En ouvrant ce troisième tome des aventures de notre Héros Gilbert, je ne vous cacherai pas que j'avais une certaine appréhension, n'ayant pas vraiment trouvé les deux tomes précédents passionnants, sans pour autant les avoir trouvés détestables (voir les critiques que j'en ai fait). Mais, voilà t'y pas que, passé le long résumé et le 1er chapitre qui, en plus de répéter ce que l'on savait déjà, sont tirés de la même veine d'humour de basse qualité que les précédents tomes susnommés, tout s'améliore.
L'humour, déjà, est meilleur, moins lourd, toujours pas de quoi se tordre de rire, mais ça fiche quand même bien la banane.
Ensuite, l'histoire, qui dans le second tome n'était pas des plus passionnantes (je dirais presque secondaire, mise de côté), et dans celui-ci bien plus intéressante, plus plaisante à suive.
Et enfin, j'émettrais un coup de coeur tout particulier aux critiques à peine masquées (voir pas du tout) sur notre propre société et nos politiques dont il parsème ce récit sans toute fois en abuser et toujours avec une pointe d'humour.
En résumé, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre, après avoir lu ce 3eme volume, je ne regrette pas d'avoir persisté dans la lecture de cette série et j'ai même hâte de me plonger dans le suivant ; en espérant que l'auteur soit resté sur ce style et qu'il ne soit pas bêtement revenu à celui des deux premiers, bien évidemment !
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Il ne songe même pas au suicide, il a dépassé ce stade, il est trente étages en dessous du trente-sixième dessous. C’est tous les jours qu’il se suicide. Il est un suicidé de tous les instants, encore vivant par pure distraction, ou pure connerie, ou pure gentillesse pour nous permettre de poursuivre notre histoire. Il est bien bas.
Le sale type est bel homme, il faut croire, et toute femelle héroïque de ces horizons rêve d'occuper des nuits entières la queue devant sa porte - pour, une fois la porte passée, ma foi, évidemment.
Où nous nous dirigeons, à travers ce "CHAPITRE TROIS" sans en avoir l'air, vers le quatrième. Ce sont ses détailles, supposés insignifiants, qui font pourtant que la littérature avance.
Immense Pierre Pelot, avec plus de 200 livres en 53 ans d?écriture : littérature générale, science-fiction, policiers, romans noirs, récits fantastiques, BD, théâtre, contes, sagas... L'auteur était à Poirel le 7 octobre pour un entretien aux côtés de Françoise Rossinot autour de son dernier roman, "Braves gens du Purgatoire" (Éditions Héloïse d'Ormesson).