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Hanshichi mène l'enquête à Edo tome 2 sur 2

Karine Chesneau (Traducteur)
EAN : 9782809700404
252 pages
Editions Philippe Picquier (22/05/2008)
3.27/5   33 notes
Résumé :
Plein de bienveillance mais aussi de malice, Hanshichi est un détective de l'ancien temps qui sait démêler le vrai du faux, démasquer les secrets des jeunes geishas et les entourloupes des fantômes. Car dans le Japon du XIXe siècle, il arrive qu'une mystérieuse coquette en kimono se transforme en énorme chat noir, que les monstres de foire courent les rues où s'escrime un meurtrier à la lance, à moins que l'ombre maudite de la fille du marchand de saké ne vous accom... >Voir plus
Que lire après Hanshichi mène l'enquête à Edo, tome 2 : Fantômes et kimonosVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Sherlock Holmes en kimono

Avez-vous croisé une mystérieuse jeune fille en kimono blanc et à motifs oeillets ?
L'agent du gouvernement shôgunal Hanshichi de Kanda vous saurait gré de le renseigner.
En effet, ce dernier se demande à qui peut bien correspondre cette silhouette évanescente et lui permettrait de mener à terme l'une de ses nombreuses enquêtes.
Vous n'avez vu personne ? Ne vous inquiétez pas pour lui. le vieil Hanshichi, dont la perspicacité et la malice ne sont plus à prouver, élucide les énigmes qu'on lui propose avec une facilité aussi déconcertante que Sherlock Holmes.
Dans ce recueil, il se propose de vous raconter six enquêtes. Vous y croiserez non seulement l'ombre de cette jeune fille sanguinaire avide de vengeance mais également le chemin d'un étrange meurtrier à la lance, d'un maître fauconnier qui a perdu son faucon dans une maison de plaisirs ou encore d'une mystérieuse coquette qui se transforme en énorme chat noir.
Dans la ville d'Edo au 19ème siècle (aujourd'hui Tokyo) , les traditions et coutumes se mêlent encore aux légendes fantastiques et permettent aux fantômes de semer la pagaille. Mais il en faut davantage pour mettre à mal les qualités de discernement du vieux détective..

Okamoto Kidô est considéré comme le fondateur du roman policier nippon à l'époque d'Edo où le shogunat Tokugawa règnait sur le Japon (1603 à 1868). Même si les enquêtes présentées ici sont très imprégnées du folklore et des traditions japonaises, on ressent l'influence de Conan Doyle dans la création du personnage de Hanshichi. Une nouvelle est d'ailleurs très fortement inspirée par "Les hêtres rouges".
Ce recueil à la fois divertissant et instructif, parfois cocasse mais aux intrigues pas forcément mémorables se laisse déguster avec une bonne tasse de thé sencha.
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Fantômes et kimonos est un recueil de six nouvelles policières dans lesquels Hanshichi, enquêteur à Édo, fait le récit de quelques affaires qu'il a élucidé et d'autres qu'on lui a relaté. Durant l'ère Ansei (1859), Hanshichi enquête notamment sur la disparition d'un faucon, crime extrêmement grave qui peut entraîner la peine de mort du voleur et des complices, d'autres évoquent des manipulations ou escroqueries mêlant geishas, petit peuple, mauvais sorts, rites religieux et pseudo-fantômes. Les enquêtes ont l'intérêt de décrire les moeurs du XIXéme siècle encore dominé par le shogunat, la cruauté des châtiments et met en valeur les talents de déduction de Hanshichi, mais le nombre de personnages et la complexité de certaines enquêtes ne m'ont pas permis de retenir grand chose de ces nouvelles que j'ai rapidement oubliées sitôt le recueil terminé.
Des nouvelles intéressantes sur le mode de vie et la mentalité et des moeurs japonais mais trop vite oublié.
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Hanschichi est enqueteur et quand il racontre ses enquêtes c'est assez prenant. de plus parfois il faut avouer c'est assez sidérant et à d'autre moment drôle.

Ce petit receuil est assez agréable, même si on se perd un peu dans le monde japonais. heureusement les * sont là pour nous aider.
Il faut avouer que ces petites enquêtes ont un petit goût de Sherlock Holmes sans pour autant en être une copie.

Un bon moment de lecture.
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Des petites énigmes en terre japonaise au XIX ème. J'ai beaucoup aimé jusqu'à retrouver dans l'une, une intrigue de Sherlock Holmes.... L'auteur était un grand admirateur de Conan doyle et cela se retrouve parfois.
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Plein de bienveillance mais aussi de malice, Hanshichi est un détective de l'ancien temps qui sait démêler le vrai du faux, démasquer les secrets des jeunes geishas et les entourloupes des fantômes.
Car dans le Japon du XIXe siècle, il arrive qu'une mystérieuse coquette en kimono se transforme en énorme chat noir, que les monstres de foire courent les rues où s'escrime un meurtrier à la lance, à moins que l'ombre maudite de la fille du marchand de saké ne vous accompagne, le soir, avec de sanguinaires appétits de vengeance. Autant d'énigmes que notre Sherlock Holmes nippon réussit à élucider dans l'ancienne ville d'Edo aux pittoresques coutumes, en nous contant au passage maintes anecdotes sur les traditions, les fêtes, les usages et les plaisirs de cette époque où les fantômes n'étaient jamais bien loin. Petites histoires policières dans le Japon du XIX eme siècle. Si les personnages ne sont pas trop approfondis, les petites scénettes permettent de bien décrire la vie les croyances et coutumes du pays. C'est bien écrit, sympathique
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Selon les explications de la femme, pour dresser son chaton blanc, Tomizô attisait les cendres du long brasero et posait dessus une plaque en cuivre. Une fois celle-ci bien chaude, il ficelait l’animal avec une cordelette de chanvre et le suspendait au plafond de façon à ce qu’il puisse tout juste poser les quatre pattes sur le métal. Alors le chat, surpris par la chaleur, relevait alternativement les pattes de devant et de derrière avec agilité. A ce moment-là, Tomizô se mettait à jouer du shamisen. Bien sûr, au début, il suivait le mouvement des pattes pour pincer ses cordes en rythme, mais une fois habitué, c’est l’animal lui-même qui les soulevait avec régularité. Au bout d’un certain temps de dressage, le chat finissait par relever les pattes naturellement à la moindre note de l’instrument de musique, qu’il soit sur une planche ou sur un tatami. On dressait toujours ainsi les chats qui dansaient en musique dans les baraques foraines, et Tomizô avait mis deux mois pour obtenir ce résultat avec son chaton.
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Quant aux comédiens ambulants du nouvel an, les meilleurs opéraient en nombre dans la Ville haute où se trouvaient quantité de propriétés de samouraïs ou de marchands, d'où leur surnom de "manzai des demeures" Depuis l'ère Meiji, ce principe des "demeures attitrées" a disparu, et le nombre de ces saltimbanques ne fait que diminuer d'année en année (...)
- Chaque duo était patronné par une unique demeure ?
- Oui, il était convenu qu'il ne devait jamais passer le seuil d'une autre maison de samouraï ou de marchand. Les manzaïs sejournaient plusieurs jours à Edo, se produisant dans leurs demeures attitrées avant de rentrer directement chez eux. Ceux qui allaient d'une maison à une autre étaient méchamment traités de comédiens mendiants.
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En tant que femme non directement impliquée, Osugi risquait l'exil. Pour avoir capturé puis vendu un faucon, crime impardonnable, Yoshimi Senzaburô était forcément passible de la peine de mort. Mitsui Kinnosuke, qui avait passé la nuit dans un bordel et laissé échapper l'oiseau dont il avait la garde, n'avait d'autre choix que de se faire seppuku.
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En cette soirée automnale résonnait un tambour de la secte Nichiren qui rythmait l'hommage au Sûtra du Lotus de la Loi suprême. Tandis que je prêtais une oreille attentive, ces sons pourtant coutumiers me plongèrent dans une sorte de mélancolie, s'harmonisant à la perfection avec la saison.
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A l'époque Edo, tuer une grue était considéré comme un crime et l'auteur encourait la peine de mort ou le supplice de la croix.
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