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Frère Cadfael tome 16 sur 20
EAN : 9782264033420
300 pages
10-18 (07/06/2001)
3.79/5   119 notes
Résumé :
L'atmosphère de fête qui règne à Shrewsbury à l'occasion de la procession de sainte Winifred sera bientôt assombrie par l'arrivée d'un jeune homme, Olivier, poussant une charrette contenant un cercueil...

Il ramène le corps de son défunt maître, William de Lythwood, avec lequel il était parti en pèlerinage. Olivier sera bientôt accusé d'hérésie alors qu'une série de meurtres va suivre. Mais est-il le coupable ?
Que lire après Frère Cadfael, tome 16 : L'hérétique et son commisVoir plus
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Et voilà, déjà la seizième enquête de frère Cadfael à mon actif !
Je dois avouer que pour l'instant mon intérêt pour ce moine détective ne faiblit pas, et la en plus, comme j'ai besoin de lectures assez légères, enchainer les tomes de cette série me convient parfaitement.
Retrouver le petit monde de ce moine bénédictin, herboriste, est vraiment un plaisir pour moi.
Cette fois ci , cependant, il faut que j'avoue que j'ai eu beaucoup de peine à rentrer dans cet épisode intitulé « L'hérétique et son commis ».
Je m'explique : alors que l'abbaye se prépare à fêter dignement la sainte dont elle possède les reliques, une affaire fort peu ordinaire va mettre en émoi la communauté religieuse de Shrewsbury.
Un jeune homme arrive avec le cercueil de son ancien maitre qui était parti en pèlerinage depuis plusieurs années. Ancien donateur de l'abbaye, ce dernier avait émis le voeu d'être enterré au sein du cloitre. Une requête qui semble tout à fait honnête et justifiée, jusqu'à ce qu'on découvre que le défunt avait des opinions religieuses un peu arrêtées et surtout différentes de ce qui est professé par l'Eglise de l'époque.
C'est cette partie-là que j'ai eu très envie de survoler. En effet, cet hérétique est loin de sentir le soufre, et franchement, même si je suis parfaitement consciente qu'à l'époque, l'emprise de la religion chrétienne était bien plus importante que maintenant, je me suis ennuyée en lisant les arguments et contre arguments que vont se lancer les différents protagonistes.
Heureusement, au bout d'un moment, il va y avoir un crime qui va être motivé par des intérêts bien plus terrestres, ce qui m'a permis de lire la dernière partie avec bien plus de plaisir et de conviction.


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Un tome un peu surprenant des enquêtes de frère Cadfael. Assez peu de suspense et une enquête policière qui démarre tard mais un livre original qui mérite tout de même le détour plutôt pour d'autres raisons. Des personnages intéressants comme Olivier et Fortunata, un procès pour accusation d hérésie, et surtout une évocation intéressante de la fabrication des livres à l'époque de Cadfael ainsi que la description de deux magnifiques objets : un coffret ouvragé reçu en cadeau et un sublime psautier.
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Un peu lent, un peu dogmatique, un peu ennuyant du coup même si la fin, un peu plus dynamique, relève le tout.

C'est bien écrit mais il y a de nombreuses répétitions et ça, je ne supporte toujours pas sauf quand cela apporte quelque chose d'important au sens du texte ce qui n'est pas le cas ici.
C'est très bien documenté sur l'époque et surtout sur l'Église et ses règles, l'Église et ses fondamentaux mais ça ne rend pas l'histoire fluide, loin de là.
C'est bien une enquête mais il faut attendre plus de la moitié du roman pour avoir un crime et ça, c'est quand même un peu long.
C'est aussi une romance mais qui est tellement téléphonée qu'on l'imagine bien avant son apparition.

Bon, il y a quand même du positif, le moine Cadfael, ses connaissances médicales et ses dons pour l'observation ainsi que le shérif Hugh, son compère, qui gère très bien son affaire en menant l'enquête d'une main de maître. Ce n'est pas tout, l'auteur nous conte une histoire où le 'livre' est un personnage en soit et ça, c'est assez génial.

On est loin ici du rythme et de l'enthousiasme de soeur Fidelma et de son complice Eadulf :-p
Une critique en demi-teinte donc qui ne va pas m'empêcher de rechercher d'autres enquêtes du moine Cadfael pour affiner mon impression :-p
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Je n'avais plus lu d'Ellis Peters depuis de très nombreuses années. Quel plaisir de retrouver Shrewbury et son abbaye. Un peu comme revenir dans des lieux connus autrefois où on revoit d'anciennes connaissances. Cadfael est toujours là, bien aidé par le Shérif Hugh Beringar, et dans cet épisode par la clairvoyance du nouvel abbé Radulphe.
Seule différence, dés les premières pages, une série télé est entre-temps passée par là, et a accolé le visage de Derek Jacobi à Cadfael, et maintenant je peine à m'en défaire.
Cet opus commence par l'arrivée à Shrewbury d'Olivier, un jeune commis qui ramène la dépouille de son maître qu'il a accompagné en pèlerinage jusqu'en terre sainte et qui est décédé en France lors du voyage de retour. Il a aussi été chargé par son maître de remettre un coffret précieux à sa fille adoptive pour sa future dot. Olivier avait connu Fortunata, ladite fille, encore gamine, et voilà que sept ans plus tard elle s'est métamorphosée en une ravissante jeune femme vers qui ses sentiments vont le pousser.
Ellis Peters profite de cette histoire pour rappeler les dangers d'une lecture trop fermée des textes religieux.
L'habile romancière britannique n'excelle pas uniquement dans sa description du moyen-âge anglais, elle réussi aussi à embarquer le lecteur dans des déductions trop précoces qui le conduisent à croire la fin arrivée vers la deux centième page, quand il reste encore cent pages à ce bon polar médiéval.
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Branle-bas de combat à l'abbaye de Shrewsbury, le chanoine Gerbert s'y arrête pour quelques jours car son cheval boîte et il ne peut continuer sa mission diplomatique qui le menait au Pays de Galle. C'est un visiteur intransigeant et très imbu de lui-même que l'abbé Ranulphe n'apprécie guère, mais il est bien obligé de l'accueillir comme le visiteur de marque qu'il est. En même temps que lui arrive un jeune homme transportant un cercueil, il s'agit d'Olivier qui ramène le corps de son patron, Maître William, mort en pèlerinage et qui désire être enterré à l'abbaye, car il compte parmi ses bienfaiteurs. Il doit aussi apporter un beau coffret de bois sculpté en guise de dot à Fortunata, la fille adoptive de William.

Olivier présente sa requête lors du chapitre, en pensant qu'elle sera acceptée sans problème, mais c'était sans compter sur Gerbert, dont l'assistant se souvient que William avait eu une controverse des années auparavant avec un prédicateur ambulant sur certaines questions de foi. Radulphe est un homme tolérant, mais Gerbert veut s'assurer que William avait bien renié ses erreurs et qu'il est mort en règle avec l'Eglise. S'en suit un interrogatoire poussé du jeune homme avant qu'on lui accorde ce qu'il demande. Il s'en va ensuite remettre le coffret et annoncer la nouvelle à la famille de William. Dame Margaret lui dit qu'ils ont un nouveau secrétaire et qu'il ne pourra pas récupérer son emploi, ce qui convient très bien à Olivier qui désire aller voir plus loin.

Le secrétaire de la famille est un homme rongé par le doute, persuadé qu'on le chassera au profit d'Olivier et Conan, le berger, trouve un intérêt soudain à Fortunata, depuis qu'elle a reçu ce mystérieux coffret comme dot. Ils comprennent vite que les deux jeunes gens sont attirés l'un par l'autre et ils décident de tendre un piège à Olivier pour le faire accuser d'hérésie et en être débarrassé. Toutefois , ils sont vite débordés par la machine infernale qu'ils ont mis en route et il faudra tout le talent d'Hugh et de frère Cadfael pour venir en aide aux tourtereaux menacés.

Ellis Peters nous fait visiter le moyen âge anglais sous ses différents aspects. Ce qui est exploré ici est le commerce de la laine et des parchemins, mais surtout la chasse à l'hérésie, très peu présente en Angleterre, mais bien développée sur le continent où le catharisme se développe de manière fulgurante. Gerbert a voyagé en Europe et craint la contagion. Ranulphe et Cadfael sont au contraire tolérants et opposés aux bisbilles théologiques, mais ils sont plus nos contemporains que des hommes de leur temps avec les questions qu'ils se posent. C'est sans doute cette modernité qui fait l'intérêt de la série, en plus des intrigues policières, c'est un peu Les visiteurs à l'envers, des hommes de notre temps en visite au moyen âge. Un autre point vraiment étonnant, c'est que l'auteur utilise toujours le même schéma, et pourtant, on a chaque fois l'impression de découvrir un autre roman, toujours aussi intéressant. C'est une gageure de raconter vingt fois la même histoire en utilisant des variantes et que pourtant le lecteur garde plaisir à découvrir les aventures de ce moine détective si peu médiéval.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
… Comment le père et le fils sont-ils devenus trois, d'abord ? Qui a le premier écrit qu'ils étaient trois, pour que tout le monde y perde son latin.
- Pensez aux trois feuilles du trèfle : elles sont trois, égales et unies en une feuille unique, suggéra Anselme.
- Vous oubliez le trèfle à quatre feuilles qui porte bonheur. Le quatrième terme qu'est ce que c'est ? L'humanité ? A moins que nous ne soyons la tige de cette trinité, qui relie tout ?
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- Le pèlerin qui a rapporté ce livre a parcouru la moitié du monde ; il vous l'a envoyé en dot. Lui aussi a droit à ce qu'on honore ses volontés. Il désirait que ceci vous appartienne, à vous et à personne d'autre.
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La vie est quelque chose de fragile qui s'enfante dans la douleur et qu'un souffle de vent emporte, un mouvement de colère, un excès de boisson, ou Dieu sait quelle bêtise. En un instant, c'est terminé.
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Le visage de Robert arborait l'expression angélique d'un séraphin charge d'une mission d'importance cosmique et encore tout pénétré de la grandeur de l'être merveilleux qui l'avait choisi.
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L'audace qui lui manquait se vend dans les tavernes. Une autre forme de courage, qui ne s'achète pas, celle-là, se trouve dans les confessionnaux. Essayez les églises et les débits de boissons, Hugh. Ce sont deux endroits où on peut être tranquille pour penser un peu.
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Videos de Ellis Peters (3) Voir plusAjouter une vidéo
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TV Film "Cadfael", extrait
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