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EAN : 9782715245389
528 pages
Le Mercure de France (23/03/2017)
3.5/5   14 notes
Résumé :
Un matin, au cœur de Manhattan, sous la pluie, une jeune femme postée sur le parvis de l’église Saint-Patrick rompt la frénésie de Noël. Figée, elle porte une pancarte sur laquelle on peut lire « Aidez-moi ». Une prise d’otage a lieu à l’intérieur de la cathédrale, et une victime a déjà été tuée. Le preneur d’otages exige de négocier avec l’agent du FBI Eve Rossi. Récalcitrante à traiter l’affaire, cette dernière comprend rapidement que le preneur d’otages connaît ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Stefanie Pintoff vit à New York. Elle a remporté le prix « Edgar Award » pour son premier roman, In the Shadow of Gotham. Son nouveau roman qui vient tout juste de paraître, Preneurs d'otages, le cinquième je crois, a été nominé aux « Barry Awards » dans la catégorie meilleur thriller.
« Un matin, au coeur de Manhattan, une jeune femme postée sur le parvis de l'église Saint-Patrick rompt la frénésie de Noël. Figée, elle porte une pancarte sur laquelle on peut lire « Aidez-moi ». Une prise d'otage a lieu à l'intérieur de la cathédrale, et une victime a déjà été tuée. le preneur d'otages exige de négocier avec l'agent du FBI Eve Rossi. Ses motivations sont obscures, mais la question qu'il pose aux cinq otages est toujours la même : « de quoi êtes-vous coupable ? ». »
Peu à dire sur ce thriller sorti du moule le plus classique du genre, donc sans originalité particulière pouvant le distinguer de tant d'autres. Une construction banale, de longues pages où Eve Rossi rassemble une équipe de choc digne du plus misérable téléfilm, composée d'un Black, d'un gay, d'un hacker et d'un expert en combats. le texte est ponctué de fiches de travail internes au FBI, de bulletins d'informations, des pensées secrètes du preneur d'otages… Tout ce petit monde fait appel aux technologies modernes, Big Data et croisements de données. Tout est donc bien stéréotypé.
Le roman intègre des développements historiques sur la cathédrale Saint-Patrick, mêlant le vrai et les rumeurs concernant ses souterrains et passages secrets. le thème central de l'intrigue est quant à lui issu d'une réflexion sur l'indifférence des gens témoins d'agressions dans un lieu public, le tout baignant dans des sujets d'actualité récente comme la pédophilie chez les prêtres ou les vétérans de retour d'Afghanistan.
Le suspense n'est guère haletant, seul le gentillet rebondissement final apporte un peu d'intérêt à ce bouquin. Inutile de préciser plus encore que je n'ai pas été emballé par ce roman mais je reconnais aussi que ça se lit (très vite, en quasi survol) et que j'avais hâte d'arriver au mot fin. Peut-être aussi pour entamer une autre lecture plus intéressante ? Pour résumer, ce n'est pas mauvais mais ça n'a pas d'intérêt notable non plus. Bof !
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Un polar à New-York !
J'adore New-York, mais pas vraiment les polars... Et pourtant les premières pages sont magistrales, angoissantes à souhait, bien écrites et bien traduites.
Alors pourquoi pas ?

Le premier quart du polar plante le décor de la prise d'otages dans la cathédrale Saint Patrick, et, pour ceux qui connaissent le quartier, on s'y croirait !

Le second quart du polar décrit la constitution d'une équipe d'enquêteurs hétéroclites et de témoins réclamés par le preneur d'otages tout aussi hétéroclites.... un peu longuet !

Et puis ça traine... ça traine... ça se répète... On ne sait toujours pas qui est le preneur d'otages, ni la raison pour laquelle il les retient ! Les enquêteurs se lamentent de ne rien trouver, tout en se chamaillant de façon ridicule... On s'ennuie... on s'ennuie...

Viennent alors les "confessions" des "témoins" par le preneur d'otages, avec moultes détails techniques incompréhensibles sur les modes de communication, et sans que l'on apprenne quoique ce soit d'intéressant.

Mais malgré tout, allez savoir pourquoi, le suspens continue de fonctionner. Sans vous dévoiler le dénouement, celui-ci n'en finit pas et n'a, à mon humble avis, aucun intérêt.

Il est des livres qu'un auteur devrait avoir honte d'avoir écrits... Il est des livres que certains lecteurs pourraient avoir honte d'avoir lus...
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Deux voix se font entendre tout au long du récit : celle d'Eve et celle du ravisseur. Ce dernier connaît parfaitement les méthodes des négociateurs.
Entre ceux qui pensent à leur carrière, les hommes d'église qui veulent préserver la cathédrale, Eve a bien du mal à faire valoir que le plus important est de sauver la vie des otages.
L'intrigue est menée de main de maître tout au long du livre. Ce sont les toutes dernières pages qui nous délivrent la solution. Un très bon thriller.
Il faut reconnaître aux auteurs américains leur capacité a exploité dans leur scénario l'histoire nationale récente. Que ce soir la guerre d'Irak, le 11 septembre 2001…, les films et les livres traitent abondamment tous ces sujets, pas toujours avec succès. Dans ce roman, l'auteur aborde les syndromes traumatiques des soldats de la guerre d'Irak et les prises d'otages comme le titre l'indique. Les analyses en matière de psychologie sociale sont une valeur ajoutée. En ce qui me concerne, j'ai retenu beaucoup de notions qui m'étaient jusqu'ici inconnues dans ce domaine.

Lien : https://chrisylitterature.jo..
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Rude ! C'est le mot qui me vient à l'esprit après la lecture de ce Thriller.
L'écriture est vraiment très bonne, l'intrigue et la dénouement le sont tout autant.
Néanmoins Rude et parfois insoutenable voir inadmissible sont certain passages.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je n’ai jamais aimé les brutes. Je ne ressens que du mépris pour ce sixième sens qui leur permet de flairer les faiblesses d’autrui. Cet étrange don grâce auquel elles peuvent identifier les confiances ébranlées, les egos meurtris – et les prendre pour cible.
Je n’aime pas non plus faire semblant d’ignorer un problème quand il est possible de le résoudre. La plupart des gens ne cherchent jamais à changer la donne.
Pourtant, l’inaction reste une forme d’action. Tout comme l’indécision reste une forme de décision.
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Penelope se souvint d’une chose que Père Bryant lui avait dite un jour, chez eux : toutes les églises ont leurs passages secrets, leurs murs creux et leurs portes dérobées. C’était une tradition de longue date. Une invention des maçons eux-mêmes, qui ne figurait jamais sur aucun plan. Car même une cathédrale avait ses fantômes, et les fantômes avaient besoin d’un lieu où se sentir chez eux.
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Ne pas céder à la première exigence du preneur d’otages était le b.a.-ba stratégique du négociateur. On appelait ça « jouer la montre » – et c’était précisément ce qu’Annie était en train de faire. Elle allait tenter de transformer les minutes en heures, et les heures en jours. Le but de la manœuvre était simple : avoir le preneur d’otages à l’usure. S’il avait sommeil, il commettrait sans doute des erreurs. S’il avait faim, il accepterait peut-être de faire des concessions en échange de nourriture. Alors, le rapport de force s’inverserait : la négociatrice prendrait l’avantage et obtiendrait des résultats. Voilà comment ces crises trouvaient leur issue, dans la majorité des cas.
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La première chose à faire dans ce métier était toujours d’établir le contact avec le forcené. Ce n’était pas seulement la meilleure manière d’apprendre qui il était et ce qu’il voulait, mais également la façon la plus sûre d’épargner des vies. Car, tant que le preneur d’otages parlait, il n’était pas en train de tirer, ni de défendre sa forteresse contre les grenades lacrymogènes ou l’assaut des forces de l’ordre.
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Elle avait appris à faire des compromis pour le bien de l’unité ; le mot « équipe » ne faisait pas partie de leur vocabulaire.
En d’autres termes, elle n’avait absolument rien de commun avec eux. À l’exception d’une même allergie à la langue de bois et autres foutaises. Ils étaient très bons, chacun à sa manière bien particulière, et plus que tout, ils adoraient gagner.
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