Nous retrouvons Nevzorov, toujours à Odessa. A force de magouiller il finit par tomber dans les griffes des services secrets. Il est en fort mauvaise posture. Souvent le lecteur ne comprend guère plus que lui les situations. C'est assez agréable de voir cet as de la manipulation manipulé par les autres. Mais ‘est un peu plus statique et moins passionnant que les deux premiers tomes. le dessin est toujours aussi beau, avec de belles scènes quand Nevzorov est en cellule et aussi avec de magnifiques gros plans de visages.
Commenter  J’apprécie         230
C'est à Odessa que Nevzorof tente de serafaire. Il en a fini avec la Russie et tente de fuir le pays. Il attend tout en magouillant, histoire de se constituer un petit bas de laine. Il croise d'anciennes connaissances avec plus ou moins de plaisir et l'une d'elle le fait tomber dans les griffes des services secrets le voilà obligé de collaborer, au péril de sa pauvre vie. Et de devoir feindre de choisir un camp, sans savoir de quelle côté la pièce va tomber. Mais voir Siméon se faire malmener reste jouissif. Et c'est toujours aussi parfait d'une point de vue formel.
Commenter  J’apprécie         20
Plus on avance dans Ibicus plus on veut connaitre la suite. Mais c'est un peu comme les romans à épisodes publiés dans les journaux, l'aventure ne s'arrête jamais et les rebondissements s'enchainent. Notre héros aux multiples identités, aux nombreux métiers revient de loin, il a encore frôlé la mort. Ici, une nouvelle carrière l'attend...
Commenter  J’apprécie         20
La révolution a éliminé les héritiers, les bâtards, tout ce qu'il reste de ces dégénérés, les miasmes, ils quittent la Russie sur ce radeau de la méduse...
En fait, c'est plutôt une arche de Noé : boyards consanguins d'un côté, politicards de droite comme de gauche de l'autre, une arche de Noé où il n'y aurait que des rats...