AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Martha Jane Cannary (la vie aven... tome 2 sur 3
EAN : 9782754802116
128 pages
Futuropolis (08/10/2009)
3.98/5   81 notes
Résumé :

Martha Jane Cannary (1870-1976): La vie aventureuse de celle que l'on nommait Calamity Jane, tome 2. Après un premier tome primé à St Malo et à Angoulême, Blanchin et Perrissin reviennent avec la suite tant attendue de la biographie de celle que l'on appelait Calamity Jane. Nous avions laissé Martha Jane Canary au printemps de 1869, après l'attaque des indiens à Goose Creek, là où le capitaine Egon la bapt... >Voir plus
Que lire après Martha Jane Cannary (la vie aventureuse de celle que l'on nommait Calamity Jane), Tome 2 : Les années 1870-1876Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 81 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dans ce deuxième tome, le lecteur suit Martha Jane Cannary, dorénavant connu uniquement sous le surnom de "Calamity Jane" des années 1870 à 1876 environ. le lecteur la retrouve tout d'abord dans les Badlands (Les Mauvaises Terres) où elle a trouvé refuge chez une famille de fermiers après avoir sauvé Dud, le père, qui s'était laissé piéger par la neige. Elle habite alors avec lui, sa femme, le frère de cette dernière, leur bébé Casey et...tenez-vous bien, avec sa petite fille Janey. Eh oui, celle qui était réputé pour être une terreur, chiquant du tabac comme un homme et parlant souvent grossièrement a avant tout été une femme et une mère, bien qu'elle ait mis longtemps à se complaire dans ce rôle.
Les années passant, Marthy l'un de ses autres surnoms) et sa fille étant devenus de trop dans cette famille, elle reprennent donc la route pour s'établir à Fort Abraham Lincoln où notre "Calamity" trouve un boulot de serveuse dans le seul saloon de la ville (saloon qui fait aussi "bordel" d'ailleurs). Mis l'envie de Calamity Jane de reprendre la route est trop forte et, sur les conseils de la tenancière du bar, elle décide de confier sa fille à un couple d'Américains respectables, les O'Neil, une décision qui lui arrachera le coeur par la suite...mais je ne vais pas entrer dans le détails (je vais vous laisser un peu de suspense quand même).

A une époque où la conquête de l'Ouest est en pleine expansion grâce au développement des lignes de chemin de fer et où les chercheurs d'or se multiplient, quelle voie va donc choisir notre jeune Martha Jane maintenant ? Continuera-t-elle à sillonner les plaines ou à prendre époux et à fonder une vraie famille ? Bien que je pense que vous vous doutez certainement de la réponse, vous ne savez néanmoins pas comment (et moi non plus d'ailleurs puisque je le découvrirai probablement dans le troisième tome). Comment cette jeune femme à qui la vie a tout pris (ses parents, sa fille et son unique amour à savoir le père de sa fille dont je tairai le nom pour vous donner envie de le découvrir par vous-mêmes), est-elle devenue une Légende ? A découvrir !
Commenter  J’apprécie          310
Après un premier volume consacré au début des aventures de celle appelée à devenir « Calamity Jane », Matthieu Blanchin et Christian Perrissin poursuivent ici leur biographie illustrée de l'une des figures les plus emblématiques de la conquête de l'Ouest, et le résultat est encore une fois à la hauteur. Après son départ de Salt Lake City, sa brève expérience de lavandière à Laramie ou encore sa participation à un convoi à destination de fort Kearney, la jeune femme a déjà vécue plus d'aventures en à peine vingt ans que certains dans toute leur vie. Et pourtant, son histoire est loin d'être terminée ! Ce second opus ne couvre cette fois que six ans de sa vie (1870 - 1876), un laps de temps relativement court au cours duquel on assiste toutefois à la réalisation de certains des éléments les plus célèbres de la légende de Calamity Jane : sa rencontre avec Wild Bill Hickok et l'aventure qu'elle aurait eu avec lui, la naissance de sa fille, Janey, et sa décision de la confier à une famille aisée qui lui apportera la stabilité que sa mère n'aurait jamais pu lui donner, sans oublier son passage à Deadwood (les amateurs de la série apprécieront...), son expédition en territoire cheyenne...

L'ouvrage parvient habilement à passer outre les nombreuses exubérances de la légende de Calamity Jane et à combler les toutes aussi nombreuses lacunes de son histoire pour nous proposer un portrait le plus réaliste possible de cette femme d'exception. Si on retrouve bien dans le récit les éléments clés du mythe « Calamity Jane », les auteurs n'hésitent toutefois pas à mettre le doigt sur les incohérences ou les exagérations des histoires de la jeune femme, présentée comme ayant un peu trop souvent tendance à la vantardise. L'héroïne n'en reste pas moins très attachante, notamment grâce aux scènes visant à souligner son anticonformisme. Jane n'hésite pas à se vêtir comme un homme, jurer comme un charretier, boire comme un trou, ni exercer les métiers de serveuse aussi bien que d'éclaireur ou encore de convoyeur. Rester trop longtemps au même endroit semble être une véritable épreuve pour elle, ce qui la pousse, avec les meilleures intentions du monde, à laisser derrière elle les personnes auxquelles elle tient : ses frères et soeurs, d'abord (dont on apprend enfin ici le triste sort après son départ), sa fille ensuite, qu'elle a toute les peines du monde à abandonner mais qui représente néanmoins une « gêne » pour continuer à mener à bien sa vie aventureuse.

Comme dans le précédent volume, les auteurs profitent évidement de l'occasion pour également aborder certains des événements les plus marquants de l'époque, à commencer par la poursuite du plan de spoliation des territoires indiens par les blancs dans les années 1870. le lecteur curieux sera ainsi ravi d'en apprendre davantage sur les circonstances de la violation du traité de Fort Laramie de 1868 qui stipulait que les terres situées à l'ouest du fort éponyme appartenaient aux Indiens et interdisait par conséquent aux colons de s'y établir. Outre Calamity Jane, l'ouvrage met également en scène d'autres personnalités réputées de l'époque. Parmi eux, il y a évidemment celui dont la jeune femme se revendique l'épouse, Wild Bill Hickok, célèbre homme de loi tour à tour adulé ou haï pour son habilité à manier la gâchette. On peut aussi citer le très controversé George Armstrong Custer, officier avide de gloire qui se « distingua » par le massacre d'Indiens à Wachita et dont la témérité et le manque de jugement entraînèrent la mort ainsi que celle de tous ses hommes.

Un second album à la hauteur du précédent grâce auquel on explore en détail la vie aventureuse de celle que tout le monde connaît aujourd'hui sous le surnom de « Calamity Jane ». Un scénario soigné, des graphismes en noir et blanc particuliers mais possédant un certain charme et collant parfaitement au ton du récit : voilà une trilogie qui mérite le coup d'oeil !
Commenter  J’apprécie          230
Avis sur les 3 tomes:
L'histoire commence alors que la famille Cannary part vers l'ouest dans l'espoir d'y trouver une vie meilleure. le résultat n'est pas au rendez-vous et l'adolescente se retrouve seule et sans le sou pour élever ses nombreux frères et soeurs. La seule solution qui s'offre à elle est de devenir la seconde épouse d'un homme beaucoup plus âgé qu'elle (la famille est mormone et vit en marge de la communauté). Elle s'habille en homme et s'enfuit, laissant la fratrie se débrouiller. de péripéties en aventures, elle devient la célèbre Calamity Jane, légende de l'Ouest et voyageuse invétérée.

La BD est basée sur les lettres écrites par Martha Jane à sa fille et sur quelques biographies et insiste régulièrement sur le fait que Jane était un peu mythomane sur les bords en plus d'être alcoolique au dernier degré. Ce qui est raconté ici est donc une histoire vraie, mais probablement enjolivée ici et là, voire un peu imaginée pour certains détails.

Nous suivons donc les pas de celle qui deviendra Calamity Jane, figure mythique de l'Ouest et une des seules femmes à pouvoir revendiquer ce titre parmi les cargaisons de pistoleros qui peuplaient les plaines sauvages de ce qui n'était pas encore les Etats-Unis. Acceptée par certains, stigmatisée par d'autres parce qu'elle était une femme, Martha Jane a du mal à trouver sa place et traîne sa bosse à travers le pays avec plus ou moins de bonheur. La vie est rude à cet époque et en ces lieux et de notre siège bien confortable on a du mal à imaginer ce que c'était pour une femme qui refuse sa condition (ce qui, à ce moment-là, signifiait être mère ou putain, peu de nuances entre les 2). On ne peut qu'admirer la détermination de Martha Jane à vivre selon ses choix, à s'imposer dans un monde d'hommes et, surtout, à rester libre.

L'histoire est servie par un dessin couleur sépia très agréable et en adéquation avec le propos. Les plans larges sont superbes, faisant la part belle aux paysages sauvages et à des images typiques du western (camps militaires, convois de chariots, troupeaux de bisons, etc). Quand on se rapproche, malheureusement, les visages se ressemblent tous, au point que parfois je n'étais pas sûre de bien savoir qui était qui. Peu de bulles pour les dialogues, mais une sorte de voix off, sous forme de texte au-dessus des dessins, nous décrit ce qui se passe, précise les lieux, les dates et les circonstances. C'est une bonne idée, sauf que la police utilisée n'est parfois pas très lisible.

Je reste un peu sur ma faim avec cette trilogie, ses qualités ne m'ayant pas suffi pour passer outre les quelques points qui m'ont gênée. Malgré tout j'ai appris beaucoup de choses et découvert la femme derrière la légende, je ressors donc de ma lecture globalement satisfaite, mais avec quelques bémols.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          30
"Un bon indien est un indien mort" : les maîtres mots de la conquête de l'ouest.

Un crack boursier et tout est excusé. La recherche d'or et le dynamisme économique sont des priorités ! le gouvernement opte donc pour une solution radicale : rompre les accords de paix avec les Indiens. Ces derniers sont ainsi repoussés dans les réserves ou sauvagement assassinés.

Selon ses propres lettres, Martha Jane Cannary aurait participé à cette conquête. Sans aucune preuve, impossible de connaître sa réelle contribution à ce pillage de terres.

Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle poursuit sa propre conquête, celle de la liberté. Elle parvient à se faire accepter telle qu'elle est, tout en connaissant l'amour et la maternité.

Ce deuxième tome continue sur sa lancée historique, notamment en ajoutant des extraits de mémoires d'indiens et de soldats.
La confrontation de ces derniers avec les lettres de Calamity Jane permet un éclairage des plus intéressants sur son parcours.

Tome 3 à suivre !
Lien : https://litteralfr.webnode.f..
Commenter  J’apprécie          80
Ce deuxième tome m'a quasiment autant ému que le premier; mais quelle vie ! Cette femme, c'est un concentré de dureté, de souffrance et d'endurance. Sa vie quotidienne est celle d'un cowboy désargenté. Ce qui rend le personnage touchant, c'est qu'elle a sa part de rêve, elle aurait souhaité avoir une autre vie, elle a aimé également. Martha est éprise de liberté, de grands espaces sauvages.
Le récit se lit avec aisance, c'est une fresque historique de la conquête de l'ouest, un témoignage et le dessin à la plume, une réussite.

Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C'est en novembre 1868 que Custer tient enfin son fait d'arme. La charge meurtrière qu'il mène au camp cheyenne de Washita se solde par la mort de plusieurs dizaines de femmes et d'enfants. Les journalistes à sa botte transforment cet odieux massacre en une charge héroïque. Ainsi, Custer devient l'emblème de toute une nation qui juge l'Indien comme un anachronisme entravant la bonne marche du progrès.
Commenter  J’apprécie          150
"C'est une étrange vallée, comme une cicatrice qui entaille la prairie. Un paysage dantesque creusé par l'eau, le vent et le gel. Les Sioux nomment cet endroit Mako Sitcha et les colons venus de l'Est, Badlands. Deux noms qui ont la même signification : Les Mauvaises Terres."
Commenter  J’apprécie          170
Dans ces villes, Calamity gagne sa vie en faisant mille petits boulots. Elle fréquente les saloons et joue au poker. Elle boit plus que de raison et chique un mauvais tabac qui jaunit les dents et affecte l'haleine.
Commenter  J’apprécie          50

Lire un extrait
Videos de Matthieu Blanchin (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Matthieu Blanchin
En janvier 2023, Matthieu Blanchin nous expliquera comment il n'est pas devenu un salaud. Un voyage au bout de l'enfance et de l'adolescence où s'absolvent bien des pêchers. Cru, entier, vrai !
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (141) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5226 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}