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J'ai adoré ma lecture. 🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩

Benoît Philippon a le don d'écrire sur des sujets qui ne sont pas du tout légers mais avec un humour décapant, qui fait que ce roman a été pour moi un vrai page-turner.

L'histoire est totalement dingue, à la fois drôle et touchante, divertissante mais aussi profonde sur les sujets de société contemporains. J'ai adoré tous les personnages du roman, dépeints avec bienveillance par l'auteur.

J'avais beaucoup aimé Mamie Luger qui m'avait beaucoup émue. C'est également le cas de ce roman.

Je vous le conseille vivement. 🤩🤩🤩
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Depuis cabossé et Mamie Luger, Benoît Philippon a réussi à créer un style de polar qui n'appartient qu'à lui : une intrigue qui, tel un diesel, gagne en puissance au fil des pages, des personnages charismatiques à qui rien n'a été épargné et qui ne laissent personne indifférent, des moments de pur comique voire de burlesque alternant avec des moments plus sérieux voire émouvants... Une perle d'originalité qui se termine en véritable feu d'artifice qui vous mettra la larme à l'oeil sans aucun doute.
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Gus au RSA vient de perdre la garde de sa fille unique Émilie. Il prend alors en otage les clients du Love Hôtel où il vit, en échange de deux billets d'avion pour le Venezuela.
Émouvant, tendre, triste et joyeux! Un polar inclassable!
Benoît Philippon sait nous faire passer du rire aux larmes et inversement.
Les clients de cet hôtel sont comme Gus, des êtres en galère : SDF, prostituée, femme battue, sans-papier, ils sont le symbole des laisser pour compte d'une société bien- pensante. L'auteur a une tendresse pour ces loser et sait nous les faire aimer.
Pour échapper au pathos, quelques scènes d'une drôlerie désopilante dont l'intervention d'un tueur à gage dans la cuisine de la mère d'Emilie!
Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous invite à le découvrir de toute urgence.
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Lose toujours, lose un jour. Gustave Samson, dit Gus, est aux abonnés présents. Il a tout raté : ses études, sa vie professionnelle, son rôle d'époux, son rôle de père. Et pourtant Emilie, sa "petiote", comme il l'aime. le soleil de sa vie. Et quand la juge aux affaires familiales lui retire son droit de visite, Gus pète un plomb. Dans l'hôtel miteux où il essaie de subsister, réside Sergueï, un type patibulaire mais qui a l'avantage de vendre des armes. Gus décide alors de prendre tout l'hôtel en otage et il butera tout le monde s'il ne récupère pas un avion et 500000 euros, mais surtout, la garde de sa fille.
Benoît Philippon a décidément le chic pour raconter des événements tragiques avec cocasserie et aussi amertume. Pas de spoil si je dis qu'évidemment cette prise d'otages va partir en couille. Gus va devoir : faire avec les personnalités des résidents de l'hôtel, tous aussi paumés qui lui en fait (amants maudits, clodo céleste, migrante enceinte...); des reporters-vampires (pléonasme); une mafia serbe qui fait des dégâts aussi bien dans l'hôtel que dehors; une foule de badauds tout acquise à sa cause.
Dieu que Gus est attendrissant dans sa candeur et son amour immodéré pour sa petiote. Ses vaines tentatives de faire peur via les réseaux sociaux tournent au ridicule. Tout ce qu'il touche semble se transformer en eau de boudin. Et pourtant, il gagne la compassion de tout le monde, y compris de Mia, la négociatrice dure à cuire.
Malgré la violence de certains passages (big up au mari de Mia), on ne peut s'empêcher de se mettre du côté du "héros", un homme qui tente le tout pour le tout par amour. C'était aussi le cas dans Mamie Luger. Ce qui prouve que l'auteur a le don de voir au plus profond de l'âme humaine.
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Comment décrire Petiote ? Je dirais "thriller atypique" qui pourrait plaire même à ceux qui fuient les policiers (les livres, pas les flics hein), les personnages y étant particulièrement attachants. Certes l'action est présente, le dénouement est attendu, mais le livre traite plutôt des relations sociales entre les protagonistes et ce qu'ils représentent, comme dans le précédent opus Mamie Luger.
Petiote traite donc d'une prise d'otages, où les otages pour certains finissent par être consentants de la situation, à soutenir leur bourreau initial. Cela m'a fait penser à la série la Casa del Papel par rapport à un plan de base, un projet, complètement ubuesque autour d'une équipe de bras cassés, chaque protagoniste étant touchant de par son histoire de vie et ses questionnements.
Une situation et des personnages permettant, je l'espère, une adaptation prochaine en film.
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J'ai déjà lu de B. Philippon le désormais incontournable "Mamie Luger, ainsi que "cabossé" et "Joueuse" , j'apprécie beaucoup l'auteur et son style.
Je me suis donc lancée avec beaucoup d'enthousiasme dans la lecture de "Petiote" emprunté à la médiathèque .

Et j'avoue avoir été un peu déçue: Gus et sa situation familiale et personnelle, son parcours de vie, ses "acolytes" tous abîmes par la vie mais qui gardent une humanité intense et généreuse, même ce lieu le Love-Hotel que George son propriétaire au grand coeur essaie de maintenir à flots ..tous les ingrédients "habituels" de B. Philippon sont réunis..mais je n'ai pas vraiment accroché..
La lecture est souple, on suit les péripéties judicaires de Gus et son "plan désespéré" afin de récupérer sa fille dont la garde vient de lui être enlevée. Mais cela paraissait, pour moi, un peu trop "beau", un peu caricatural, voire forcé par moments..je n'ai pas été vraiment embarquée.
Cela reste un livre bien écrit mais pas mon préféré de B. Philippon.
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J'ai aimé retrouver l'humour pince sans rire de l'auteur, ses personnages écorchés par la vie, les situations ubuesques mais crédibles.

J'ai aimé ce loser flamboyant qui agit avant de réfléchir ; Boudu le SDF qui adore les vieux films et ne cesse d'y faire référence (je ne les ai pas tous reconnu) ; Cerise qui se prostitue mais qui défend la cause des femmes ; les amants qui veulent absolument rester anonymes ; George le tenancier au grand coeur.

Sans oublier Mia la négociatrice pleine de patience sauf avec son téléphone, son mari et sa bonne bouille champion de krav-maga.

Et encore, je ne vous dit pas tout, ce serait divulgâcher les péripéties innombrables et drôles de ce roman noir à la veine sociale.

Car le danger ne se situe pas tant du côté des preneurs d'otages dans l'hôtel qu'à l'extérieur.

Deux citations emblématiques :

Non, ce crétin s'en va jouer les Carlos des cassos.

…par un spéciaiste des effets spéciaux d'un nanar des années 80. Bel hommage, de la part d'un fan de Seagal.

L'image que je retiendrai :

Cette phrase de Cerise qui sera reprise par toutes : Vous mettrez ça sur mon ardoise !
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J'ai fini Petiote de Benoît Philippon il y a quelques jours, et c'est un GIGANTESQUE coup de ❤.

💣💣
La Petiote ... elle dépote, elle bouscule !
L'ordre établi, et l'ordre des choses.
En Technicolor.
T'as Gus. le père Looser avec un L.
- Sans compter sur son amour -
Émilie, la fille. Sa Petiote. Un Elle. Deux ailes.
Charlotte, la mère. Ses bras, non ballants.
La JAF....
Cerise - si tu suis le road movie/R&G/Mamie, tu reconnais, oui -
l'Hôtel, (Love & loose 🎶🎺)
George... - on l'aime et il est un pilier, en tant que mur, gardien; protecteur et attentif -
et d'autres,
Bondu. Sergueï. Hubert. Dany. Gwen. Fatou.

Mia. Qui orchestre sa partition comme le M, monte tel un missile et redescend mais reste stable et équilibré. En mesure. Parfois en dé (...)

FRONTIÈRE....

Un Philippon ! C'est souvent un poil exagéré, cinématographique à mort, et oui, c'est la patte, un ton, une gouaille unique, ce qui fait prendre la poudre.
Tu souris, tu pleures, tu ris, t'es embarqué .
Dans la merde, jusqu'au cou mais un pied dans la poésie. Car ce qui compte, c'est toujours derrière. Même quand tu te dépêtres, tu le vois, tu le sens, il y a une luciole au bout,
et ça, c'est une facette de sa force; les âmes cabossées, il les rend fines.
Sincèrement, comment rendre un geste aussi con infiniment tendre?
Les travers maladroits, c'est sa touche, ils rendent le monde plus humain.
C'est de la douleur, du bon, du bien, de l'amour, toujours, et une tonne de vérité brute. Une illustration que dans la vie, ce qui compte, ce n'est pas forcément le tableau qu'on voit.
C'est GÉANT, et ça doit être lu. ❤❤❤
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Bienvenue chez les losers avec son chef Gus et son adjoint Cerise.
Gus se voit retirer le droit de garde de sa fille et pour contester il décide de faire une prise d'otage dans l'hôtel de le plus miteux de la France... un hôtel créé par un homme au grand coeur pour aider les désoeuvrés et les paumés.
Entre éclats de rire et scènes touchantes, Benoît Philippon nous entraîne dans cette prise d'otage qui doit forcément échouer mais qu'est ce qu'on rigole.
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Petiote est un roman loufoque, bien dans la lignée des autres livres de Benoit Philippon. C'est l'histoire de Gus, un loser, un vrai, le genre de personne qui rate à peu près tout ce qu'il entreprend, et qui n'a qu'une préoccupation, voir sa fille. Alors il pète les plombs lorsqu'on lui retire la garde.

Comment faire pour la voir ? Pourquoi pas une prise d'otages ? Mais ce n'est pas si facile lorsqu'on n'a d'expérience en la matière, encore moins lorsque les otages ne se comportent pas comme prévu, et encore bien moins lorsque l'hôtel où a lieu la prise d'otages abrite des mafieux déterminés.

Gus est certes un loser, mais il finit par être sympathique au fur et à mesure de ses gaffes. Même ses otages, même la négociatrice de la police finissent par le trouver sympathique et essaient de le protéger contre lui-même. le récit est plein d'humour, pas toujours vraisemblable, les mésaventures de Günther en étant le meilleur exemple. Mais peu importe, on ne retient que le côté attachant des personnages.

On se prend au jeu bien que le récit soit vraiment loufoque, et on se demande comment notre ami Gus va pouvoir s'en sortir. Dommage que la fin soit un peu longue, à un certain moment les évènements les plus improbables s'enchainent sans arrêt, et on aimerait que ça se calme car ça gâche un peu la fin du roman.
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