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Bernadette Emerich (Traducteur)
EAN : 9782290052389
539 pages
J'ai lu (10/06/1999)
3.25/5   6 notes
Résumé :
Le Dr Laurent Wagner est célèbre dans le monde entier pour sa participation à l'une des aventures les plus extraordinaires que l'humanité ait jamais tentées : une expédition sur Mars. Mais Lauren a peur. Peur des voix qui résonnent dans sa tête. Peur de ceux qui l'ont précédée sur la planète Rouge et qui sont morts. Ou du moins disparus.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je trouve toujours assez étrange cette manie de comparer des auteurs… Christopher Pike a été surnommé le Stephen King des adolescents… Et pourtant, ayant lu pas mal de ses oeuvres, je dirais que ses romans ne se résument pas à cela. La saison du passage est par exemple, un roman que je ne conseillerai pas à un adolescent, ou alors à un adolescent proche de l'âge adulte. Bien sûr, il a écrit pour de jeunes adolescents avec sa série Spookville et ensuite de courts romans pour un public un peu plus âgé et cherchant quelques sensations fortes. Cependant, je ne trouve pas très pertinent de le décrire de la sorte au dos de ce roman en particulier. Car La saison du passage est assez dur, morbide, effrayant, noir… C'est un très bon roman mais âmes sensibles s'abstenir.

Si vous êtes un fan de Christopher Pike, ce roman ne déroge pas à ses autres histoires. On y reconnaît très rapidement sa patte et il est très facile de se plonger dans cette nouvelle histoire. Je savais pertinemment que la lecture ne serait pas chose facile, mais l'auteur arrive à créer cette sorte de fascination dans son écriture qui vous pousse à continuer jusqu'au bout. Aucun de ses personnages n'est jamais à l'abri. Les héros encore moins que les autres, dirais-je. Et pourtant, il y a toujours une touche de justice, d'acceptation des malheurs qui se déroulent car ils avaient une raison d'arriver. Ce n'est pas un état d'esprit très joyeux pour entrer dans une histoire, mais au moins, on sait à quoi s'attendre avec Christopher Pike.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec La saison du passage. le résumé de la quatrième de couverture est très vague. Je me suis donc demandée en commençant ma lecture où l'auteur allait nous mener réellement, car il n'y avait pas trop d'indice sur le côte « terreur » du roman. Et tout vient petit à petit. C'est très bien mené, comme d'habitude. L'angoisse montre crescendo, l'horreur se dépeint petit à petit. On garde pourtant toujours un petit espoir que les choses vont finir par s'arranger. C'en est même assez étrange après toutes les épreuves que subissent les héros, mais j'ai toujours eu ce sentiment en lisant les romans de l'auteur.

Nous découvrons donc cette expédition pour Mars, avec en parallèle la vie sur Terre des proches des astronautes. le récit est bien rythmé, on alterne entre des faits importants et des explications qui peu à peu nous font comprendre le dessein complet de l'histoire. On suit la réflexion des personnages qui sont face à cette découverte mortelle. Il y a aussi le récit écrit par Jennifer, la petite soeur de Lauren, la chirurgienne envoyée sur Mars. Ce récit nous est présenté à des moments clefs de l'histoire, en trois partie, si mes souvenirs sont bons. Ils permettent une coupure, même si on se dit rapidement que l'auteur ne nous donne pas cette histoire à lire pour rien. du coup, c'est très ingénieux, car on a encore plus envie de savoir ce qui se trame réellement. La curiosité dépasse l'angoisse et la paranoïa qui naissent peu à peu. Et jusqu'à la fin, tout reste cohérent et fluide. Christopher Pike va jusqu'au bout de son histoire sans aller vers la facilité. Et je trouve que cela rend honneur à tous ses personnages.

Les personnages d'ailleurs, parlons en un peu. Lauren, qui est… l'une des héroïne dirais-je, est un personnage auquel il est assez difficile de s'attacher. Elle reste très froide et c'est surtout grâce aux gens qui l'entourent et qui l'aiment que l'on arrive finalement à l'apprécier. Elle est pourtant un personnage féminin fort, courageux, intelligente, mais il lui manquait un peu de chaleur à mon goût. Sa petite soeur, Jenny, est tout le contraire. On s'attache tout de suite à elle, alors qu'au final, on ne la voit pas tellement. Mais la description qu'en fait l'auteur aide énormément à la trouver rapidement sympathique. Les personnages masculins ne sont pas en reste. Gary est tout à fait charmant et le récit était beaucoup moins lourd grâce au pilote de l'expédition. Jim, l'archéologue aussi présent sur Mars, contrebalancé les différentes personnalités présentes dans le vaisseau. J'aime beaucoup ce genre de personnage qui font office de figure paternel. Il m'a beaucoup touché. Terry, lui, était comme Lauren assez difficile à appréhender. Sa profonde tristesse est douloureuse… Mais la fin de l'histoire lui permet de retrouver un peu de « lumière ».

Un récit que j'ai beaucoup apprécié, même si certains passages sont vraiment très glauques. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire entre terreur, science-fiction et surnaturel. Beaucoup de genres que l'auteur a su mélanger avec succès. Christopher Pike a encore su me captiver du début à la fin.
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Ce livre me laisse un peu perplexe, il s'agit d'un melting pot de plusieurs genres, soit science-fiction, fantastique, horreur, vampirisme et une histoire sous-jacent de fantasy. La qualité d'écriture de ce roman laisse à désirer, peut-être à cause de la traduction qui comporte des expressions pas trop Nord-Américaine, un français plus internationnal aurait été préférable compte tenu que l'histoire se passe sur la côte ouest américaine. Comme un bon fast food, ce livre est bon au goût mais pas très nutritif pour l'esprit. Cet auteur est comparé à Stephen King, dans le style on y est pas du tous, mais pour ce qui est de la façon de bâtir l'intrigue et de dérouter le lecteur oui il y a des ressemblances.
Je classe ce livre dans bon divertissement d'horreur, il ne réinvente pas le style, mais apporte de nouveau horizon dans la conception du mal et de ces antagonistes.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Ami, glapit Gary, éteins cette morue !
[Gary, de quelle morue s'agit-il ?]
- Celle-là, fit Gary en pointant le doigt sur Lorraine.
[Gary, tu veux dire la jeune femme sur l'écran six ?]
- Oui !
[Pardon pour ce retard. J'ignorais que cette jeune femme fût une femme sotte ou immorale et pût entrer dans la catégorie des poissons.]

(Ami est le robot de la navette).
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Gary Wheeler était de ces adultes qui conservent à jamais un côté enfantin. A maints égards, il ressemblait à Terry ; pas plus que lui, il ne prenait rien au sérieux, mais, plus innocent et casse-cou, il s'amusait bien davantage, sans sau poudrer sa vie de cette vision cynique des choses, ce qui lui évitait bien des déboires.
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Les vampires n'étaient qu'une toute petite minorité. Il était normal qu'ils eussent des réactions exagérées aux critiques d'autrui à leur endroit. Ils souffraient probablement d'un violent sentiment de persécution.
Minute! Personne ne persécute les vampires. Personne ne croit en leur existence.
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- Maintenant je sais ce qu’a éprouvé Gandalf devant les grilles de la Moria.
- Qui ?
- Le sage dans Le Seigneur des anneaux.
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