Toujours en route vers les marécages d'Enzulie et en quête de la substance Aâma, la petite équipe finit par retrouver l'un des scientifiques; Rajeev.
Est-il encore en mesure de contrôler Aâma? Que pourrait-il révéler à Verloc sur le mystère qui plane autour de la mystérieuse fillette, sosie de sa fille Lilja?
Quelle est cette créature qu'il fuit, mi-homme, mi-robot ?
Verloc et sa fille deviennent des éléments majeurs dans cette énigme. Lilja est pure et pourrait servir un projet .
Ce projet incroyable semble bien dangereux, et nous alerte sur les dangers de la haute technologie, du tout connecté, de l'absence de pensées autonomes.
Ce troisième tome entre dans des considérations que j'ai eu, je l'avoue, un peu de mal à suivre mais j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt l'odyssée de Verloc dans l'univers complexe et onirique que lui sert aâma.
Si certains points sont plus clairs, d'autres ne font que s'obscurcir, je me réjouis de découvrir l'ultime tome de cette série très riche et décidément très réussie.
Troisième volet des aventure de Verloc Nim, ce tome est une errance dans le domaine de l'étrange, du fantastique et du merveilleux, une "De l'autre côté du miroir" à la sauce "Science fiction", plein d'invention, de créativité, d'imagination.
Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris. Au prise avec Aâma, chaque membre du groupe encore en vie subit un retour dans son passé.
La frontière temporelle semble perdue.
Alors que ceux qui le peuvent reprennent leurs esprits, une nouvelle attaque de plante-animaux mutants a lieu...
Ce tome commence à expliquer les raisons de l'expérience et son lieu très fort avec le héros, son passé, sa famille, son travail.
Une explication assez complexe alors que notre personnage continue de survivre, sans trop d'explication dans ce décor terrifiant où l'homme est devenu la proie de la nature. Brrrr
[Chronique commune aux quatre tomes]
En quatre tomes, voilà une histoire complète de science-fiction, bien menée et originale. Alternant les lieux et les périodes, le récit n'est pas toujours évident à suivre mais toujours surprenant par ses personnages et ses rebondissements. Surtout, les décors et les créatures (de nouvelles formes de vie sur une planète en terraformation) sont d'une grande richesse et d'une grande créativité. Ca m'a fait penser, surtout le quatrième tome, à Akira, quand cette vie devient exhubérante, incontrôlable, emplit les pages sans laisser de place aux dialogues, et comme dans l'oeuvre d'Otomo j'ai trouvé ça à la fois superbe mais trop délirant et déstructuré (au détriment de l'histoire) pour pleinement y adhérer.
A lire et à admirer en tout cas !
C'est à la fois le miracle et l'horreur de ces habits autonettoyants. Ils effacent aussi bien les petites tâches du quotidien que les éclaboussures de sang.
- Les humains m'ont créé. Je n'ai rien créé du tout... Les humains rêvent... Moi je n'ai que ma raison...
-Mh... Je vois... La raison comme une camisole de l'esprit...
des cliquetis frénétiques....
Qui a écrit 1984