Linus Zem est en cinquième et il est harcelé et maltraité par des camarades, Naïm et Mathys, dirigés par l'épouvantable Sixtine Broussard, une fille de treize ans dont le père est richissime et a élevé sa fille en cédant à tous ses caprices. La mère de Linus, Gabrielle, est cheffe de service d'endocrinologie diabétologie au CHU et son père, Mehdi, professeur.
Quand ses camarades tirent sur son pantalon pour prendre en photo ses fesses et dévoiler la photo à tout le collège, Linus fuit le collège et se réfugie dans une petite cabane sur une île qu'il a découverte au milieu des Landes. Malheureusement, ce jour-là, trois malfrats sont dans la cabane et projettent l'enlèvement de Sixtine Broussard afin d'obtenir une rançon.
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Sandrine Beau est née en Poitou-Charentes. Très tôt, elle plonge dans les livres. Après ses études, elle est devenue réalisatrice de films vidéos (documentaires et institutionnels) et a écrit ses premiers scénarios. En parallèle, elle a été clown dans une troupe, dont les spectacles ont sillonné la France.” source : Ricochet
Elle a écrit plus d'une centaine de titres, aussi bien des albums, des premières lectures ou des romans pour la jeunesse. Elle a publié chez de nombreux éditeurs, Limonade, Oskar éditeur, éditions Les 400 coups, éditions des Braques, Frimousse, Alice éditions, Belin jeunesse, P'tit Glénat, Magnard jeunesse,
Play Bac ou Larousse. Récemment, elle a aussi travaillé pour Milan, PKJ, Casterman et Bayard jeunesse avec ce titre.
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Ce thriller psychologique met en scène un jeune adolescent harcelé au collège, il se retrouve bien malgré lui dans la cache des ravisseurs de la camarade de classe qui organise son harcèlement. La jeune adolescente prétentieuse, capricieuse et insupportable va devoir apprendre à négocier.
Sandrine Beau alterne les points de vue des deux adolescents mais aussi de leurs parents et des policiers.
Le suspense tient bien évidemment à l'opposition entre la cruauté des ravisseurs, les tentatives d'évasion des deux adolescents, l'enquête policière et les tentatives désespérées des parents pour aider à trouver le coupable. Les personnages sont bien ancrés dans leur rôle romanesque quelque peu stéréotypé.
Sandrine Beau ajoute un twist inattendu lors du dénouement.
Ce roman joue bien sur la peur, sans originalité. On regrette surtout les coquilles nombreuses qui perturbent la lecture, l'absence d'accents, les tirets incongrus etc., c'est étonnant chez Bayard.