La réalisation du silence intérieur est un indice de l'évolution des êtres. Seul celui qui, grâce à la connaissance des vérités initiatiques, a su mettre de l'ordre en lui-même, réalise le vrai silence. Et non seulement ce silence lui ouvre les portes de l'illumination, mais il est lui-même une source de bénédictions pour toute l'humanité.
Dans le plan physique, il est facile d'obtenir le silence, il suffit de fermer la porte, les fenêtres ou de se boucher les oreilles. Mais nous ne parlons pas ici du silence extérieur. Bien sûr il est nécessaire, indispensable, dans la mesure où il donne les conditions pour réaliser l'autre silence, le silence intérieur, celui des pensées et des sentiments, ce qui est beaucoup plus difficile. Parce que c'est là surtout, dans le for intérieur, qu'il y a du bruit, des discussions, du remue-ménage, des explosions.
Ce silence n'est pas une inertie mais un travail intense qui se réalise au sein d'une parfaite harmonie. Il n'est pas non plus un vide, une absence, mais une plénitude comparable à celle qu'éprouvent des êtres unis par un grand amour et qui vivent quelque chose de tellement profond qu'ils ne peuvent l'exprimer par des gestes ou par des mots. Le silence est une qualité de la vie intérieure.
Le silence est une qualité de la vie intérieure.
Le véritable silence n'est pas un vide, une absence, mais une plénitude comparable à celle qu'éprouvent des êtres unis par un grand amour et qui vivent quelque chose de tellement profond qu'ils ne peuvent l'exprimer par des gestes ou par des mots.
Malheureusement, quand on essaie d'expliquer aux humains qu'il est dans leur intérêt de réaliser ce silence intérieur, et qu'on leur donne même les méthodes pour y parvenir, ils n'écoutent pas, ils ne comprennent pas, et ce bruit qu'ils gardent en eux se reflète dans toute leur conduite, qui est désordonnée, cacophonique.
Clip biographique d'Omraam Mikhaël Aïvanhov