Jean-Vincent Pioli/5
2 notes
Pain sans chocolat est un récit autobiographique. D’abord en Corse, celle de l’intérieur, dure au travail et taciturne, coupée de vallées étroites qui se dépeuplent, puis à Paris dans le quartier de Ménilmontant. Une famille pauvre n’ayant d’autre choix que de monter à Paris en ces années de dépression suivant la crise de 1929. Ménilmontant. Le moule intégrateur de l’... >Voir plus
Résumé :
Pain sans chocolat est un récit autobiographique. D’abord en Corse, celle de l’intérieur, dure au travail et taciturne, coupée de vallées étroites qui se dépeuplent, puis à Paris dans le quartier de Ménilmontant. Une famille pauvre n’ayant d’autre choix que de monter à Paris en ces années de dépression suivant la crise de 1929. Ménilmontant. Le moule intégrateur de l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un livre autobiographique racontant l'enfance et l'adolescence d'un petit Corse qui vit dans un logement populaire du XXème arrondissement, pendant les années 30 et la seconde guerre mondiale, avec une incursion en Corse pour des vacances dans la famille. Un bon livre, rempli de nostalgie, qui se lit facilement. Un témoignage de la vie de l'entre-deux guerres et aussi de l'occupation allemande, du marché noir, du ravitaillement, des bombardements, et des pères prisonniers de guerre.
Citations et extraits (3)
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Vivario est situé au centre géographique de la Corse. C'est un village d'altitude, entouré de châtaigniers séculaires, de pins, de hêtres et de bouleaux. A une vingtaine de kilomètres quelques maisons éparses, accrochées au flanc de la montagne : c'est Galgaccio. Pour y accéder, il faut franchir le col de Sorba, encadré par les magnifiques forêts de Vizzavona et Ghisoni. Ce sommet offre un panorama remarquable sur le centre montagneux de l'île.
Après plus de deux ans passés chez mes grands-parents paternels, mon père et ma mère vinrent me chercher. J'étais très attaché à mes grands-parents et surtout à François; ce fut une véritable déchirure. Il prit le bateau avec nous pour m'accompagner jusqu'à Nice et nous nous séparâmes. Mes parents me ramenaient à Paris. Médicalement, j'étais hors de danger. Je pleurai pendant des jours et des jours en appelant mon oncle; j'étais inconsolable.
Ma mère racontait sa peur lorsque le cousin de mon grand-père, un bandit d'honneur célèbre venait lui rendre visite. Il disposait ses hommes armés dans le maquis, à quelques centaines de mètres de la maison, pour monter la garde.
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