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Isabelle Chapman (Traducteur)
EAN : 9782714444219
384 pages
Belfond (01/04/2010)
2.66/5   35 notes
Résumé :
La campagne dans tous ses états ou comment survivre au fin fond du Northumberland quand on n'a connu que la trépidante vie londonienne. Femme au bord de la crise de nerfs en terrain rural inconnu : un témoignage désopilant et plein d'émotion. " Dans la santé et dans la maladie ": oui! Mais " à la ville et à la campagne "? Judith n'a jamais rien promis et se demande encore pourquoi elle a accepté d'abandonner sa carrière et son Londres bien-aimé pour suivre son mari ... >Voir plus
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Ayant déniché ce roman dans une toute petite bibliothéque, j'ai eu envie de le relire, douze ans après sa sortie en France ( 2008 en Angleterre), je me souviens d'avoir eu un coup de coeur pour le ton frais et immensément sincére de l'auteure...

En 2005, le mari de Judith O'Reilly a une très grosse envie de campagne et d'air frais. Il veut quitter Londres pour le Northumberland ( Nord-Est de l'Angleterre ) où ils ont déjà une petite maison secondaire. Ils sont mariés depuis (dixit l'auteure) des lustres, et elle aime son mari comme au premier jour, aussi accepte-t-elle de quitter son (super) boulot de journaliste et productrice d'émissions télévisées. Elle sera free-lance.
De toute façon, ça tombe bien, elle a déjà deux enfants (petits) et est enceinte du troisième. Il lui faut donc lacher du lest du côté professionnel pour s'occuper de sa progéniture qu'elle a eu tard - ( elle a la quarantaine) -
Et puis, la vraie raison, c'est que ses parents vieillissent et dans le Nooord, elle aura de quoi les recevoir, chose qui n'est pas possible à Londres , vu la chéreté de l'immobilier.

De Août 2005 à 2008, Judith O'Reilly nous racontera sous forme de journal, puis de blog, sa vie, son adaptation à la vie campagnarde, son immense regret de ne plus habiter SA ville, tout ce à quoi elle a dû renoncer pour faire plaisir à son mari, un mari qui n'est jamais là, puisqu'il fait des allers-retours entre le nord et Londres (lui !).
Elle évoque aussi, la naissance de sa petite troisième , ses enfants qui grandissent, les mots d'enfants, ses parents qui vieillissent, sa solitude dans son petit village où, au départ, elle n'a aucune amie.
Mais aussi, les confidences de ses nouveaux amis, (dont certaines sont poignantes), le temps qui passe, les rides, ses "craquages" face au tourbillon des enfants, et ses multiples déménagements, les travaux de la deuxième maison, et puis... et puis, à la fin, une confidence qui explique bien des choses.

La vie avec ses hauts, ses bas, ni plus belle que la nôtre, ni plus triste. Juste sincére et vraie. Judith O'Reilly ne triche pas. Et du coup, qu'est ce qu'elle est attachante cette femme ! J'aurais presque aimé habiter ce "Noooord " de l'Angleterre , qu'elle n'aime pas trop au début . J'aurais presque eu envie de me perfectionner en anglais pour devenir son amie !
J'aurais presque eu envie d'affronter le froid, la pluie, le vent et ♫ la gadoue , la gadoue, la gadoue .. ♫
En attendant, je l'ai aimée en 2010, et je l'aime toujours autant, cette femme ! Sincére, simple, touchante, amusante, fragile et forte à la fois (et intelligente )...
Enorme succés à l'époque en Angleterre, il a , de ce pays, tout ce qui le constitue. Son ADN.
Peut-être faut-il avoir un peu de "bouteille ", avoir un peu vécu, pour apprécier ce livre, car, alors , il fera écho en vous. Ce qu'a vécu Judith O'Reilly vous le vivez ( ou vous l'avez vécu ). Non , vous n'êtes pas seule, et elle , elle en parle tellement bien.


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Judith O'Reilly se définissait jusqu'alors comme une journaliste et productrice de télé accomplie, une londonienne, une femme heureuse, une mère comblée, une amie très entourée, une fille attentionnée...
Par amour pour son mari, cette journaliste de 42 ans, mariée et mère de « presque » trois enfants (elle est enceinte de plus de 7 mois lors du déménagement) accepte de quitter Londres pour vivre dans le Northumberland, à 500 km au Nord-Est de Londres, dans une vieille maison sans confort, dans un village balayé par les vents de la côte, sans commerce ou presque, sans aucune connaissance sur place ...
Soudain, son quotidien vire au cauchemar, entre les travaux qui n'en finissent pas, l'arrivée d'un bébé, la fatigue perpétuelle, un mari souvent absent pour raisons professionnelles, la solitude, le froid, la pluie, l'absence de contact humain...

Le récit de ses péripéties campagnardes est parsemé d'humour mais il cache aussi un profond désarroi, qui ne peut laisser indifférent.
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En août 2005, Judith O'Reilly, journaliste londonienne, décide de suivre son mari dans le Northumberland, un comté éloigné de la ville si chère à l'auteur. de surcroît enceinte de son troisième enfant, elle va devoir s'habituer à un mode de vie totalement différent. Foire agricole, chasse, nuitée dans un château hanté, conduite sur la neige, cuisine traditionnelle... C'est une nouvelle dimension qui s'offre à elle. Elle se donne deux ans pour s'adapter et décider si elle restera, ou si elle repartira à Londres avec sa famille. Elle débute alors l'écriture d'un blog, dont le livre que j'ai entre les mains est issu.
J'ai apprécié cette lecture atypique, cette tranche de vie narrée avec beaucoup d'humour. On n'imagine pas comme la vie peut être différente à la campagne quand on vient de la ville. Ceci dit, j'irais bien vivre dans le Northumberland !
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Parce que j'en avais lu beaucoup de bien sur un blog (mais je n'avais pas noté lequel, la blogueuse qui se reconnaîtra m'en excusera), et que la couverture à base de bottes en caoutchouc me plaisait beaucoup, je me suis laissée tenter par ce livre léger.

Il s'agit donc de la publication papier du blog de l'auteur, "contrainte" de "s'exiler" à la campagne pour suivre son mari qui ne rêve que de verdure, de chaumière et de grands espaces depuis des années. Or la pauvre journaliste-mère de famille débordée n'a pas le pied campagnard (ça se dit, ça ?) pour deux sous, et son univers à elle, c'est Londres, Londres, Londres.... Dur dur donc de s'acclimater quand il faut une heure de voiture pour faire un ravitaillement (quand monsieur n'a pas oublié de faire le plein d'essence), que les voisins pratiquent la chasse à courre, que les femmes du canton vous sont hostiles, et que vous devez vous occuper quasiment seule de trois enfants, dont un nouveau né, d'une mère malade, de travaux impossibles, d'un embryon de carrière renaissante, le tout pendant que monsieur se plaint de devoir travailler à Londres...

Un petit livre sympathique, où sourire et tristesse alterne (mais plus souvent sourire tout de même !). On imagine bien les sentiments de cette mère, ses difficultés, ses énervements, ses raz le bol.... On est soulagé de voir que parfois aussi, les choses ne sont pas si négatives que ça...

J'ai apprécié l'écriture simple, qui fait de ce livre une pure détente. le découpage journalier, ou blog puisque c'est de cela qu'il s'agit, avec des chapitres courts, donne un rythme léger et agréable. Bref, sans être une lecture révolutionnaire, une bonne lecture en cas de fatigue, et d'envie de léger ...
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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J'ai été déçue par ce roman, qui n'a pas réussit à me captiver un seul instant. Au point que j'ai écourté ma lecture à plus de la moitié.
Je n'ai pas accroché à la narratrice, qui écrit sous forme de journal. Ce sont des chapitres courts, c'est somme toute pas désagréable à lire mais franchement je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, ni à l'ambiance, à l'humour... Rien ne m'a plu dans ce livre, que je ne recommande pas.
Je mets deux étoiles, et encore je suis gentille ;)
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Un beau jour, on enroule dans plusieurs couches de papier de soie la fille que l'on a été... la fille de ses parents. Ah ! comme on l'admire au travers de ces étoffes légéres et multicolores, comme on pleure son trépas, debout sur la pointe des pieds pour la pousser tout au fond de l'étagère du haut. Puis , d'un cintre, on décroche la sage tenue bleu marine de maman, on la défroisse, on l'enfile. Nous voilà devenue la maman non seulement de nos enfants mais aussi de notre propre mère.
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Je ne crois pas qu'il existe un mot, ni qu'il en existera jamais un, pour décrire et exprimer l'émergeance soudaine de l'amour dans le coeur d'une mère. C'est comme sauter à bord d'un vieux canot en amont de rapides : on tangue et on tourbillonne autour des rochers, on ouvre grand les yeux devant l'arc-en-ciel et le grand déversement des eaux qui ne figurent sur aucune carte, et on plonge - mais au lieu de sombrer dans l'écume bouillonnante des chutes, voilà qu'on s'élève, très haut, toujours plus haut.
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Le déménagement prochain signifie qu'il va falloir emballer ce que contient cette maison-ci... Gloire à Playmobyl ! Qui a inventé les Playmobil ? Qui a eu cette brillante idée de créer un jouet se présentant sous la forme de milliers de petits morceaux ? Je me dis que si nous en laissons derrière nous, quand nous reviendrons, dans cinq mois, les souris auront peut-être construit un drakkar.
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Alors que je m'acroupis à côté de Celui-de-quatre-ans [ son fils ] en pyjama afin de veiller à ce qu'il se brosse les dents, il me regarde dans le fond des yeux : " Quand je serai grand, je me marierai avec toi. " Après un silence, il rajoute: " Si tu es encore vivante."
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Il a dû arriver un moment où j'ai cessé de me regarder dans le miroir. Je jure que je n'ai jamais vu ces rides se former, ces joues pendouiller, ces cuisses s'épaissir, ces cheveux virer au gris terne. Les miroirs se détournaient-ils en reconnaissant mes pas ? Et ne les trouvant pas, me disais-je : " Bof ! Ça doit aller"?
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