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EAN : 9782370471840
336 pages
Editions Lajouanie (04/06/2021)
4.18/5   37 notes
Résumé :
Conrad est le fils d’une parisienne BCBG, fondatrice d’une ONG, dont l’assassinat, maquillé en suicide, n’a jamais été élucidé.Il galère, depuis, frôlant sans cesse l’illégalité.

À quelques encablures de La Havane, Dalhia, une jeune fille abusée par son père, se bat bec et ongles pour éviter à son frère Armando de subir le même sort.

Gravitent autour des deux jeunes gens, à La Havane comme à Paris, des hommes d’affaires peu scrupuleux,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir lu la trilogie du Nantais et découvert la plume formidable de Carl Pineau, je me devais de lire son nouveau roman.

Rien ne change, l'écriture est nette, précise et addictive.
Un scénario qui tient la route et qui nous emmène à. Cuba
L'intrigue est prenante.

J'ai une fois encore passé un très bon moment de lecture.
Mais même si les personnages et le scénario sont très aboutis, je me suis moins attachée aux personnages que lors de mes précédentes lecture de l'auteur.
Il m'a donc manqué cette petite chose pour que je sois entièrement conquise par ce roman.

Mais une chose est sûre c'est que dans le monde du roman noir Carl est un auteur sur qui on peut compter. Il fait partie des grands de ce monde en ce qui me concerne.
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On ne peut pas dire que la vie du jeune Conrad soit des plus joyeuse : une mère ,Marthe ,fondatrice d'une ONG , brutalement assassinée ( le crime étant maquillé en suicide ) , un père alcoolique , Joren, dont l'argent qu'il a hérité de sa défunte femme lui brûle les doigts et qui n'a que faire d'un fils dans les pattes , une demi - soeur , Héloïse , qui le considère comme un raté . Conrad est bien seul . Il sait qu'il ne peut compter que sur lui-même , alors même que ses mauvaises fréquentations le conduisent dans des virées alcoolisées . L'un de ses compagnons de débauche est ce Lazario Nuria, un ancien boxeur cubain qui exerce une influence néfaste sur Conrad . C'est d'ailleurs lors d'une de ces soirées que Conrad s'est fait tabasser alors que Lazario est resté définitivement K.O. Sentant qu'il est temps pour lui de mettre de la distance entre Paris et ses sources d'ennuis à répétition , c'est vers Cuba que ses pas vont le mener , où il va se mettre à la recherche d'un certain Miguel , le frère de Lazario . Il va y faire la rencontre de la jeune et jolie Dahlia et de son petit frère , qui vivent seuls dans le dénuement le plus complet malgré la débrouillardise de Dahlia pour que son frère puisse manger à sa faim . L'arrivée de Conrad va bouleverser sa vie .
De leur côté les équipes de police chargée de l'enquête sur la mort suspecte de Marthe n'ont pas encore définitivement baissé les bras cinq ans après les faits .Christian Meyer, le patron de l'Office Central de Lutte contre le Crime Organisé , ne désespère pas découvrir les assassins et compte sur l'intelligence et la plasticité parfaite d'une ex-prostituée ukrainienne, Manu, qu'il a intégré à son équipe , pour lui apporter des éléments nouveaux alors même qu'une menace sourde plane toujours sur les têtes de certains protagonistes de cette affaire protéiforme qui cache de lourds intérêts .

J'avais quitté Carl Pineau avec l'excellent roman «Le sicilien » , je le retrouve avec un plaisir non dissimulé dans cette intrigue réjouissante entre Paris et La Havane . le style n'a pas perdu de sa verve et de son rythme , bien au contraire . Dans cette mêlée de personnages pas toujours très sympathiques, surnage ceux de Conrad et Dahlia . Deux destins marqués par la tragédie .Dahlia est une survivante qui, malgré les assauts physiques de son père , trouve l'énergie pour se sortir comme elle peut du pétrin et pour protéger son frère des dangers des adultes . Conrad, dont sa mère lui a été enlevée trop jeune , baigne dans une atmosphère de suspicions où le danger est bien réel et toujours présent. Deux âmes qui vont se rencontrer malgré l'adversité et leurs différences de culture . Deux belles lumières dans cette histoire souvent rude où les balles crépitent , où la cruauté et l'avidité ne semblent avoir aucune limite .
Je recommande.
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Paris, 2011.

Au décès de son mari, Marthe a fait la connaissance de Joren Aethers. Analyste financier international, ce dernier l'a séduite entre deux promesses de placements plus sûrs : combien de temps encore pourrait-elle se fier au secret bancaire de la Confédération helvétique ? de ce second mariage avec Joren – qui ne la satisfait que sexuellement – est né Conrad. Et c'est à quelques pas de l'adolescent endormi que Marthe a été assassinée. Elle a reconnu la voix de son bourreau, et ce fut la fin.

Cuba, 2016.

Miguel Nuria est un sale type. de ceux qui ne peuvent inspirer que le mépris. Pourri par la corruption, père incestueux, violent et porté sur la bouteille, il élève seul Armando et Dahlia depuis la mort de leur mère. Pour Dahlia, c'en est trop lorsqu'il s'attaque à son petit frère. Elle ne le laissera pas le détruire lui aussi. Même si ça signifie qu'ils devront tous deux s'enfoncer dans une extrême précarité.

À 19 ans, Conrad méprise son père, qui se pavane grâce à l'argent hérité de Marthe, brosse son ego à coups de call-girls et serait bien incapable d'avoir une conversation avec son fils – qui doute depuis longtemps des conclusions de la police. Pourquoi Marthe se serait-elle suicidée ? Veuve de ministre et à la tête d'une ONG, elle jouissait d'une notoriété certaine. le peu d'estime que Conrad porte à Joren – à juste titre – le place en tête de liste de ceux qui pourraient être impliqués dans le drame. Mais Marthe Jarousseau la bienfaitrice n'avait rien de transparent.

Les découvertes que Conrad s'apprête à faire ne l'aideront pas à y voir plus clair. Son père lui cache des choses, Manuela, sa maîtresse, ne la joue pas franc du collier. D'ailleurs, personne, dans cette histoire, ne semble limpide sur ses activités ni sur ses intentions. Et sans vraiment le vouloir, Conrad met les pieds dans une affaire qui va le dépasser…

Quel plaisir de retrouver Carl Pineau ! Comme toujours, il excelle dans le modelage des personnages : aussi détestables que certains peuvent être attachants, tous suscitent une émotion. Introduits en peu de mots de façon on ne peut plus efficace, on suit leur évolution avec une curiosité croissante, sans jamais anticiper leurs réactions. C'est un autre point que l'auteur maîtrise pleinement et qui le caractérise : son refus du manichéisme, qui laisse exploser une véritable humanité. Chez Carl Pineau, les personnages féminins ne sont pas des faire-valoir. À travers Dahlia et Manuela, il exprime une grande détermination, une loyauté sans faille et beaucoup de courage. Conrad, qui recherche ses limites, celles des autres, celles du monde, est très touchant. Malgré la distance qui les sépare, Dahlia et lui ont de tristes points communs, à commencer par leur confrontation quotidienne à une autorité paternelle aussi violente que néfaste, et l'absence de figure maternelle.

À Paris ou à Cuba, les règles sont les mêmes et le jeu suinte l'iniquité : le peuple crève de faim sans un regard des dirigeants qui ne pensent qu'à s'engraisser. le Malecón vibre au rythme des transistors poussés trop fort et des prostituées qui se déhanchent sur des airs latinos. On s'y promène avec un couteau ou une arme à feu, un cigare au coin de toutes les lèvres et on y vend du rhum sous le manteau. le besoin d'ivresse de certains nourrit des bouches affamées, pas encore viciées. Quand on vient d'en bas, on s'arrange avec sa conscience et la loi. Là encore, l'auteur n'a pas son pareil pour rendre compte, en quelques mots, d'une réalité sociale.

Sur fond de scandale des Panama Papers, il signe un thriller sans fausse note : le style est incisif, les dialogues naturels, l'intrigue très bien ficelée et toujours crédible. Carl Pineau confirme, s'il en était besoin, son talent pour le roman noir. Après l'inoubliable trilogie des Nuits nantaises, j'avais hâte de le retrouver, de le découvrir différemment. Mes attentes sont comblées ! Je suis épatée par la facilité avec laquelle il a su créer un univers contrasté et pourtant toujours si proche des convictions qu'il exprime à travers ses personnages dans ses précédents ouvrages. Sans se départir de sa verve que j'aime tant, Carl Pineau se pose en fin observateur de la noirceur des hommes et apporte une touche de lumière là où tout espoir semble éteint, grâce à la réflexion qu'il suscite. Il ne me reste qu'à trépigner en attendant son prochain roman.
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Voilà un bouquin qui n'est pas dénué d'atouts, au premier rang desquels on peut compter une certaine originalité dans les thèmes abordés (traite des êtres humains, délinquance financière) et des lieux explorés (Cuba en l'occurrence, que l'auteur, apparemment grand voyageur, semble bien connaître).
Pineau a également le mérite d'éviter les énormes invraisemblances qui constellent les pages des thrillers médiocres qui hantent les rayons à longueur d'année sous prétexte de "tenir le lecteur en haleine" et de "préserver le suspense".
Je dis bien qu'il évite les plus grosses... mais pas forcément les petites, dont quelques-unes m'ont fait lever les yeux au ciel, tout d'ailleurs comme certaines scènes assez mièvres.
Il y a, hélas, d'autres défauts : un style quelconque (mais certains diront "sans fioritures", chacun voit midi à sa porte), une intrigue assez embrouillée à laquelle je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, notamment le rapport de cette affaire avec les Panama papers et les rétrocommissions (mais à la décharge de l'auteur, la criminalité financière n'est pas facile à comprendre pour le quidam moyen, et il a eu le mérite de s'y intéresser et de ne pas nous faire le coup du serial killer), ainsi qu'une propension assez incroyable, malgré tout, à semer les cadavres atrocement mutilés partout sur son chemin. C'est étonnant, en effet, tous ces gens issus de la classe moyenne ou populaire, ordinaires ou petits délinquants sans aplomb, qui sont capables de se muer en tueurs sadiques pour un oui ou pour un non.
J'ai lu dans les remerciements que ce livre, bien qu'il soit sorti après trois autres, est en fait la version remasterisée du premier écrit par Pineau. Je pense retenter le coup avec un roman de la tétralogie du Nantais, en espérant profiter des bonnes idées de cet auteur dans une oeuvre plus aboutie.
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Pour Quelques Millions a été édité par les éditions Lajouanie en juin 2021. le style de l'auteur est énergique, sans fioritures di bla-bla. Les mots justes pour un rythme effréné, sans négliger pour autant de soigner son écriture: "Le jeune homme se jeta en avant et s'aplatit au sol. La balle le manqua d'un cheveu. Cette fois, il avait perçu la détonation, à l'évidence assourdie par un silencieux. Il roula dans le caniveau et s'abrita derrière une voiture. Après quelques secondes, il entendit la moto démarrer. Il se leva d'un bond, prêt à s'élancer, mais l'engin disparaissait déjà au coin de la rue." (Page 71)
Thèmes: corruption, magouilles politiques, prostitutions, exploitation impunie de la misère humaine.
L'intrigue:
2011. Marthe est retrouvée morte à son domicile. Elle s'est pendue au-dessus du billard. Malgré quelques doutes, la police, faute de preuves incriminantes, conclut à un suicide et classe l'affaire. Mais Conrad, son fils, à l'époque âgé de quatorze ans, ne pouvait pas croire que sa mère s'était donné la mort. Seulement, s'il avait raison, qui avait "pu commettre un acte aussi ignoble? Et pourquoi?
Cinq ans plus tard, le jeune homme découvre que son père a donné un chèque de vingt mille euros à Lazario Nuria, réfugié politique cubain ami de Conrad, alors que les deux hommes prétendent se détester...C'est alors que le cadavre de Laurène Serviez, membre de l'Institut International de Recherche sur la Paix, qui avait servi d'alibi à Joren pour la nuit du présumé suicide de Marthe, est retrouvé par hasard. L'enquête détermine que la jeune femme a été abattue d'une balle dans le dos deux mois plus tôt avant d'être jetée dans un marais près de Fontainebleau. Si Joren est l'auteur du meurtre, pourquoi avoir attendu cinq ans pour supprimer ce témoin gênant? Laurène l'aurait-elle fait chanter? Se serait-elle montrée trop gourmande?
Tous les fils de cette intrigue complexe semblent conduire à Cuba où Miguel, frère de Lazario, personnage peu ragoutant, vit de trafics en tous genres dans le but de partir à Paris se refaire une virginité et commencer une autre vie. Conrad, qui veut échapper aux sbires que Simon a payés pour le descendre, se rend à La Havane, dans le but de découvrir le fin mot de l'histoire.

L'essentiel de l'intrigue se déroule à Cuba après Castro dont l'auteur restitue fidèlement l'ambiance. Celle d'une cité à la dérive, cherchant à aller de l'avant tout en pansant ses plaies. Loin des clichés destinés aux touristes, riches de préférence. le tout dans un style toujours aussi bouillonnant. "Ils remontèrent l'avenue Paseo Marti, bordée d'immeubles aux couleurs pastel. En traversant une ruelle grouillante, ils croisèrent une grosse Noire, attifée d'un short jaune fluo et d'un haut rouge, qui frappait son mari à coups de parapluie...Sam avait le cerveau embrumé par l'alcool. Les odeurs d'égouts, les ordures obstruant les caniveaux, l'air imprégné d'humidité n'arrangeaient rien...Le long de cette promenade qui menait jusqu'au port, une faune disparate déambulait: femmes à peine vêtues, travestis en talons aiguilles, mendiants, vendeurs à la sauvette." (Page 62)

Ce que j'apprécie avec les romans de Carl Pineau est que, bien qu'il nous plonge dans un univers brutal où règnent le mépris de la vie humaine et le profit à tout prix, jamais il ne sombre dans la vulgarité, ni la violence gratuite. Pour quelques Millions offre un récit vivant, au rythme soutenu, affermi par de nombreux dialogues et des scènes d'action vibrantes de réalisme: "Les consommateurs se turent soudainement. Conrad sentit les regards dans son dos. Pendant quelques secondes, il n'y eut aucun mouvement, le serveur gardait ses yeux braqués sur son vis-à-vis, attendant une explication. le jeune homme resta coi, immobile. Deux types s'étaient levés et se dirigeaient vers la porte en verre. Pendant un millième de seconde, Conrad regretta d'avoir laissé son arme dans la boîte à gants puis il songea que c'était sans doute mieux ainsi." (Page 131). 
Je vous avais prédit, après la lecture de la Trilogie Nantaise, que Carl Pineau s'imposerait parmi les grands noms du polar à la française. Avec Pour Quelques Millions, c'est chose faite!!
Lien : https://legereimaginarepereg..
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critiques presse (1)
Actualitte
25 mai 2021
Gravitent autour de la Cubaine et du jeune Français des businessmen douteux, des fonctionnaires corrompus, une séduisante Ukrainienne, un ancien boxeur, des politiciens terrorisés à l’idée d’être éclaboussé par le scandale financier des Panama Papers, et… plusieurs cadavres !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C’est le monde tel qu’il tourne.Les gens sont avides d’événements catastrophiques immédiats, ensuite il faut entretenir la machine par de nouveaux drames, leur maintenir la tête sous une tourmente médiatique. Les étourdir d’infos jusqu’à les priver de tout discernement.
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Bonsoir à tous,

Chronique du livre “Pour quelques Millions !” de Carl Pineau

Très bon livre !! Très intense !! Très Addictif !! Une vraie réussite !!

Plusieurs intrigues contemporaines très bien écrites, noires / sombres qui se rejoignent à un certain moment et on est totalement pris par les découvertes et les rebondissements et bluffé par la psychologie des personnages et par la créativité de Carl pour ses différentes intrigues. Les différentes histoires qui sont en parallèle peuvent paraître un peu complexes au depart mais on comprend tout petit à petit et Carl nous emmène vers une fin totalement inattendue !!

Des personnages noirs, intéressants, impliqués dans des choses troubles mais qui, pour certains, vont se révéler très différents de ce que l’on peut en penser au début du livre.

Mais je ne spoilerai ni la fin ni ces personnages !! Ca gâcherait tout !!

L’histoire est super bien construite et nous tient en haleine jusqu’au bout !! Extrêmement addictif !!

L’écriture est de plus en plus assurée, a atteint un super niveau, elle est encore meilleure que la Trilogie L’Arménien / Le Sicilien/ Le Nantais qui était déjà extraordinaire !!
Le meilleur livre de Carl jusqu’à maintenant !!
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Surgi de nulle part, évanescent, les bras démesurés, ce qu’il prit pour un revenant vêtu de loques prétendait arrêter le camion en se tenant debout au milieu de la chaussée.
Emilio sentit une décharge lui remonter le long de la colonne vertébrale. Les traits hideux d’un spectre se découpèrent dans la lumière des phares. Saisi d’horreur, il hésita un dixième de seconde puis appuya sur l’accélérateur. Le véhicule prit de la vitesse. La collision contre le pare-chocs plia le corps de Miguel Nuria. Sa tête explosa sur le capot comme une vulgaire noix de coco, le sang gicla sur le pare-brise.
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Christian fronça les sourcils. L’esprit frondeur de Manu l’agaçait. En même temps, il devait reconnaître que c’était aussi pour ce trait de caractère qu’il l’avait recrutée. Si on désirait infiltrer les milieux mafieux, mieux valait des agents dotés d’un tempérament d’acier. Or de ce côté, elle n’avait rien à envier aux meilleurs flics de service. En raison de ce qu’elle avait enduré, rien ne paraissait en mesure de l’effrayer. Pourtant, derrière cette indifférence glaciale, Christian percevait parfois la convulsion d’une ancienne blessure, comme une façade qui se fissurait avant un cataclysme.
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Enlevée dans les Carpates par un gang de mafieux à l’âge de vingt ans, elle avait subi le dressage classique réservé aux jeunes filles kidnappées : des semaines dans une cabane puante près de Kiev, violée vingt à trente fois par jour par des monstres avinés pour être ensuite envoyée dans un bouge en Turquie. S’en était suivi ensuite trottoir dans les grandes villes d’Europe, avant d’échouer à Paris où elle était parvenue à s’échapper.
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Thème : Nuits nantaises, tome 1 : L'Arménien de Carl PineauCréer un quiz sur ce livre

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