C'était le temps où le paquet de Camélia coûtait deux euros cinquante, juste avant que ça n'augmente !
Une lecture attentive est indispensable …
Un album carré … copieux, plus de 180 pages fournies …
Vingt chapitres … séparés par une page noire pour se vider la tête …
Le cadrage classique, neuf cases par page de taille identique … racontant l'histoire …
Cases à suivre …
Parfois linéairement …
D'autres fois deux cases par deux cases en verticale pour montrer l'action …
Ou encore pleine page, neuf cases représentant la scène pour nous montrer l'ambiance …
Ou juste une petit case perdue au milieu d'une page … pour les moments de calme, où on reprend son souffle …
Plus perturbant, trois colonnes de trois cases à lire verticalement … pour raconter trois moments de l'histoire qui s'emballe …
C'est la grande originalité de ce roman graphique hors norme.
Le scénario en lui même est plus classique, une histoire de femme, qui prise dans la spirale de la violence … on ressent le poids des bandes, des règlements de compte … en fait toujours plus … et la prise de conscience que les autres ont une famille, tout comme elle … et qu'il va peut être falloir choisir … si on le peut encore!
Commenter  J’apprécie         60
On va plonger dans un univers bien glauque à travers le métier d'une femme dénommée Ginger, mère de famille à ses heures perdues et qui s'adonne à une double vie. Elle fait des tournées pour récupérer de l'argent qu'un usurier a prêté à de pauvres gens qui seront malmenés. On éprouve aucune sympathie pour cette héroïne qui ne regrette pas du tout ce qu'elle fait de mal. Il est vrai que le sujet ne m'a guère inspiré.
Objectivement, la mission est remplie mais subjectivement, j'ai du mal à capter mon attention. le format sera à l'italienne avec une véritable audace dans certaines cases malgré les 9 vignettes de rigueur dans chacune des 185 pages. Comme dit, il faut aimer le sujet. On va regretter amèrement les huissiers de justice.
Commenter  J’apprécie         40
Ginger a deux vies. La journée, son métier est de récupérer l'argent pour un usurier et peu importe si cela doit se faire dans la violence ! le soir, elle est une épouse presque modèle et une mère tendre et affectueuse. Pas si simple de faire la part des choses ! et c'est même de plus en plus difficile !
C'est un beau portrait de femme. On voit apparaitre petit à petit les fissures dans la carapace de Ginger, un personnage pas si inhumain qu'on peut le croire au départ. le récit est noir et rendu encore plus sombre par les illustrations bien adaptées. J'ai beaucoup aimé !
Commenter  J’apprécie         10
Une histoire atypique, souvent racontée à la première personne, que certains prendront plaisir à recommander.
Lire la critique sur le site : BDGest
La femme est une louve pour la femme.
Dans le 167e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Les derniers jours de Robert Johnson que l'on doit à Frantz Duchazeau et qui est édité chez Sarbacane. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album La forteresse volante que l’on doit à Lorenzo Palloni pour le scénario, Miguel Vila pour le dessin et qui est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Yougo, un conscrit casque bleu que l’on doit à David Cénou et aux éditions La boite à bulles
- La sortie du quatrième tome de la série Wild West, un tome baptisé La boue et le sang que l’on doit au scénario de Thierry Gloris, au dessin de Jacques Lamontagne et qui est éditée chez Dupuis
- La sortie de l’album Le grand large que l’on doit à Jean Cremers et qui est édité chez Glénat
- La sortie de l’album Suzanne, album de Tom Humberstone consacré à la joueuse de tennis Suzanne Lenglen, un titre paru chez Ankama
- La sortie du troisième tome de l’intégrale Valentina l’on doit à Guido Crepax et aux éditions Dargaud
+ Lire la suite