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sur 99 notes
Je souhaite exprimer ma gratitude envers Netgalley, Eric Pessan et les Editions Aux forges de Vulcain pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre du #ChallengeNetGalleyFR.

Ma Tempête” a suscité en moi des sentiments mitigés. L'histoire se concentre sur David, un metteur en scène au chômage, qui se retrouve à garder sa fille pendant une journée en raison d'une grève à la crèche. Pour divertir sa fille, il choisit de lui raconter “La Tempête” de Shakespeare, une pièce qu'il n'a malheureusement pas pu financer.

Le principal défi que j'ai rencontré avec ce livre réside dans sa structure narrative. Les pensées de David s'entremêlent de manière chaotique, naviguant du présent au passé, de ses déboires personnels à ses réflexions sur le théâtre. Cette fragmentation constante a rendu la lecture confuse et difficile à suivre. Je me suis souvent senti désorienté, sans pouvoir m'accrocher à une trame narrative solide.

En outre, bien que l'écriture soit poétique, elle se révèle parfois trop exigeante. Les phrases sont longues et complexes, ce qui rend la lecture laborieuse. J'ai parfois été submergé par la densité du texte, ce qui a entravé mon intérêt pour l'histoire.

En tant que lecteur découvrant l'oeuvre de Shakespeare, j'ai également été désavantagé. Les nombreuses références à “La Tempête” m'ont échappé, limitant ainsi ma compréhension globale de l'histoire. Je suppose que les lecteurs familiers de l'oeuvre de Shakespeare pourraient apprécier davantage les subtilités et les parallèles entre le livre et la pièce originale.

Malgré ces réserves, je reconnais que “Ma Tempête” aborde des thèmes intéressants tels que la condition des artistes et les échecs personnels. L'idée de mêler la vie de David à la pièce de Shakespeare est intrigante, bien que l'exécution n'ait pas répondu à mes attentes.

En conclusion, “Ma Tempête” est un livre qui saura séduire les amateurs de théâtre et les connaisseurs de l'oeuvre de Shakespeare. Cependant, en tant que lecteur sans connaissances préalables sur le sujet, j'ai trouvé la structure narrative confuse et l'écriture trop exigeante. Je suis reconnaissant d'avoir eu l'occasion de le lire, mais il ne parvient pas à susciter un enthousiasme débordant de ma part.
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Une lecture peu commune qui mêle texte, théâtre, documentaire. L'auteur à voulu faire de son roman une tempête en reprenant le texte de Shakespeare. Dans ses phrases, on ressent le bruit du vent, la force des éclaires, les monologues, la tristesse. On a des phrases très longues, des synonymes à la suite, c'est assez bouleversant et épuisant, mais au fil de la lecture on se prend au jeu, à la lecture, au texte, à la trame, au vent, au bourrasque et comme une véritable tempête, on se déchaîne.
David, le père, raconte à sa fille, la pièce qu'il avait monté, qu'il voulait mettre en scène, qu'il avait apprise et connaissait par coeur. Seulement comme Prospero à qui, sons frère, a volé son duché, David s'est fait volé son rêve par son frère. Covid oblige, rien n'a aidé... le voilà, au chômage, dans sa "cellule" comme Prospero et Miranda, à subir la tempête qu'il provoque en la jouant et permet qu'elle passe, en occupant sa fille.
David, comme Shakespeare, devient à tour de rôle, tous les rôles. Il est très similaire à la pièce et à l'écrivain.
Grâce à ce roman j'ai découvert "la tempête", j'en ai beaucoup appris sur Shakespeare et sur le théâtre; ça m'a donné envie d'en voir.
Merci pour cette belle lecture hors norme.
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Lecture 47 de 2023        
     
J'ai lu ℳ𝓪 𝓽𝒆𝓶𝓹𝒆̂𝓽𝒆, écrit par Eric Pessan et publié aux Editions Aux Forges de Vulcain [Résumé en commentaire].     
   
Tout d'abord, je tiens à remercier Netgalley, Eric Pessan et les Editions Aux forges de Vulcain pour la découverte de ce roman que j'ai lu dans le cadre du #ChallengeNetGalleyFR.      

Dans ce roman, on suit David qui est metteur en scène au chômage car il a appris que La tempête, la pièce sur laquelle il travaillait, ne se montera pas faute de subvention. Ce roman se passe sur une journée, journée qu'il passera avec Miranda, sa fille qu'il doit garder car il y a une grève à la crèche.   
  
Si le fond me plaisait, c'est plutôt la forme qui a pêché selon moi. le récit est un mélange entre des retours dans le passé, des notes concernant la mise en scène de sa pièce et les moments de vie avec sa fille.   
  
Tout est un peu enchevêtré et j'ai trouvé ce roman compliqué à lire.   
  
J'ai également été un peu peinée des prises de positions de l'auteur, notamment celle opposant les pièces ayant du succès et (selon lui) celle de qualité. Car, plutôt d'un point de vue littéraire car je vais très peu au théâtre, je me considère plutôt comme une lectrice "populaire" et je ne pense pas que cela fait que les romans que je lis sont mauvais.   
  
J'ai trouvé cela un peu trop manichéen.   
  
Il y avait également beaucoup de références à l'oeuvre de William Shakespeare qui m'ont échappé. En revanche, je pense qu'un connaisseur de William Shakespeare aurait plus apprécié ce roman que ça.   
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Je publie avec moins de régularité ces derniers temps et le blog a même été en pause un bon petit moment. Résultat : j'ai beau lire moins en ce moment, je me retrouve avec une bonne cinquantaine de livres à chroniquer. Imaginez un peu, un trimestre de chroniques de retard (et encore, il faudrait que je ne lise plus du tout pour me mettre à jour ! Après m'être fait engloutir par ma Pile à Lire, voilà que je me noie aussi dans mes chroniques). Et donc, venons-en au livre du jour, parce que si je continue à digresser, je ne risque pas de m'en sortir. Et le livre du jour est Ma tempête d'Eric Pessan.

Ma tempête est un roman court – moins de 150 pages, rapide à lire. Eric Pessan écrit pour la jeunesse et pour les adultes. J'ai eu l'occasion de le découvrir avec Tenir debout dans la nuit, un roman ado bien mais pas génialissime. Ma tempête, c'est un peu pareil. Bien mais pas génialissime. Eric Pessan écrit bien mais avec Tenir debout dans la nuit, j'avais déjà eu l'impression de survoler un peu l'histoire et d'un brin de « tout ça pour ça » (mais j'avais mis ça sur le compte du côté ado du roman.

Dans Ma tempête, il n'y a pas l'excuse de lecteur ado. Si le roman est court, c'est qu'il est court et le résumé tient dans un miroir de poche. David vient d'apprendre que l'adaptation de la pièce de Shakespeare sur laquelle il a travaillé de longs mois ne se jouera pas. Extrême déception. Mais cette pièce aura quand même une spectatrice. Sa toute petite fille. Ma tempête c'est deux livres en un. Cette journée de baby-sitting et la pièce de Shakespeare. Plus précisément l'analyse de la pièce de Shakespeare. Un roman court, mais avec un peu de contenu.

Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé, ce serait injuste et faux. Mais je n'ai pas adoré non plus. Alors pourquoi avoir décidé de parler de ce roman plutôt que d'un autre ? Un peu par flemme. C'est plus facile d'écrire sur un roman que j'ai trouvé bien mais pas génialissime que d'écrire sur un roman que j'ai adoré. Parce que m'investis moins je suppose. Parce que je ne ressens pas l'envie de vous convaincre de lire Ma tempête. Comme d'habitude, vous faites bien ce que vous voulez. Et j'ai conscience de n'être pas d'un grand secours si vous hésitez à lire Ma tempête. Alors, si vous hésitez, allez-y, lisez-le. Il ne fait que 150 pages et vous fera passer un bon moment. Il pourrait même faire partie d'un Shakespeare challenge – lire des livres qui parlent du Barde ? Je pense à Rappelez-vous votre vie effrontée de Jean Hegland, les livre de Jasper Foorde et L'hiver du mécontement de Thomas B. Reverdy. Si vous avez d'autres idées pour ce challenge, je suis preneuse, on pourrait finir par l'organiser en vrai… Et bonne lecture !
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Ma tempête d'Éric Pessan doit son titre à la célèbre pièce de théâtre, La tempête, de William Shakespeare. David, metteur en scène et jeune père de famille, travaille depuis 3 ans pour monter cette pièce. Faute de subvention le projet tombe à l'eau. La crèche de sa fille étant en grève, sa compagne ne lui laisse pas le choix, c'est lui qui va s'occuper de l'enfant.
Ce premier roman en 5 actes, sacrifie aux trois règles d'unité de lieu, de temps et d'action (ou de non-action) de la pièce. A une enfant qui n'y comprend rien, car c'est encore un bébé, il monologue sur la pièce, ses problèmes de couple, le monde et sur son désarroi.
N'ayant pas beaucoup lu, ni vu, de pièces de William Shakespeare et ne connaissant pas du tout La tempête, il ne m'a pas été possible d'apprécier ce texte à sa juste valeur. L'auteur passe du coq à l'âne et j'ai eu du mal à suivre ses divagations. Ce roman est une intéressante réflexion sur le rôle de l'artiste dans une société qui, selon l'auteur, se plie aux volonté des politiques. C'est aussi un plaidoyer pour les intermittents du spectacle. Bien évidemment c'est la faute du public qui n'a rien compris, comme dit la chanson. Un peu comme moi avec ce roman qui a tout de même le grand mérite de me donner envie de mieux connaître Shakespeare.
#matempêtePessanShakespeare #NetGalleyFrance

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Mise en abyme de « la tempête » de Shakespeare : construit en actes comme la pièce, le roman renvoit aux vers originaux shakespeariens pour mieux les éclairer et les faire refléter à l'intérieur de l'appartement où David, met en scène« la tempête » pour sa fille, alors que la crèche est fermée et qu'une tempête se déchaîne au dehors.
Avec « Ma tempête », Eric Pessan nous livre un roman court réfléchi et qui donne à réfléchir, avec un questionnement profond sur le métier d'acteur, de metteur en scène et sur l'art en général, et même en filigrane, sur l'art d'être parent !
C'est un livre riche, intéressant, sans pour autant être prise de tête.
Je pense que pour apprécier ce livre, il est bon de lire « la tempête » de Shakespeare avant. Personnellement, c'est ce que j'ai fait et cela m'a permis de retrouver les personnages, de les voir différemment, et de retrouver aussi des questionnement que je me suis posée en lisant la pièce originale. Et d'autres réflexions sur l'art, le théâtre, la mise en scène sont des moments que j'ai beaucoup appréciés, à l'instar de la réflexion sur la place de la femme au temps de Shakespeare, sur Shakespeare et son temps, ...
Grâce au roman, cette mise en scène particulière permettra de mettre en valeur les rapports père-fille qui manquent tant dans « la tempête » originale… le lien père-fille, simplement évoqué et qui m'a beaucoup manqué dans la pièce originale, est ici ce qui fait le fond du roman. Les passages emprunts de complicité (dans la peur ou les rires) sont d'une jolie douceur.

J'ai vraiment passé un super moment à découvrir « ma tempête » d'Eric Pessan et à revivre « la tempête » de Shakespeare dans une adaptation inédite que j'ai adorée !
Un grand merci aux éditions « aux forges du Vulcain » et à Babélio de m'avoir permis de découvrir ce livre grâce à l'édition masse critique de septembre.
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David est un metteur en scène au bout du rouleau qui voit sa pièce "La tempête" (de Shakespeare) ne pas aboutir. Les relations se tendent dans son couple et il tourne en rond dans son appartement en voyant la précarité le guetter. Jusqu'au moment où la crèche de sa fille ferme à la suite d'un mouvement de grève. Il se retrouve alors seul à la maison avec sa fille et décide de lui interpréter une version de cette pièce de théâtre. Eric Pessan décrit à partir de là une relation touchante entre un père et sa fille. Une fille qui découvre le pouvoir de la fiction, qui n'en saisit pas toutes les nuances mais qui en même temps prend beaucoup de plaisir à suivre l'histoire de son père. David s'apprête alors à passer une drôle de journée dans laquelle les évènements météorologiques vont s'inviter tout comme son frère au fonctionnement opposé à lui. L'auteur s'amuse à dépeindre cette situation, une situation à mi chemin entre le burlesque et le tragique. On est touché par ce père qui au fil de sa journée fait défiler ses souvenirs mais aussi fait défiler les parallèles entre la pièce qu'il souhaitait monter et sa vie. "Ma tempête" est un roman malin et original qui est une très belle découverte. Un bouquin qui ne ressemble à aucun autre et qui aborde avec un angle unique la relation entre un père et sa fille.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Tout d'abord, je remercie Netgalley et les éditions Aux forges de Vulcain pour l'envoie de ce roman en format numérique.
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J'ai lu ce roman lors de mon hospitalisation fin août. L'occasion d'utiliser ma toute nouvelle liseuse.
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Pour commencer, c'est le premier livre que j'ai pu relire après des jours compliqués... et je l'ai dévoré ! Quelle joie de relire !
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J'ai été complètement happée par le texte. Même si je dois avouer que sa construction est assez déstabilisante.
On passe d'une histoire racontée, à des réflexions sur le théâtre, à la vie de David et ses rêves déçus, aux moments passés avec sa fille. Une fois qu'on a compris la mécanique, ça roule tout seul.
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J'ai beaucoup aimé lire les moments entre David et sa fille. J'ai aussi aimé lire toute la réflexion sur le théâtre, la place de l'art dans notre société. J'ai également apprécié en savoir plus sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain.
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Les personnages ont quelques fois un côté un peu manichéen. David l'artiste incompris et son frère, le politicien insensible à l'art. Mais cela ne m'a pas vraiment dérangé. Je me suis dit que c'était la vision de David et qu'elle était forcément biaisée.
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Ce court roman m'a donné envie de lire d'autres romans d'Éric Pessan.
Le texte est fort et percutant. C'est un véritable plaidoyer pour le théâtre et l'art en général. À découvrir.
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À la lecture on imaginerait bien un seul-en-scène : le texte est déjà découpé en actes, suivant la trame de l'oeuvre de Shakespeare, et David est quasiment le seul personnage adulte à avoir des répliques, se retrouvant seul pendant toute une journée avec son bébé qui se contente d'émettre des réactions souvent non verbales.

Le texte, comme dans le théâtre classique, respecte les trois unités : il se déroule sur une seule journée, ne sort jamais de l'appartement, et a pour seule intrigue la réflexion intérieure d'un homme seul face à l'adversité. Un passionné, qui a peut-être eu le tort, d'après son entourage, de croire trop fort à son projet, en dépit des réalités économiques, des circonstances contrariantes telles que la pandémie qui a porté atteinte à tout le secteur culturel. Un grand enfant du point de vue des adultes raisonnables, ceux et celles qui se lèvent le matin pour aller travailler et gagner leur vie de façon stable et régulière. Un homme qui, au lieu de chercher un emploi, préfère passer la journée à jouer avec sa fille.

Au début, il semble d'ailleurs n'y avoir que le simple plaisir du jeu. Démarrant avec une scène de bain où l'enfant s'amuse de voir son père utiliser une embarcation en plastique pour simuler le début de l'oeuvre. de pièces en pièces, d'heure en heure, David fait feu de tout bois, utilise peluches et Playmobils pour figurer les personnages, s'accoutre lui-même, contrefait sa voix, et à mesure que l'histoire se déploie pour le plaisir de la spectatrice unique, surgit peu à peu tout un arrière-plan qui mêle les problématiques auxquelles l'homme est confronté dans sa vie personnelle et une réflexion politique plus large sur la place de l'art dans la société contemporaine.

D'un côté, il y a ce type paumé qui n'a plus d'autres repères que son enfant dans la vie, qui ne sait pas ce qu'il adviendra de son couple s'il ne se plie pas à la contrainte de trouver un travail, qui a déjà trop vu l'impact de ses choix sur ses relations avec une famille arc-boutée sur sa vision du monde capitaliste. de l'autre, l'histoire du théâtre depuis l'époque élisabéthaine, celle où les femmes n'avaient pas le droit de monter sur scène, où un petit groupe d'hommes se travestissait en coulisses pour incarner tous les personnages, où il fallait une reconnaissance royale pour exercer en tant que comédien, où chaque épidémie de peste entraînait des fermetures. David, et à travers lui l'auteur, tire le fil jusqu'à aujourd'hui, la pandémie, les subventions, l'économie de marché, la culture qui dans l'esprit de certain(e)s est réduite à un divertissement, un produit comme un autre, une soupe à servir à des consommateurs/trices qu'il ne s'agit jamais de considérer comme des esprits, des êtres capables d'apprendre, de découvrir, de s'ouvrir, et surtout pas de réfléchir. Dans un même mouvement, l'intensité de la tempête augmente alors que les pensées du personnage se bousculent, que ses sentiments s'agitent, que ses colères lui échappent.

Plus sur le blog :
Lien : https://lilylit.wordpress.co..
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Merci NetGalley et les éditions Aux Forges de Vulcain.
Voilà un livre au style particulier où se mêlent réflexions sur la culture, récit de la vie quotidienne et La Tempête de Shakespeare racontée par un père metteur en scène à sa fille.
J'ai trouvé certaines réflexions sur la culture et l'art très intéressantes. J'ai également beaucoup apprécié la relation entre le père et la fille.
La mise en abyme est également à noter, alors que la tempête fait rage dehors, un père (en proie à ses propres tempêtes après un échec professionnel) raconte La Tempête.
Je pense que les fans de Shakespeare ou du théâtre apprécieront ce livre. Ne connaissant pas bien la pièce de théâtre, je n'ai pas forcément pu apprécier le livre à sa juste valeur.
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