagne et à la ville, nous raconte la vie de la femme de William Shakespeare, Agnès et de leurs 3 enfants. William Shakespeare n'est pas le personnage central du roman, et n'est d'ailleurs jamais nommé.
J'ai retrouvé une ambiance, une atmosphère semblables à celles que j'avais beaucoup aimées dans La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier. Tout est décrit avec exactitude, rien n'est laissé au hasard, les sentiments, les relations familiales. Que d'émotions, de finesse dans les descriptions.
Le thème de la séparation, de l'abandon, de la perte d'amour est le thème central de ce livre poignant. Agnès abandonnée par sa mère morte en couches, William abandonnant sa femme pour se lancer dans sa carrière de dramaturge et responsable d'une troupe de théâtre, le deuil de parents face à la perte leur fils tendrement aimé.
Maggie O'Farrell nous dépeint un magnifique tableau, une ode à la vie et à l'amour. Bravo, j'ai une très grande envie maintenant de découvrir les autres livres de cette auteure.
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La nature envahit les phrases de ce roman, ses métaphores, ses comparaisons, ses sons. Les fleurs et les plantes médicinales poussent ici et là, bouquet de couleurs, bouquet de douceur dans un océan de chagrin. La tendresse de la rencontre, des premiers jours, des naissances, et puis le deuil, la douleur – les deux temporalités convergent lentement puis fusionnent finalement. Ode à la famille, hommage au Barde et à sa femme, si délicate et décidée, si méconnue, ce roman est vibrant, vivant de la vie des bois dont il se nourrit (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/04/16/hamnet-maggie-ofarrell/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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C'est l'histoire de la naissance d'Hamnet, fils de William Shakespeare, jusqu'à la création de la célèbre pièce « Hamlet ».
William Shakespeare n'est jamais cité dans le roman : il est le précepteur, le frère, le fils, le mari, le père,…. Comme si une part de lui devait rester dans l'ombre.
John, célèbre gantier dans la petite ville de Standford et magouilleur patenté, envoie son fils aîné, « bon à rien avec ses dix doigts » chez un fermier voisin afin de devenir le précepteur de deux garçons, mission servant aussi à éponger une partie des dettes de son père envers ce fermier. le précepteur, pas très intéressé par ce travail pas plus que ces deux élèves, rêvasse à la fenêtre et aperçoit un jeune homme avec un rapace sur l'épaule. Mais, à mieux y regarder, ce jeune homme se révèle être une jeune femme. Intrigué, il veut découvrir qui est cette personne. C'est ainsi qu'il rencontre Agnès, sa future épouse. Ils auront trois enfants Susanna et des jumeaux Judith et Hamnet.
Ce roman nous raconte le quotidien d'une famille, les tensions avec les beaux-parents notamment avec John, violent avec ses enfants et Joan, la belle-mère d'Agnes (deuxième épouse de son père décédé) au caractère bien trempé. Les beaux-parents d'Agnes, John et Mary, la considèrent comme une écervelée. Agnes vit dans son monde, le monde des plantes. Elle est guérisseuse ainsi que médium. Elle perçoit des choses qu'elle est la seule à ressentir. Décelant le mal être de son mari, elle comprend qu'il doit partir vivre à Londres loin de son père pour s'accomplir et s'épanouir, pour qu'il trouve sa voie. Elle sait qu'elle aura deux enfants car elle les a vus au pied de son lit. Enceinte de Susanna, elle sait que ce sera une fille. Par contre, lors de sa deuxième grossesse, aucun signe et elle ne comprend pas. Elle est enceinte de jumeaux.
Agnes, possédant tous ces dons qui lui donnent plus d'assurance et de confiance, culpabilisera d'autant plus qu'elle n'a rien vu venir pour Hamnet et n'a pu que le soulager et le veiller. Elle ne recevra aucun signe ce qui ajoutera à sa déstabilisation et à sa peine.

Des personnages très diversifiés et très attachants : Hamnet, un petit garçon solaire, Agnes, une femme et une mère aimante ; son mari tout aussi aimant mais différemment, il a besoin de solitude pour écrire et d'écrire pour continuer de vivre et ne pas plonger dans la folie ; les filles, Susanna ressemblant davantage à son père, plus intellectuel et Judith, plus intuitive tout comme sa mère. Un livre avec une atmosphère dans laquelle on voudrait rester immergé encore un peu plus longtemps. On sent l'odeur des plantes, on perçoit les tensions des familles tout autant que l'amour qui s'en dégage, on chérit cette belle fraternité entre Agnes et son frère Bartholomew, nos tripes sont arrachées quand l'irrémédiable se produit, …
Des opinions divergentes opposent Mary, mère de son mari, et Agnes mais elles se reconnaissent, se comprennent quand la mort frappe et deviennent alliées. On oublie les différents pour se soutenir dans la douleur, pour survivre tout simplement.

Une belle histoire triste mais baignée de lumière. Agnes, une magnifique héroïne tout en sensibilité, compréhension et bienveillance. Un condensé d'émotions, émotions qui sont mon moteur… donc belle lecture !

Extrait :
« Une famille de cette taille demande tant de travail, d'attention, comporte tant de personnes aux besoins particuliers. Tandis qu'elle ramasse les assiettes, Agnes s'étonne, qu'il est facile de passer à côté de la douleur, de la colère qui peuvent habiter quelqu'un, surtout si cette personne ne dit rien, les garde pour elle comme une bouteille trop bien fermée où la pression s'accumule, s'accumule jusqu'à ce que … quoi ?
Agnes ne le sait pas. »
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« Il est mort et parti, Madame,
Il est mort et parti. A sa tête une étendue de gazon vert ;
A ses talons une pierre ».
*
D'une écriture riche au style subtil, l'auteure nous entraîne dans un drame envoûtant et sublime.
Une fiction historique pleine d'humanité et un merveilleux drame bouleversant.

Un roman inspiré de la vie de l'illustre dramaturge anglais avec l'histoire des membres de sa famille, en particulier son épouse, ses enfants, et la mort tragique de son fils Hamnet.

Fin XVIème en Angleterre - La menace est là. Ombre pestilentielle fatale, elle obscurcit un tableau loin d'être idyllique.

Par un jour d'été 1596 à Stratford, le jeune Hamnet part chercher de l'aide, sa soeur est très malade…

La condition féminine – Les superstitions - le surnaturel – le travail – L'honneur, et aussi l'amour, fraternel, conjugal, filial, beaucoup d'amour. La maternité – La beauté – le deuil parental – La souffrance incommensurable d'une mère, les déchirures du corps et de l'esprit.

Puissance poétique forte en émotions, beauté et tristesse.
Toute la magie littéraire tragique d'un drame shakespearien.
*
« Je suis mort. Toi, tu vis ; … puise ton souffle dans la douleur, Pour raconter mon histoire ».
*
J'ai beaucoup aimé découvrir l'auteure avec ce très beau roman.
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