Quand on ne sait pas où donner de la tête dans le domaine des médecines douces, il devient difficile de démêler le vrai du faux. Grâce à ce livre et à ses propos étayés de références scientifiques, nous pouvons faire le choix de tester des médecines douces vérifiées dont le résultat sera positif.
Mais l'auteur ne se limite pas qu'à cet unique choix. Il propose aussi des médecines dont le résultat est plus mitigé, voire négatif. Cela permet de casser les préjugés et de présenter les médecines douces sous leur vrai jour : rien n'est miraculeux.
Il y a énormément de sujets traités dans ce livre : apucunture, troubles intestinaux, migraine, en passant par les maladies plus graves et les maux du quotidien.
Ce livre répond avec certitude à des attentes de plus en plus nombreuses quant à l'utilisation de médecines moins conventionnelles.
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Qu’elles soient naturelles, traditionnelles ou alternatives, des médecines dites « douces » semblent pouvoir tout soigner, tout prévenir. Mais le meilleur côtoie le pire. Si les limites des traitements biomédicaux apparaissent au grand jour, le recours à ces médecines peut vite devenir une fausse bonne solution. Vous pourrez y perdre votre temps, votre santé et votre argent. Heureusement, la science permet aujourd’hui de trier le bon grain de l’ivraie et d’utiliser chaque méthode en connaissance de cause. Tel est le but de ce guide.
Trop longtemps le consommateur de ces médecines s’est retrouvé seul juge de leur pertinence et de leur efficacité, se basant sur son ressenti, son vécu forcément subjectif. Désormais, il est possible de dépasser ses intuitions, croyances et expériences personnelles.
Ce livre va vous permettre de différencier les interventions non médicamenteuses, ou INM, qui sont efficaces, pertinentes et sûres, et les pratiques qui n’ont démontré aucune utilité, voire qui se sont avérées dangereuses.
Je ne cherche pas à défendre une pratique plutôt qu’une autre. Je n’ai aucun lien, ni conflit d’intérêt avec un organisme délivrant une pratique. Je veux parvenir à une « vérité collective » où l’usage de médecines douces reposerait sur une probabilité de succès appuyée par des indicateurs clairs et attendus. Cette connaissance établie sur des données cohérentes, probantes et convergentes permettrait de sortir des débats stériles, des confrontations d’expériences contradictoires, des polémiques sans fin et, plus que tout, de l’errance thérapeutique pour des millions de personnes malades. Autant de résistances à dépasser pour aboutir à une information claire dans un monde en proie à la désinformation et aux fake news. Une nécessité, car la santé humaine doit s’affranchir des manipulations, des exploitations fallacieuses du registre du sensible, de l’abus de pouvoir, des placements déguisés de produits.
On sait désormais que de nombreuses INM préviennent des maladies, modifient des comportements délétères, renforcent l’organisme et augmentent la durée de vie en bonne santé. Certaines soignent des problèmes de santé handicapant la vie quotidienne et d’autres, plutôt rares, guérissent des maladies. En faisant le pari d’une évaluation rigoureuse et intègre, les INM se perfectionnent, se spécialisent et s’optimisent. Les praticiens se forment, s’impliquent dans la recherche et font progresser les méthodes ainsi que l’identification des différents usages et des publics cibles. La connaissance scientifique renforce la confiance des utilisateurs. Les systèmes assurantiels publics et privés de la plupart des pays en ont pris conscience. Ils remboursent de mieux en mieux ce type de soins.
Des études cliniques menées de façon rigoureuse permettent désormais d’identifier les bénéfices de certaines méthodes pour résoudre des problèmes de santé. D’autres signalent, au contraire, des risques : décès prématurés, accidents, séquelles irréversibles, retards de traitement, toxicités, interactions avec des médicaments, effets secondaires. La santé n’est pas un marché comme les autres. Tout citoyen a droit à une information claire et transparente sur l’éventail des pratiques de soins disponibles aujourd’hui et celles qui n’ont démontré aucune utilité, voire qui se sont avérées dangereuses.