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3,6

sur 309 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Que dire ? Lamentable. Les déformations sont beaucoup trop nombreuses et la thèse semble aussi peu philosophique que les interventions télévisées de cet homme. Qu'il se reconvertisse dans le journalisme. Et encore, on s'en passerait bien.
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Le livre est assez confus conceptuellement. L'analyse historique est orientée mais cela n'est pas vraiment négatif en philosophie. Elle est surtout très biaisée, de nombreux contre-sens historiques sont présentés et il est navrant que ce chroniqueur soit si apprécié de la population.
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Mais quelle déception! Je me suis laissé tenter par le titre: Cosmo, vers une sagesse sans morale; ainsi que par le prix du meilleur livre de philosophie de l'année. Eh bien, dès le premier chapitre, je n'en pouvais plus des répétitions, des précisions pour redire cent fois la même chose. J'ai alors lu un peu en diagonale, puis sauté quelques pages, pour passé directement au chapitre suivant afin de voir si ce livre était ennuyeux comme ça tout le long. Eh bien OUI! Après cet aride échantillonnage, j'abandonne. Ce n'est pas de la philosophie; on dirait plutôt les réflexions personnelles de l'auteur dans un exercice de style fastidieux.
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Beaucoup d'informations disséminées dans une logorrhée souvent fatigante. Ce que préfère Michel Onfray c'est démolir quelques statues, mais surtout se regarder le nombril.
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Une grande déception. Je n'ai pas su trouver les mots pour exprimer ma déception après la lecture de ce pavé par trop indigeste, et d'une écriture lourde (je ne supporte plus ses « nous fait savoir »).
Le mieux qu'il est fait, et il fut excellent, c'est de revisiter l'histoire de la philosophie à l'université de Caen. Ici, il avait voulu nous vendre une proto spiritualité laïque de supermarché.

Lire Alain ! C'est vraiment un philosophe un peu trop mis à l'écart par les existentialistes de l'époque.
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150 pages de lutte vaine... j'avais pourtant apprécié Onfray dans les médias, sa démarche d'université populaire et ses prise de position sur tous les sujets... mais quelle déception ! Michel Onfray a en effet des avis sur tout, mais cela manque de profondeur et de rigueur. le titre même de Cosmos place la barre très haut... la chute n'en est que plus douloureuse... Bien sûr on sent parfois que ce professeur de philo, devenu essayiste populaire, s'appuie sur des connaissances réelles des thèse d'Epicure et de Nietzche, mais il ne leur rend pas service en les mettant au service d'une vision de la vie digne du café du commerce. La plupart des idées défendues dans le livre sur des sujets disparates tirés de l'expérience personnelle de l'auteur -artificiellement regroupées sous les thèmes Temps, Vie, Cosmos, Anima et Sublime- restent superficielles. Des idées simples, pourquoi pas, mais, comme le savent bien les ingénieurs informatiques, et Léonard de Vinci avant eux, "la simplicité est la sophistication suprême" : démontrer ou fabriquer des concepts simples suppose une réflexion éthique profonde, retranscrite ensuite simplement pour le commun des mortels. C'est le contraire qui est proposé ici : l'élégance d'écriture et d'expression indéniables font malheureusement et irrésistiblement penser au sophiste antique (extrait de définition wikipedia : " orateur et professeur d'éloquence de la Grèce antique, dont la culture et la maîtrise du discours en font un personnage prestigieux") ; cette définition colle, hélas, comme un gant, à Michel Onfray (en tous cas dans cet ouvrage). Enfin, ses avis sur tout sont non seulement peu étayés, mais aussi presque toujours construits sur la critique d'autrui et la certitude de la valeur a priori de sa propre opinion. La maxime socratique "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas" a été bien oubliée. On apprendra des chose essentielles à l'homme du peuple, telles que la façon de déguster des vins inaccessibles, sur la pousse du sipo matador dans la forêt amazonienne, sur laquelle Levi Strauss n'a pas jugé utile de rencarder l'auteur, sur les migrations des anguilles lucifères, sur les vers nématodes et le fumier spirituel...
autant d'ingrédients jetés en vrac, qui eussent pu former un vrai plat, avec un peu d'amour du lecteur et de technique culinaire... mais casimir ne pensait qu'à s'ébaudir, aboutissant à un gloubi-boulga indigeste destiné aux seuls "casimirus". Bien évidemment , je ne lirai pas non plus les deux volumes suivant ces 520 pages de Cosmos... et pour une réflexion éthique très accessible et néanmoins enrichissante, je renverrai pour ma part à Comte-Sponville, Alain, et bien sûr Montaigne, père de l'essai et exemple à suivre d'une réflexion critique universelle, personnelle, et néanmoins modeste...
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Cosmos : le témoignage effarant d'une malhonnêteté intellectuelle !

Que Michel Onfray ne soit pas une flèche en sciences, soit ! On le découvre à tour de bras dans ce premier opuscule d'une encyclopédie de pacotille (comment, d'ailleurs, peut-on parler d'encyclopédie lorsque l'on est à ce point éloigné des savoirs scientifiques acquis au cours des XIXe et XXe siècles ?). Peut-être le matérialiste hédoniste devrait-il compulser davantage de bouquins récents, ou simplement écouter une conférence d'Étienne Klein, de Pascal Picq ou de Pierre-Henri Gouyon ? Cela l'enrichirait probablement… Je souhaite expliciter mon propos par un infime échantillon d'exemples liés à la biologie évolutive, science tant massacrée par la plupart des philosophes français (d'ailleurs, Onfray égale Ferry quant à l'ampleur de l'ineptie, même si la nature de celle-ci est différente…). Selon l'encyclopédie onfrayienne, il semblerait que l'évolution de la biologie évolutive se soit arrêtée en 1871, avec la mal traduite « Descendance de l'homme » (cf. introduction de Patrick Tort dans « La Filiation de l'homme » de Darwin). En effet, Onfray parle de l'« Origine des espèces » (qu'il n'a pas tout-à-fait comprise, par ailleurs, même le seul et unique schéma du bouquin est demeuré abscons pour lui), il fait une brève allusion à Kropotkine et à l'entraide comme moteur de sélection, aborde d'une manière éhontément superficielle la « Descendance de l'homme », et puis… plus rien. Pour une encyclopédie, c'est un peu tronqué… Par exemple, il aurait pu se renseigner auprès de Stephen Jay Gould, dans son livre l'«Éventail du vivant», afin de comprendre que sa démonstration d'un obscur et improductif concept de vitalisme, la fameuse «volonté de puissance», ne tient pas la route : il n'y a pas une tendance naturelle à la complexification de la vie ! La meilleure réussite du vivant a été, est et restera les bactéries. S'il avait compris l'effet des limites (cf. livre de Jay Gould), il nous aurait épargné des phrases sur la volonté de la vie qui veut la vie que la veut… Licence poétique ? Soit, mais néant intellectuel… À la limite, que Schopenhauer et Nietzche puissent encore chercher à expliquer le monde par un concept mystérieux, même s'il est immanent, on peut le comprendre au vu des connaissances de leurs époques ; mais Cosmos date quand même de 2015…

On passera sur le fait que les bactéries sont des molécules (p. 183 de l'édition poche J'ai Lu) ; que les plantes représentent «un maillon essentiel pour comprendre le passage de l'inanimé à l'animé» (p. 182) ; que « sans les plantes, pas de vie possible (sic) » (p. 183) ; qu'Onfray semble oublier que, cinquante ans après «La Philosophie Zoologique» de Lamarck, parut un autre livre… «L'Origine des espèces» (Il l'a cité auparavant ? Ah oui, c'est qu'il devait être dans la lune…) ; que donc son explication des petites algues qui sortent de l'eau et «inventent des cellules qui s'allongent et rentrent dans la terre» s'avère archaïque ; que «les plantes s'avèrent sensibles à la biologie cellulaire, à la biochimie» (p. 189) (euh ?...) ; qu'Onfray lance plein d'affirmations sans en expliquer ni l'origine ni les arguments en leur faveur ou en leur défaveur ; qu'il annonce l'existence du «Pouvoir du mouvement des végétaux» de Darwin, livre de 1880, sans apparemment l'avoir lu (moi non plus d'ailleurs – pas celui-là – mais ce n'est pas grâce à Onfray que j'en connais ne fut-ce que le cent millième de la teneur…) (p. 190) ; que les végétariens mangent des végétaux parce qu'ils subodorent l'insensibilité des légumes à la souffrance, mais qu'ils se fourvoient car les plantes souffrent, comme en témoigne leurs comportements résultants de leur capacité à connaître leur monde environnant ; car «l'important n'est pas la modalité de la connaissance, mais la possibilité de la connaissance» (p. 191) – j'en déduis qu'il faut cesser de détruire tout système autorégulateur, comme les chaudières qui, via leur thermostat, ont une possibilité de connaissance (et peut-être ressentent-elles la douleur…) ! Qui sait d'ailleurs si ce ne sont pas les chaudières qui, au cours de leur évolution, n'ont pas tendu, avec moult effort, un de leurs câbles pour créer elles-mêmes leur thermostat ? Mystère de la volonté de puissance… Bon, trêve d'ironie, passons sur ces quelques âneries recensées sur à peine une dizaine de pages – et le livre en contient un sacré nombre, de dizaines de pages… On passera aussi sur un sot principe lucifuge qui manque cruellement de clarté ; sur le fait que «dans l'encéphale du citadin des mégapoles post-industrielles, on trouve toujours le microcerveau de l'anguille que nous fûmes un jour.» (p. 210) (et ça ne choque personne ?...) ; que «ce paquet de vie noire et sombre aux senteurs de boue putride qui résiste à la mort, il habite chacun de nos corps» (p. 222) – encore une licence poétique ? ; etc., etc., etc. le recensement des âneries, et l'explication de pourquoi ce sont des âneries, nécessiteraient l'écriture d'une encyclopédie de la sottise trois fois plus grande que Cosmos lui-même…

Donc, Onfray est en froid avec les sciences, quoi qu'il en dise (il se considère d'ailleurs petit-fils de Darwin… Pauvre Darwin ! on n'a pas toujours les descendants que l'on souhaite…). Certes, les sciences n'expliquent pas tout, et la vérissimilitude de certaines explications sont moins grandes que d'autres (cf. Karl Popper) – prétendre le contraire serait d'ailleurs méconnaître les méthodes scientifiques. Seulement on ne peut philosopher en faisant fi des sciences ! Et on lira avec plus de plaisir un Bertrand Russell ou un Arthur Koestler, ou même un scientifique qui se permet des réflexions philosophiques, au lieu d'un de ces multiples penseurs français confits dans leur scientofuge mélasse philosophique. Je ne pensais pas qu'Onfray appartenait (d'une manière qui lui est propre) à cette caste. Mais finalement, peut-on s'attendre à mieux d'un auteur qui écrit, après une probable longue, très longue réflexion épistémologique : «[…] un univers dont les lois nous échappent absolument.» (p. 182) On préfèrera les réflexions d'un Edgar Morin, bien plus constructives. Je n'ai d'ailleurs pas terminé Cosmos, m'arrêtant à la page 466 (je n'ai pas de temps à perdre avec de telles fadaises – tant d'autres auteurs méritent qu'on leur consacre un morceau de notre vie) ; mais à voir certains commentaires sur d'autres sites, relatifs au passage sur l'univers, dans lequel Onfray parle de trous de ver, de fontaines blanches et ignore qu'une année-lumière est une unité de distance et non de temps, je me rassure quant à ma décision de ne pas parachever la lecture (ayant moi-même une modeste formation de physicien, Onfray m'aurait probablement poussé au suicide de désespoir).

Mais avant d'arriver à un point plus crucial, j'aimerais ajouter encore sur la volonté de puissance qui, finalement, s'avère constituer le canevas entier du livre. Si le concept de Dieu «invite à la paresse mentale», tel que l'affirme l'auteur (p. 174), le principe de volonté de puissance applicable en toute chose et appliqué ad nauseum (nausée elle-même causée par la volonté de puissance, cela va sans dire), – ce principe ne sert à rien et n'explique rien, risquant lui-même de conduire à une paresse intellectuelle dans laquelle Onfray semble se cocooner…

J'en reviens à la malhonnêteté intellectuelle, accusation grave, surtout envers un philosophe qui affirme abhorrer vertement la malhonnêteté intellectuelle. Pourtant – et je ne me focalise que sur cet exemple puisque je maîtrise un peu mieux celui-là –, sa manière de cracher sur les antispécistes et de les rejeter sur base d'un article de Peter Singer est pour le moins honteuse. Selon Onfray, les antispécistes qui refusent l'établissement d'une frontière ontologique entre les animaux non humains et les humains, finissent, au bout de leurs ergoteries, par accepter, tolérer, voire promouvoir la bestialité (zoophilie). Onfray se justifie à l'aide de l'article «Amour bestial» de Peter Singer, publié dans les Cahiers antispécistes n°22, disponible en ligne. Or, à la lecture de cet article, on voit que Singer cherche à expliquer la nature du tabou sur la bestialité ! Il décrit un fait et tente de l'expliquer ; son article ne s'oriente pas sur le terrain de la prescription morale. On y lit d'ailleurs : «[…] nous sommes de grands singes. Cela ne rend pas les rapports sexuels entre membres d'espèces différents normaux, ou naturels […]» Onfray passe cela sous silence. La manière dont le philosophe malhonnête lynche Peter Singer, éthicien juif dont une partie de la famille a subi les camps nazis – selon Onfray, qui donne ce détail à des fins peu nettes… –, la façon dont il le discrédite est d'autant plus abjecte que le texte dans les Cahiers antispécistes faisait partie d'un dossier sur l'amour bestial, dans lequel se trouve un article de Estiva Reus réfléchissant sur l'épidermique réaction des gens à la lecture de l'article en anglais de Singer. On y trouve une citation d'un mail échangé entre l'auteur de l'article et Peter Singer, dans lequel l'éthicien, apparemment surpris par la réaction des gens, explique : «Mon intention en commentant le livre de Midas Dekkers était de soulever la question de savoir pourquoi les relations sexuelles entre humains et animaux qui ne sont pas imposées par la force, et qui ne causent ni blessure ni angoisse à l'animal sont encore universellement considérées comme inacceptables, en dépit de l'effondrement des tabous portant sur les activités sexuelles qui ne peuvent conduire à la procréation. Mon but était d'amener les gens à réfléchir à cette question, et non d'exprimer une position nette dans un sens ou dans l'autre concernant les contacts sexuels entre humains et animaux.» Il semblerait que Michel Onfray ait oublié de réfléchir… Cela se confirme avec d'autres amalgames et généralisations sur les antispécistes considérant les spécistes comme des néo-nazis envers les animaux non-humains, etc. On surprendra même Onfray à pseudo-critiquer l'ouvrage phare de Peter Singer, «La Libération Animale». Outre sa phrase dénuée de sens au possible : «les hommes sont des animaux non humains» (sic !) (p. 162), Onfray se permet l'adverbe «complaisamment» pour décrire la manière avec laquelle Peter Singer détaille les «prétendues recherches scientifiques» appliquées sur les animaux non humains (pas les hommes, rassurez-vous !). Ensuite, alors qu'Onfray nie la réalité d'expériences cruelles sur ces êtres vivants (hors quelques cas de sadismes perpétrés par des expérimentateurs peu nombreux), il écrit : «En revanche, la description de l'élevage industriel semble plus conforme à l'habitude qu'à l'exception.» (p. 364) Qui aura vu ses cheveux se dresser sur la tête ? Ce soi-disant philosophe se permet de démonter les arguments de Peter Singer sur base de «IL SEMBLE» ! Incroyable ! Navrant autant que dangereux : car Onfray ne manque pas de lecteurs, et nombreux, je suppose, n'y verront que du feu, comme moi je n'y vois sans doute que du feu lorsqu'il traite de domaines que je connais moins ! Et puis il nous lance encore une ânerie (pardon pour les ânes…) des plus monumentales : alors que les végétariens sont inconséquents sur le plan de la logique, les véganes sont plus cohérents mais, si tout humain adoptait la vie végane, l'espèce humaine serait menacée d'extinction parce que tous les vaches, veaux et cochons retourneraient à l'état sauvage, évolueraient et deviendraient d'atroces prédateurs de l'homme ! Si, si, lisez la page 384, par exemple. Soit Onfray est devenu un parfait crétin, soit il l'était déjà avant mais je ne m'en étais pas rendu compte…

Onfray, donc, démonte Singer et les antispécistes, il ne cesse de tisser des parallèles avec Hitler, le nazisme, la Shoah, il fait des amalgames, des généralisations assassines, il jubile en fracassant de sa verge pseudo-intellectuelle le crâne de tous ceux qui le débectent ! Singer en prend pour son grade… notamment par simplisme onfrayien. Car il y a un vrai simplisme onfrayien ! Caricaturer à ce point «La Libération animale», c'est cesser de penser ! Car le plus fort, c'est qu'Onfray mène une vie telle que la propose Singer ! Pas d'achat de viande pour soi, pas de commande de viande au restaurant, etc. C'est exactement ce que propose Singer, prônant la diminution de la consommation de chair animale afin de boycotter les systèmes d'élevages intensifs et ignobles ! Et le bouquin de Singer (plus de 500 pages en version poche chez Payot) est bien plus subtil, complexe et intéressant que le laisse croire la pensée balourde d'un philosophe ne disposant plus, semble-t-il, de toutes ses facultés mentales. le problème pour moi, c'est que Cosmos jette le discrédit sur tout l'oeuvre d'Onfray : je ne suis pas certain de son honnêteté par le passé, d'autant qu'il aborde des domaines qui me sont moins connus.

Alors, s'il vous plaît, gardez constamment votre esprit critique, même si vous avez affaire à un monstre de l'édition qui, sous cape de bonne conduite et d'honnêteté, peu néanmoins se moquer du monde.

En tout cas, une chose est sûre, et Pascal Picq ne me contredira pas : avec son livre Cosmos, Onfray a bien fait rire les babouins dans la savane !
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Les premières pages étaient prenantes, tendres, intimes, touchantes... et philosophiques. Une jolie philosophie, lumineuse, tournée vers le positif.
Puis, on change subitement de registre, et tout se mélange : les hérissons et les tziganes, le vin, le mysticisme... Un peu trop de mysticisme. Au point que cela devienne du grand n'importe quoi. Rapidement, ça tend davantage vers le délire que la philosphie. le délire n'est pas forcément inintéressant mais là, il est ultra égocentrique, et surtout : les mêmes propos se répètent sans cesse. L'auteur s'écoute écrire, sans égard pour le lecteur, et n'a pas conscience qu'il "radote". On passe rapidement de l'étourdissement à l'overdose.
Bref : grosse déception.
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Diatribe contre la logorrhée de MO.
Exemple : L'auteur expose sur six pages la vision du paradis de Jacques de Voragine et son interprétation de la montée du Christ vers Dieu (la Légende dorée, oeuvre majeure du Moyen Age chrétien). C'est pour l'épingler par rapport au matérialisme éclairé de Lucrèce. Un paragraphe aurait suffi au lieu de six pages. P374
Autre exemple
Les recettes biodynamiques fumeuses de Rudolf Steiner sont présentées sur sept pages, alors que là aussi, un paragraphe aurait suffi. P189
MO se gargarise de ses propres paroles, je le trouve assommant.
Avez-vous constaté qu'il n'y a pas de parenthèse dans le texte de MO ? N'importe quelle page de Cosmos peut être une ample parenthèse, excepté le récit de la mort du père tout au début.
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Que de mots et de phrases... Pour quelqu'un qui prône la transmission orale.
Cette "logorrhée" finit rapidement par nous ennuyer et n'arrive pas à cacher la faiblesse des arguments avancés.
Et puis commencer un tel ouvrage par la description d'une dégustation de champagne dont on cite les marques fait douter de tout ce qui va suivre.
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