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Chantal Le Brun Kéris (Traducteur)
EAN : 9782283024829
180 pages
Buchet-Chastel (10/03/2011)
3.25/5   10 notes
Résumé :

Dans une belle résidence pour personnes âgées, une charmante vieille dame se prend d'affection pour un adolescent russe perturbé qui lui donne des cours d'informatique. Le temps passé avec lui allège la charge parfois difficile du vieillissement qu'elle vit au quotidien mais qu'elle observe avec humour et détachement. Un texte plein d'humour, d'ironie et d'impertinence sur des sujets graves : le vieillissement, la maladi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Décidée à échapper à l'emprise de sa belle-fille, une récente veuve de 80 ans se réfugie dans une résidence grand luxe pour personnes âgées avec sa chienne et un ordinateur portable qu'elle vole. On suit son quotidien. Entre les rendez-vous avec la coiffeuse, la visite des médecins, ses sempiternels goûtés avec ces congénères qu'elle fuit, ses monologues avec feu son époux, ses difficultés en informatique…… C'est la rencontre avec Waldemar Wagner, dit Vova, jeune russe-allemand au présent trouble qui bouleversera sa vie. Il est non seulement son dogsitter attitré mais aussi celui qui l'initie au merveilleux monde de l'internet. Sa bouffée d'oxygène dans ce monde en déclin.

Un jour, Waldemar disparait pour échapper à la police. Ni une ni deux, voilà notre grand-mère qui part à sa recherche et ce n'est pas un début d'Alzheimer ou son arthrose qui la freineront dans sa quête. Au contraire. Nous avons affaire à une vieille dame indigne au caractère bien trempé, intelligente, curieuse et combative. Entre les renseignements recueillis via internet et sa connaissance de la vie, elle enfonce toutes les portes et confronte tous les responsables des différentes institutions : le directeur du lycée, le psychiatre, la police et parvient à force de persévérance à traquer la famille dysfonctionnelle de Vova. Vova c'est aussi le représentant du pays des vaches rouges que l'on trait 3 fois par jour. Avec trois bouts d'indices retrouvés dans une poubelle, ma rock and rolleuse de mamie, limite attitude punk, prend la décision de vivre comme elle entend : elle fait un gros bras d'honneur à tout ce qui est politiquement correct ( l'institution) et part pour le pays des vaches rouges retrouver Vova.

J'aime cette petite Miss Marple sous stréroïdes. le regard acéré qu'elle porte sur elle et son monde, cette lucidité qui ne manque pas d'humour, cette soif de vivre pleinement. Au moins une fois. Ecrit par une philosophe de formation, la vieillesse et ses dégats ne sont pas stigmatisés, juste dépeints en quelques phrases bien senties au travers de l'oeil de cette grand-mère. Il y a elle et les autres décatis. Elle prend soin de sa personne, fait tous les exercices pour entretenir sa mémoire, se montre très autonome dans le quotidien,et ne suscite jamais la pitié. Au contraire, c'est de l'admiration que je ressens pour ce personnage car son attitude fière et entière me démontre que je peux aussi envisager cette partie de la vie sous cet angle. Elle inspire l'espoir. Car le drame de la vieillesse n'est pas d'être vieux mais d'être jeune. Oui, j'ai adoré.
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Voilà un joli petit livre. Joli parce qu'il renferme une note d'espoir, malgré certaines choses difficiles dont il fait état.

La narratrice est d'emblée sympathique au lecteur. Elle se raconte sans se plaindre. Malheureusement, son histoire est banale, et elle parvient à attirer la sympathie et à provoquer l'indignation du lecteur en peu de mots.
Ensuite, à travers son récit, on découvre une personne sensible, qui sait que le temps passe sur elle, qui tente de se faire une raison... Elle déplore le fossé entre les générations, se plaint parfois des bandes de jeunes, mais n'en est pas aigrie. Après tout, c'est sa voisine qui fait marcher sa télé jusqu'à une heure du matin.
Elle met en avant l'espèce d'indifférence amusée dont font preuve certains quant à la déchéance des personnes âgées. L'exemple le plus frappant est sûrement celui de la coiffeuse dont le premier mouvement est de rire d'un incident, ce qui rend la narratrice furieuse. Il est vrai qu'on pourrait commencer par rire, à l'instar de la coiffeuse, mais à y bien réfléchir, rien n'est drôle, là-dedans...
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Oui, je suis heureuse, car on a besoin de moi. Peut-être chaque être humain n'a-t-il besoin pour être heureux que d'une seule personne qui ait besoin de lui. (p.177)

Madame le professeur a disparu de son petit appartement de la maison de retraite où elle a accepté de s'installer une fois « jetée à la porte » de chez elle, après le décès de mon mari, par une belle-fille manipulatrice, le monstre, comme elle la surnomme. Âgée de 80 ans, madame le professeur est une femme qui prend encore soin d'elle, qui observe ce petit monde de la maison de retraite avec un regard ironique et lucide. Avant de quitter sa maison, elle a embarqué le tout nouvel ordinateur portable de l'ami du monstre, elle a pris quelques leçons d'informatique à la maison de retraite, et depuis elle y consigne son journal…
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Une trouvaille! La rencontre très bien écrite entre une vieille femme, un jeune délinquant avec en seconds rôles l'informatique et une belle fille ingrate.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
p. 27 « Lorsque l’on commence à s’inquiéter de la santé d’autrui, on court le risque de devoir écouter pendant des heures des histoires de malade. »
p. 35 « D’une façon générale, je m’irrite de plus en plus souvent et violemment avec l’âge. Où est passée cette sérénité propre à la vieillesse qui vous fait prendre les choses telles qu’elles sont ? »
p. 63 « On ne peut pas vivre non plus sans aucun contact avec les autres. Même ici. »
p. 78 « A partir d’un certain âge, on a tous un petit arsenal de pièces de rechange. »
p.177 « Oui, je suis heureuse, car on a besoin de moi. Peut-être chaque être humain n’a-t-il besoin pour être heureux que d’une seule personne qui ait besoin de lui. »
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Comment était-ce possible, elle était sa mère et ne le connaissais quasiment pas.
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