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EAN : 9782378340940
304 pages
Stéphane Marsan (12/08/2020)
3.33/5   21 notes
Résumé :
" Pas question d'une assistante qui se barre chaque fois que je la rudoie un peu. Peut-être que tu n'es pas taillée pour le job, chérie. [... ] N'importe quel crétin peut tirer au pistolet avec moi et sniffer ma coke. Alors je te donne un conseil : arrête de me demander de quoi j'ai besoin. Parce que justement, j'ai besoin que tu le devines. " Fraîchement diplômée, Alley rêve de faire carrière dans l'édition à New York.
Mais en attendant, elle est tantôt barm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je poursuis mon exploration du gonzo tout en légèreté, avec ce roman. Si de prime abord la trame ne semble pas d'une originalité démente, le récit se chargera de nous apporter la touche de folie attendue : Alley, jeune écrivaine intelligente, se dit « prête à tout » pour rompre avec son schéma familial et faire carrière dans l'écriture. Mais trouver un éditeur n'est pas chose aisée et elle ne trouve aucun autre emploi qui vaille le coup. A force de stages non-rémunérés dans l'édition, on lui propose de devenir l'assistante d'un auteur qu'elle admire profondément : Walker Reade (prix Pulitzer, encensé pour son roman Bikers…). Malgré la réputation et le mode de vie complètement… gonzo de cette célébrité, elle accepte sans hésiter.


Commence alors le récit de ses folles journées et de ses folles nuits, durant lesquelles notre Gonzo Girl avait pour mission de :
1/ gérer la gonzomania fantasque de l'auteur sans la réprimer pour de ne pas se faire virer,
2/ stimuler la créativité de l'auteur par tous moyens (idées, substances, boissons, activités, etc…),
3/ l'aider à écrire le roman qu'il n'arrive pas à achever, au point d'être fauché alors qu'il vit au dessus de ses moyens (tel un drogué célèbre qui a une réputation d'auteur rebelle à tenir - et qui de toute façon, ne sait plus se comporter autrement et n'en a pas envie).
Entre goujat congénital et enfant prodige, entre patron tyrannique et homme en perte de repères, notre coeur - et celui d'Alley - balance.


****

J'ai dévoré les 300 pages en trois jours, j'ai beaucoup souri à l'excentricité de cette expérience (l'épisode de la fougère, de la photo jaccuzzi, ou encore la description d'une femme rivale), et me suis laissée émouvoir par le côté désespéré de cette quête perpétuelle de sensations et d'inspiration par le personnage du mentor. Alley parvient à trouver un juste milieu dans sa relation à Walker, qui en devient touchante.


La construction est réussie, la plume est précise, enlevée, et pleine d'humour. Les scènes déjantées et les personnages, aussi caricaturaux que complexes, nous offrent un récit drôle et attachant. C'est à la fois léger, par le recul lucide de l'héroïne, et grave par les sujets abordés, les risques encourus, la fin que l'on sent inéluctable… et la pointe inquiétante de réalisme.


Bien sûr, c'est un roman où l'on côtoie en permanence les excès de toute nature : Alcool, drogue, cigarettes, coucheries, armes à feu, provocations à outrance, etc sont le quotidien de la bande. Mais n'y voir que ça serait passer à côté du principal.
Loin d'être une incitation à l'imitation, et loin à l'inverse d'être un jugement condamnant ces comportements, il s'agit, d'une part, d'une intrusion véritable dans le monde de cet auteur et des cercles littéraires, bien loin des rêves de licornes aseptisés que l'on peut idéaliser.


Et ce réalisme, finalement, est tout l'intérêt du roman. Car dans sa vraie vie, Cheryl della Pietra a précédé son héroïne en tant qu'assistante d'un auteur phare de l'écriture gonzo : Hunter Thomson lui-même.
Walker Reade, avec « sa niche littéraire - la ligne floue entre la fiction et la réalité, doublée d'un discours politique acerbe et d'une consommation de drogue jamais égalée », en est le double fictionnel.
Au cas où le titre ne serait pas assez clair, l'auteure multiplie les références à Thomson dans chaque détail du roman (des titres de livres, sa ville d'Aspen, etc…).


En décidant de plonger aveuglément dans l'univers de Walker Reade / Hunter Thomson, malgré le changement de mode de vie et les risques inhérents, Alley / Cheryl della Pietra adopte la démarche gonzo de son mentor : pour parler de quelque chose, vis-le.
Ce roman est donc, d'autre part, une parfaite mise en abîme, qui respecte totalement les codes d'Hunter Thomson, consistant à devenir acteur de ce que l'on veut raconter, pour donner un réalisme subjectif au résultat, souvent déjanté.


Bien sûr, même si certains trips sont particulièrement amusants à lire, la plume bien calibrée de la narratrice nous convainc qu'elle n'écrit pas vraiment sous acide lorsqu'elle décrit ces scènes - alors même qu'Hunter Thomson, dans son roman sur Las Vegas, voulait au contraire que le lecteur croit à l'expérience simultanée pour une immersion totale dans le roman.
Ainsi, et c'est tant mieux, l'auteure n'essaye pas d'imiter la plume d'Hunter Thomson. Elle utilise en revanche son univers, sa propre expérience auprès de lui et applique sa méthode : parler de ce qu'elle connait, après s'être immergée jusqu'à devenir actrice de son sujet.


Au total, s'il ne faut pas s'attendre à lire du Thomson, il faut en revanche s'attendre à vivre du Thomson !


Attirée par la référence du titre à cet auteur-journaliste, je craignais parallèlement que ce roman ne soit qu'une pâle copie, utilisant un mot (gonzo), un nom (Thomson), et un univers déjanté au service d'une plume un peu fade et d'une histoire banale. Il n'en est rien : l'auteure possède son propre style, qui rend l'ensemble amusant et crédible, cohérent et prenant ; et même attachant. Où s'arrête la réalité et où commence la fiction ? Une lecture agréable, qui dévoilera sûrement mieux ses charmes aux connaisseurs d'Hunter Thomson.


Un grand merci à la masse critique Babelio ainsi qu'aux éditions Stéphane Marsan, pour cet excellent moment de lecture !

"REMERCIEMENTS
A Hunter Thomson : merci de m'avoir rappelé, comme souvent par le passé, qu'"un jour sans rire est un jour de merde".
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On l'aura compris, « Gonzo Girl » est en fait le récit romancé du séjour de Cheryl Della Pietra chez Hunter S. Thompson. Les noms ont été changés, mais ils sont limpides pour qui connaît le contexte. (Et pour qui ne le connaît pas, ce n'est pas bien grave.) Nous y découvrons le célèbre journaliste gonzo Walker/Hunter une vingtaine d'années après ses grandes heures de gloire et d'inspiration, que la jeune Allye (Cheryl Della Pietra, donc) est chargée de flanquer sans répit pour qu'il ponde deux pages de texte potable au quotidien. Ces circonstances permettent à l'auteure de nous faire sentir avec une acuité remarquable la force et la fragilité du génie, bien seul dans un univers où les gens « normaux » peinent à le suivre et à le comprendre quand ils ne profitent pas sans vergogne de lui.
Entre drogues et excès en tout genre, le vertige qui s'empare de Walker est communicatif et, à mesure que le livre progresse, la lectrice que je suis a été de plus en plus émue par l'inéluctable perte de contrôle qui frappe l'écrivain déchu quand, face au naufrage, la plupart de son entourage (Cheryl Della Pietra y compris) se carapate à la manière des rats qui désertent un navire
Encore une belle réussite des éditions Stéphane Marsan.
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Gonzo Girl est vraiment un ovni qui débarque dans le champ littéraire français. Tout droit venu d'Amérique, il casse les codes et désarçonne par son champ lexical, ses thématiques extravagantes et ses personnages affriolants.

Alessandra est une jeune femme qui rêve de devenir écrivain. Après avoir suivi de coûteuses études, elle entreprend d'écrire son premier livre. Mais elle sait pertinemment que la chasse aux éditeurs est rude. Pour cette raison, elle a la brillante idée de travailler aux côtés du meilleur de son temps : Walker Reade, un auteur à succès, connu pour sa prose, mais aussi pour sa personnalité extravagante. Alcool, drogue, sexe, excès à outrance… le quotidien d'Alessandra va changer du tout au tout. Embauchée pour aider l'auteur à terminer son nouveau livre, elle va faire des expériences farfelues, qu'elle n'aurait jamais cru possible de faire un jour.

Dans Gonzo Girl, nous sommes propulsés dans un autre monde, à la limite du plausible. Walker Reade est un auteur de romans à succès, qui vit avec accès : il ne se refuse rien. Ses dépenses affriolantes ont de quoi surprendre. Il entretient bon nombre de personnels à sa charge, qui vivent et mangent sous son toit, à ses frais. Alessandra en fait partie. le titre, intriguant à souhaite, provient en fait du « journalisme gonzo », un procédé popularisé par le journaliste et écrivain américain Hunter S. Thompson, qui désigne à la fois une méthode d'enquête et un style journalistique : le journaliste est un protagoniste de son reportage, en immersion totale dans son sujet, comme Alessandra, qui vit et évolue aux côtés de Walker Reade, l'auteur qu'elle idole et dont elle veut prendre le talent. Elle l'aide à terminer son manuscrit et, en parallèle, elle s'emploie à continuer d'écrire son propre livre.

Je n'avais jamais rien lu de tel jusqu'à maintenant et j'avoue être assez perplexe. C'est surprenant, extravagant, totalement déjanté… mais c'est justement ce qui fait l'originalité du récit. Soit on aime, soit on déteste, mais en tout cas, on s'en souvient ! La drogue, l'alcool, le sexe sont omniprésents, tant et si bien qu'on dirait que les personnages ne sont jamais eux-mêmes durant l'intégralité du récit. On a du mal à s'attacher à eux, à cerner leurs véritables personnes, puisqu'on ne voit que leurs visages sous emprise d'alcool ou de drogue… donc pas forcément normal. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à apprécier et à comprendre Alessandra. Après avoir fait de brillantes études, elle se retrouve dans ce milieu dépravé, à consommer drogue et alcool pour se propulser dans la vie professionnelle. C'est un chemin hasardeux, impraticable, qu'elle aurait pu éviter, tant les moyens pour survenir à ses fins sont nombreux. Une jeune femme aussi intelligente qu'elle aurait méritée plus de respect et de considération. J'ai trouvé son comportement trop facile : elle ne se bat pas pour ses idées, elle ne suit pas ses ambitions, mais essaie de prendre un chemin détourné qui semble plus aisé.

À travers ces débauches excessives, on peut tout de même discerner quelques thématiques fortes, qui interpellent et font réfléchir : l'abus que l'alcool et la drogue provoquent sur notre santé et leur implication sur notre quotidien ; les abus sexuels, les liaisons dangereuses ; la place de la femme dans un couple et la notion de couple elle-même ; les ambitions personnelles et les attentes familiales (qui sont très marqués dans la famille d'Alessandra). Autant de sujets intéressants, abordés avec originalité et extravagance, qui surprend, embarrasse, étonne, mais qui s'impriment durablement dans la mémoire.

Un roman original et surprenant, qui balance entre alcool, drogue et sexe. Des personnages affriolants, déjantés, qui nous font vivre une expérience hors du commun. Que l'on ait aimé ou non ce livre, en tout cas, on s'en souvient !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Êtes-vous prêts à tout pour publier votre roman ?

Alley, jeune diplômée, l'est !

Prête à être l'assistante bénévole d'un célèbre romancier, Walker Reade, en panne d'écriture...

Prête à se plonger dans un monde de drogues, d'alcool et de violences...
Sexe, drogues, alcool et rock pour masquer une vie quotidienne ennuyeuse...

Un roman autobiographie bien écrit mais qui provoque malaise et écoeurement...

Dommage que l'autrice ne parle pas de sa sortie de cet enfer....

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Je remercie les éditions Stéphane Marsan pour ce roman. C'est un roman que je dirais « autobiographique » même si ce n'est pas clairement dit mais il s'inspire de l'expérience de l'autrice en tant qu'assistante stagiaire pour l'auteur notoire Hunter S. Thompson dans les années 90. J'ai commencé ce roman sans rien savoir, je n'ai même pas pris la peine de lire le résumé et le communiqué de presse, je voulais vraiment me laisser surprendre. Au final, ça n'a pas eu l'effet escompté.

Au début des années 90, nous faisons la connaissance d'Alessandra dite « Alley » qui a été embauchée pour travailler pour Walker Reede. Elle rêve de vivre de sa passion, l'écriture, être publié et saisie donc l'opportunité de pouvoir travailler et apprendre du plus renommé de son époque malgré son déclin, quitte à perdre quelques plumes en cours de route. Ainsi, Alley quitte son stage non rémunéré et son boulot de barman à New York pour assister Walker Reede à écrire un livre. Elle va vivre pendant six mois dans le Colorado, dans l'entourage plus que restreint de l'auteur et survivre au gré des humeurs, excès et dérapages de celui-ci. Ce qui devait être une expérience stimulante pour sa carrière auprès d'un mentor, s'avère au final un séjour dans la folie et la décadence d'un homme qui s'est perdu dans les abus dans la célébrité.

Je n'ai pas aimé le personnage d'Alley et honnêtement tous les personnages me sont antipathiques. Je peux tout à fait comprendre qu'on veuille apprendre du meilleur, se faire des relations afin de donner un coup de pouce à sa carrière. Mais de là à renier ses principes, sa dignité et son amour propre pour assurer de garder son poste, je trouve ça assez affligeant de devoir s'abaisser à ça. Sans parler de l'entourage de Walker qui est soumis à tous ses exigences, excès et l'encourage au lieu de l'aider en s'en sortir. Parce qu'il faut comprendre qu'une journée typique avec Walker Reade, c'est de l'alcool fort dès le réveil, donc avoir une ancienne barmaid c'est une aubaine, drogues et acides comme si c'étaient des petits bonbons, sans oubliés les armes à feu, les insultes et coups de farces aux voisins et à la fin de la journée seul une page d'écriture assez médiocre est sortie de la machine à écrire.

L'écriture de Cheryl Della Pietra est fluide et le roman se lit rapidement, malgré le rythme lent. L'intrigue est simple du fait d'un quotidien répétitif que subit le personnage principal. J'ai aimé le style de l'autrice, mais pas les messages qu'elle véhicule. Chacun a ses propres expériences et elle partage le sien, mais sommes-nous vraiment censés tout accepter pour se réaliser et arriver à ses fins ?! Accepter de consommer des drogues, laisser un homme vous agresser verbalement et physiquement, vous dire comment vous habiller et vous comporter, voler vos biens personnels, et mettre sa vie, ses relations entre parenthèses parce qu'il vous l'ordonne… Pour quelqu'un qui a du caractère, qui s'est battue, a travaillé dur pour devenir écrivaine, malgré les désapprobations de sa famille, et autres soucis financiers, je trouve ça humiliant et cette attitude est assez incohérente venant d'Alley.

Malheureusement, Gonzo Girl ne m'a pas convaincu, l'histoire ne m'a pas emballé du tout et je pense que ce roman n'était pas fait pour moi.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je retourne à ma chambre, pressée de compulser les retouches de Walker. Tout en feuilletant mon manuscrit, je ne peux m'empêcher d'imaginer ses mains sur ces pages... mes pages. Walker Reade a déchiré mon livre en morceaux. Ses commentaires jettent la lumière sur tout ce qui manque de manière évidente. Il a procédé à des coupes énormes. Des modifications hilarantes. C'est une révélation.
Je reste assise là pendant des heures, à étudier chaque commentaire comme s'il était crypté, qu'il renfermait une vérité que je serais trop jeune ou trop naïve pour appréhender. Vers la moitié du manuscrit, un commentaire en particulier attire mon attention. Il dit simplement : "Tu vaux mieux que ça". Il est lié à un passage romantique et je ne sais pas trop s'il s'adresse à la qualité de l'écriture ou à celle des sentiments exprimés. La phrase tournicote dans ma tête jusqu'à ce que je l'aie observée sous tous les angles. En fonction du point de vue, elle prend un aspect et une sensation différents. Je me rends compte que je n'ai jamais entendu ces mots de la part de ma famille... Pire, ça va quasiment à l'opposé de ce qu'ils me disent, eux : on ne peut pas se croire trop bien, là d'où je viens. Cette phrase, je ne l'ai jamais entendue non-plus prononcée par un professeurs, qui avançaient juste à tâtons et avec précaution à travers mes rédactions et dissertations, distillant au compte-gouttes des compliments mesurés et des bonnes notes. Du coup, cette petite phrase m'apparaît comme la chose la plus importante qu'on m'ait jamais dite. Peut-être parce que c'est une première. J'étreins le manuscrit contre ma poitrine, comme s'il s'agissait de mon amant. Et, en un instant, ma décision m'apparaît avec une clarté évidente,aveuglante et comique.
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Manifestement, Claudia pense que la sobriété tuerait Walker. A mon avis : Walker est persuadé que ça le rendrait inintéressant. Les acteurs et les musiciens, ils deviennent clean, le monde applaudit. Personne n'applaudirait, en revanche, si Walker Reade arrêtait de consommer de la drogue. Son travail, son personnage, tout ce qu'il représente est inextricablement lié à son abus de substances illicites. C'est son doigt d'honneur au système. Sauf que si ce genre de rébellion était romantique il y a vingt-cinq ans, ça ne l'est plus du tout maintenant, c'est une certitude. C'est juste coûteux, point barre. En plus, ça a étouffé son génie. Le plus ironique, c'est que Walker est convaincu de ne pas pouvoir fonctionner sans drogues. Et il ne croit pas que le monde lui accorderait le moindre intérêt s'il essayait.
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Les deux lignes que j'ai sniffées avec Tom avaient à peine produit un début d'effet sur moi, mais là... là, c'est la drogue de Walker Reade. C'est de la bonne. Si je devais décrire la sensation, je dirais : "réinitialisée". Je suis prête. Pour quoi, je ne sais pas trop, mais quoi qu'il en soit, putain, je suis au taquet.
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Alors que nous sommes assis là, à faire vaguement la conversation, l'atmosphère est lourde du sentiment que la situation pourrait basculer à tout moment pour prendre un tour imprévisible : ils pourraient tout aussi bien s'étreindre que s'étriper.
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Avec les hommes, il y a toujours un facteur d'inattendu, quand les choses deviennent physiques : leur peau paraît plus douce, ils sentent meilleur qu'on ne l'aurait imaginé, leurs gestes sont plus délicats.
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