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Andhrée Vaillant (Traducteur)Jerome Charyn (Préfacier, etc.)
EAN : 9782743619343
352 pages
Payot et Rivages (07/01/2009)
3.45/5   11 notes
Résumé :
À sa parution aux États-Unis en 1923, Monsieur Gros-Bidon fut présenté comme l'autobiographie anonyme d'un juge. Même s'il n'en est rien, le roman de Samuel Ornitz se fonde sur une réalité historique : l'implantation et la vie des émigrés juifs d'Europe centrale à New York. Meyer Hirsch, le narrateur, vient d'une famille juive russe très pauvre qui vit dans un taudis de Ludlow Street. Il fréquente l'école religieuse mais s'échappe dès qu'il le peut pour rejoindre l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ma motivation première en ouvrant Monsieur Gros Bidon était de lire un roman de Samuel Ornitz, un des « Dix d'Hollywood » convoqué en 1947 par la Commission sur les activités anti-américaines, comme Edward Dmytryk, et Dalton Trumbo. Le tort de Samuel Ornitz? Avoir soutenu des mineurs grévistes aux côtés de Dos Passos lors de l'Harlan County War, dans les années 30 et d'avoir milité à Hollywood contre le nazisme. Il refusa de dénoncer quiconque et écopa d'une année de prison. J'ai vu peu de films dont il était le scénariste ( Je me souviens vaguement des Déracinés avec John Wayne). Quant à Monsieur Gros-Bidon, (Haunch, Paunch and Jowl), sous titré "Comment devenir un Juif professionnel « , il fut présenté à sa sortie en 1923 comme l'autobiographie anonyme d'un juge.

Je me contenterais bien volontiers de reproduire ici l'excellente préface de Jérôme Charyn, intitulée « Les petits miracles de Meyer Hirsch », qui se termine sur ces phrases: « Monsieur Gros-Bidon possède toute la poésie rude et primitive de la rue. C'est un « road-novel » …qui ne quitte jamais le Lower East Side, et Meyer Hirsch est un picaro qui nous emmène sur des montagnes russes pour nous proposer des aventures pleines de punch et de surprises, comme si nous vivions le rêve de quelqu'un d'autre."
Il y a le New-York italien de Mario Puzo, le New-york afro-américain de Chester Himes, le New-York irlandais de Thomas Kelly. Le New-York juif de la Kosher Nostra est admirablement décrit dans Le roi des Juifs de Nick Toshes. Le roman d'Ornitz montre une autre facette du New-York ashkénaze. Meyer aurait pu prendre le chemin d'un Rothstein ou d'un Lansky, mais la clairvoyance du jeune garçon prendra vite le dessus et lui évitera de finir derrière les barreaux.
L'histoire de Monsieur Gros-Bidon débute dans un bateau qui emporte sa famille loin de la Russie des Tsars. Meyer, surnommé Ziegelle (ma bien-aimée petite chèvre) est né dans la cale du voilier où il a été allaité par une chèvre. Comme tous les nouveaux arrivants, la famille Hirsch survit ensuite dans les taudis du Lower East Side, au milieu d'autres juifs venus d'Europe centrale. Avant de devenir le Gros-Bidon, ce juge grassouillet et corrompu, en cheville avec la mafia, Meyer est un enfant des rues. Certes il va à l'école publique et au cheder, mais il préfère de loin traîner avec sa bande, affronter les Irlandais, et faire son apprentissage de magouilleur. La figure tutélaire de Meyer est son oncle Philip, qui a très tôt décidé qu'il ne serait le larbin de personne. Meyer veut lui aussi passer de l'autre côté, devenir un Américain prospère en faisant carrière dans le droit: «Je suis avocat, politicien, champion du ghetto et membre d'une douzaine de loges, associations et sociétés de bienfaisances juives. Je suis devenu un Juif professionnel pour rivaliser avec l'heureux politicien irlandais dont le principal capital est d'être un Irlandais professionnel… »

Monsieur Gros-Bidon est un bon roman d'apprentissage qui s'inscrit dans le Courant de conscience. Ornitz fait de Meyer le narrateur de son histoire, cru, cynique, athée. Le roman est aussi un excellent témoignage sur le Lower East Side des années 30, et sur l'évolution d'une population qui, née sur le sol américain, veut rompre avec l'histoire de ses parents et de ses grands-parents. « Meyer, nous n'avons rien non plus derrière nous. C'est donc à nous de devenir des ancêtres », lui déclare son oncle Philip, et c'est ainsi que naîtra Gros-Bidon, prospère, véreux, bénissant le roi dollar.
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On m'a vendu ce livre comme un chef d'oeuvre, j'avoue je suis plus mitigée.
Mais alors que nous raconte : Monsieur Gros-Bidon
A New York, dans le East Side, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, les tribulations d'un jeune émigré juif de Russie, dans une ville et une Amérique qui se construit. Meyer Hirsch est un petit garçon débrouillard qui comprend très vite que l'instruction lui permettra de sortir de sa condition. Issu d'une famille modeste, il va beaucoup fréquenter la rue et les gangs.
Toujours à essayer de tirer le meilleur profit de chaque situation, Meyer va même fricoter avec le milieu ou plutôt les milieux avant de devenir magistrat. Mais New York est une ville où la corruption fait la loi…
Paru aux Etats-Unis en 1923, ce roman a pour cadre l'émigration des juifs d'Europe centrale à la fin du XIXe siècle et leur implantation dans le Lower East Side, au sud-est de Manhattan. Il décrit l'ascension sociale de Meyer Hirsch, le fils d'un juif russe pauvre qui, à force d'opportunisme et de manoeuvres douteuses, devient Monsieur Gros-Bidon, un juge corrompu. On aurait pu se croire dans « Gangs of New York » de Scorcese. Dans une ville cosmopolite en plain devenir où l'immigration est galopante, Ornitz nous entraîne sur les traces d'un jeune juif qui va vivre avec son temps et qui veut se faire une place dans ce nouveau monde. La grosse pomme est pourrie et c'est la corruption qui va guider les pas du héros que l'on n'arrive ni à aimer ni à détester. Et l'ennui fini par nous prendre dans ce récit trop lent et trop descriptif. Dommage car ce roman est aussi un très bon document sur le New-York des années 20-30 et de son effervescence. Et il aurai fallu d'un petit rien pour que je sois d'accord avec mon ami et que ce livre devienne aussi pour moi le chef d'oeuvre dont il me parler mais voilà Meyer Hirsch n'a pas su me séduire. Je suis restée sourde et incorruptible face à ses arguments.

Lien : https://collectifpolar.com/
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politique, mafia, pauvreté, réussite tous les ingrédients d'une histoire vraie dans une Amérique qui se cherche, qui se construit sur les hommes , les idéaux et les coups bas
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Monsieur Gros-Bidon [1923], par Samuel Ornitz, trad. de l'anglais [États-Unis] par Andhrée Vaillant [1932] : Paris, NRF, coll. « les Livres du jour », 1932, 292 p.
Réédition avec préface de Jérôme Charyn : Paris, Rivages, coll. « Thriller », 2005, 234 pp.

La traductrice, dans un avertissement liminaire, affirme qu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'un document « dépourvu de tout fard littéraire ». C'est peut-être beaucoup dire. On retrouve dans le livre de Samuel Ornitz bien des éléments très communs dans la production romanesque américaine. Mettons que c'est un roman réaliste, un bon roman réaliste, truculent, haut en couleur, et qui offre un tableau assez exact d'une partie de la société américaine. Assez exact, mais en partie périmé. le héros, qui conte lui-même son histoire, serait aujourd'hui [en 1932] en effet un homme d'un certain âge, et c'est surtout le New York d'il y a trente ans [1900] qu'il nous décrit ; mais cette description peut nous aider à comprendre le New York d'aujourd'hui.
Meyer Hirsch est né dans la cale d'un bateau d'émigrants et a grandi dans les taudis du quartier juif de New York. Il voit tout autour de lui parents et voisins crever de misère, et la vie lui donne de bonne heure de dures leçons, rendues plus claires encore par les commentaires de son entourage :
« Et chaque jour, Philip me met en garde : “Meyer, Meyer, rappelle-toi, celui qui travaille de ses mains est un homme perdu, un chien. Ne sois jamais un ouvrier. Laisse les autres travailler pour toi, c'est la seule bonne combinaison. C'est le travail du cerveau, c'est l'habileté qui enrichissent.” Et papa, se désignant lui-même comme un exemple horrible répète solennellement : “Ne sois pas un ouvrier – n'importe quoi d'autre – mais ne sois pas un de ces chiens d'ouvriers.” »
Mais l'influence du milieu familial est plutôt indirecte et le père de Meyer n'est dans son récit qu'une silhouette effacée et falote perdue parmi bien d'autres. « Un ouvrier et ses enfants sont des étrangers entre eux. le père s'en va, à son labeur pendant que les enfants sont endormis, et le soir il est trop fatigué pour faire autre chose que de se coucher afin d'être prêt à recommencer le lendemain dès le lever du jour.»
L'influence de l'école, aussi bien de l'école anglaise que de l'école juive, est peut-être encore plus restreinte que celle de la famille. le milieu d'élection du petit juif pauvre, c'est la rue :
« Un grand nombre d'entre nous n'étaient que des étrangers impatients, des hôtes momentanés dans la demeure paternelle. Puis venait le monde resserré, étriqué, de l'école publique. Les manières et les vêtements, le parler et les points de vue de nos maîtres commandaient notre respect et faisaient ressortir la mesquinerie, l'étrangeté et la grossièreté de nos familles et de nos foyers. Ensuite il y avait aussi les heures dures et cruelles de “cheder” (l'école juive) avec son atmosphère de superstition, et la crainte de châtiments. Et enfin notre existence des rues, cette vie délicieuse, hors la loi, bien à nous, riche en couleurs, la brèche par laquelle nous échappions à la discipline, à la contrainte et aux entraves de nos autres vies. »
Le petit Hirsch connaîtra toutes les ivresses de cette existence de bambin « outlaw ». Les interminables vagabondages, l'oeil aux aguets pour éviter les « policemen », les chapardages aux éventaires, les rixes qui dégénèrent en véritables batailles rangées avec les bandes rivales ; le danger, sans doute, mais aussi la variété, le mouvement, la vie, et les longues flâneries, et les périodes d'abondance... Comment le gamin qui a goûté de cette vie-là se résignerait-il à devenir un misérable manoeuvre tirant l'aiguille et suant par tous les pores de son corps ankylosé dans l'atmosphère humide et malsaine d'un atelier ! En grandissant, il continue, et du chapardage passe au vol et au meurtre. le gavroche devient gangster. Ainsi s'explique la formation des fameuses bandes qui terrorisent Chicago et bien d'autres villes. Et ceci n'est pas du tout du roman. Il suffit de se reporter à d'autres autobiographies, bien moins romancées que celle de Samuel Ornitz, notamment au « You can't win », de Jack Black, paru en 1926, pour comprendre comment se recrutent les apprentis gangsters. La plupart des compagnons de Meyer Hirsch entreront dans cette noble carrière, et quelques-uns finiront sur la chaise électrique.
Mais Meyer Hirsch est trop intelligent, son sens des réalités est trop aiguisé pour qu'il consente à courir de pareils risques. Il a compris qu'il y avait mieux à faire. L'activité d'une bande est presque toujours double. On vole, puis, pour se protéger contre les représailles de l'ordre public, on est amené à lier partie avec ceux qui détiennent les leviers de commande, les politiciens. Ils vous empêchent d'aller en prison, mais ils vous demandent en retour d'assurer leur réélection. Pendant la période électorale, toutes les bandes sont à l'ouvrage et c'est alors qu'il se commet le plus de meurtres généralement impunis. Meyer Hirsch se mettra du côté du manche. Au lieu d'être un vulgaire gangster, de la chair à revolver, il sera homme de loi et politicien. le livre nous met au fait, d'une manière assez décousue, des étapes rapides de sa carrière. Avocat d'affaires retors et recherché, agent électoral puissant et redouté, maître de tout un fief, puis juge et envoyant à Sing Sing des malheureux qui ne valent pas mieux que lui, enfin possesseur d'une fortune immense qu'il hérite de son oncle Philip, autre réaliste impitoyable, qui s'est enrichi en exploitant ses coreligionnaires et meurt d'un cancer a l'estomac au moment où il va pouvoir jouir de ses richesses. Mais, pour Meyer comme pour Philip, tous ces succès, honneurs, considérations, richesses, auront un arrière-goût de cendre. Meyer ne sera pas heureux. Au point de vue sentimental, il ne réussira pas à conquérir la seule femme qu'il aura vraiment aimée ; et, malgré tout son pouvoir, il est condamné à vieillir solitaire dans son bien-être faisandé en regardant se détacher de lui les jeunes générations... Cela, c'est, je crois bien, la partie romanesque de l'ouvrage. Les millionnaires du pays des dollars ont-ils tant de regrets sentimentaux ? Et puis Meyer et son oncle Philip s'enrichissent trop rapidement, trop facilement. On dirait à les voir et à les entendre qu'il suffit d'être dur et méchant pour que les dollars courent après vous. Ce n'est pas si simple. Il est vrai qu'ils vivent tous les deux dans la période ascensionnelle de la prospérité américaine et bénéficient de son élan. Il est vrai aussi que le texte américain a peut-être subi des mutilations qui expliqueraient certaines incohérences. Nous n'avons pas eu la possibilité de comparer l'original et la traduction, mais certains indices font soupçonner que ladite traduction n'est pas meilleure que les autres. Ainsi la 6e partie, page 238, porte en épigraphe cette surprenante citation :
« Et serions-nous assis sur le trône le plus élevé du monde que nous serions encore assis sur notre propre queue. »
Montaigne
Qu'est-ce à dire ? Montaigne aurait-il été un darwiniste avant la lettre, un darwiniste assez enragé pour assimiler les hommes à des singes, et à des singes à queue prenante ? Ou bien est-ce que... Mais ce serait une singulière et difficile acrobatie ! Mais point n'est besoin d'avoir recours à ces hypothèses affolantes, si l'on se rappelle que Montaigne a tout simplement écrit que sur le trône le plus élevé du monde « nous ne sommes jamais assis que sur notre cul ». Seulement cette phrase a été traduite en anglais par Samuel Ornitz, et Mme Andhrée Vaillant, au lieu de se reporter au texte des « Essais », a tout simplement fabriqué du Montaigne en retraduisant, plutôt maladroitement, l'anglais d'Ornitz. Il est vrai qu'elle peut avoir une excuse : elle a sans doute cru que Montaigne était un Américain (1).
Les Primaires, n° 34, octobre 1932

(1) Ce détail n'a pas échappé à l'attention de l'éditeur Rivages. Celui-ci reproduit cette fois la citation de Montaigne, adaptée en français contemporain par Pierre Michel (Paris, le Livre de Poche, 1972) : Si, avons-nous beau monter sur des échasses, car sur des échasses encore faut-il marcher de nos jambes. Et au plus élevé trône du monde, si nous ne sommes assis que sur notre cul. (« Essais » III, XIII).

Note complémentaire à la réédition de 2005
Samuel Badisch Ornitz était né le 15 novembre 1890 à New York. Fils d'immigrés polonais d'origine juive, il s'inspira de son enfance dans le Lower East Side pour écrire, par nécessité financière, à l'âge de 32 ans, « Monsieur Gros-Bidon ». Il fut, à Brooklyn, travailleur social, membre de la Société pour la protection de l'enfance, puis représenta pendant cinq ans la « New York prison association » à la maison d'arrêt de Tombs.
En 1928, encouragé par Herman Mankiewicz, il devint scénariste, notamment à la Paramount. Après la Seconde Guerre, ses positions anti-maccarthystes lui valurent le triste sort de figurer sur la fameuse liste noire et sur celle dite des « dix d'Hollywood », avant d'être condamné à un an de prison pour avoir refusé de dénoncer des sympathisants communistes et pour avoir défendu son droit au silence. En prison, atteint d'un cancer, Samuel Ornitz a consacré son temps à l'écriture de romans. Son dernier livre, « Bride of the Sabbath » (1951), est un roman historique sur la manière dont les deux premières générations de Juifs américains furent confrontées à un problème identitaire. Ornitz mourut en 1957 d'une hémorragie cérébrale.
Avec la réédition de « Monsieur Gros-Bidon » chez Rivages, en mars 2005, l'éditeur ou le préfacier Jérôme Charyn nous informe qu'à sa parution aux États-Unis, en 1923, le livre « fut présenté, pour des raisons commerciales, comme l'autobiographie anonyme d'un juge. Même s'il n'en est rien, ajoute-t-il, le roman de Samuel Ornitz se fonde sur une réalité historique : l'implantation et la vie des émigrés juifs d'Europe centrale dans le Lower East Side à Manhattan. » À la lecture de la critique que Régis Messac (1932), on notera que celui-ci ne s'est pas laissé abuser par le prétendu caractère autobiographique du récit, émettant un doute sur son authenticité et soulignant le caractère romanesque d'une partie du récit.
Le journal de Quinzinzinzili, n° 3, août 2008, pp. 21-23

Lien : https://www.regis-messac.sit..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Parmi ceux du ghetto, Arum représente une espèce nouvelle d'enfant juif. Il est venu des Balkans avec sa famille. En premier lieu les voisins croyaient que ni lui, ni ses parents n'étaient juifs parce qu'ils ne parlaient pas le yiddish. Leur langage usuel était le ladino, un mélodieux castillan mélangé d'hébreu et de bribes de ce dialecte universel qu'on parle dans les ports de la Méditerranée. C'était la langue de nombreux juifs espagnols qui, lorsqu'ils furent expulsés par l'Inquisition, l'emportèrent dans les Balkans et les ports méditerranéens où elle a survécu jusqu'à nos jours...
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Monsieur Gros-Bidon possède toute la poésie rude et primitive de la rue. C'est un "road novel"... qui ne quitte jamais le Lower East Side, et Meyer Hirsch est un picaro qui nous emmène sur des montagnes russes pour nous proposer des aventures pleines de punch et de surprises, comme si nous vivions le rêve de quelqu'un d'autre.»
Jerome Charyn (Extrait de la préface)
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Meyer, nous n'avons rien non plus derrière nous. C'est donc à nous de devenir des ancêtres
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Vidéo de Samuel Ornitz
Excerpt of screenwriter Sam Ornitz's testimony before HUAC, October 1947 (unfriendly witness)
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