Dylan Stark, tome 9 : La marche des bannis

Une tribu Cheyenne va être chassée de sa réserve et contrainte de s'exiler pour une autre réserve. C'est le début d'un exode à marche forcée, encadrée par l'armée. Dylan Stark, avec le sang cheyenne qui coule dans ses veines, va se proposer comme intermédiaire et porte parole de cette tribu, ce qui n'est pas du goût du capitaine de l'escadron chargé de cette besogne.
Un fois de plus l'écriture de Pierre Pelot, que personnellement dans cette série je trouve inspirée par Steinbeck, fait des merveilles. Il nous crée une ambiance, faisant ressortir les espaces traversés, la nature, mais aussi les caractères, les tensions entre les protagonistes, et les scènes d'action, distillées parcimonieusement, sont toujours fortes et intenses. Ce roman est court, comme tous les autres de la série, c'est vite lu, l'histoire est assez simple dans son déroulement, mais chargée d'images, de regards, de temps d'attente et de tension. le héros tient son statut avant tout pour ses valeurs, et assez peu pour ses prouesses viriles. Et c'est d'une efficacité et d'une force redoutables, les valeurs sont belles et l'émotion est au rendez-vous. L'histoire est assez simple, et elle nous bouleverse. Celle-ci particulièrement.
Cette série est vraiment étonnante par sa qualité, Je vous la conseille sans retenue, et pas seulement pour les amateurs de western, on est ici assez loin du genre tel qu'il était présenté dans le cinéma de l'époque.
Ma route avec Dylan Stark ne va sûrement pas s'arrêter là…