Une classe décimée par un mystérieux Roi qui propose, puis impose, de jouer à un jeu avec des gages à la clé... L'élève qui rate le gage... meurt selon le bon vouloir du Roi. On note que les gages se transforment rapidement en sentence de mort. L'élève désigné n'a même plus la possibilité de réaliser le gage...
Ils étaient 32 au départ. Ils sont 10 maintenant.
Agatha Christie apprécierait sans doute.
Il reste un dernier jeu. Un élève va lancer le dé et désigner autant d'élèves que le résultat du lancer. Donc le lanceur meurt mais il a la possibilité de désigner qui meurt avec lui (ou elle). Dans les survivants, il y en a un qui va menacer d'un couteau pour éviter d'être désigné... Sur les 160 pages du tome, cette épreuve prend 120 pages. Autant dire qu'elles sont d'une vacuité à nulle autre pareille. On revient aux basiques des mangas: colères surjouées, bouches rectangulaires, absence de décors, ou décors minimalistes... Circulez y'a rien à voir.
Puis on enchaîne sur l'explication, le coupable démasqué, quelques éléments de psychologie de comptoir... Histoire à dormir debout... même pas. C'est nullissime. L'explication fournie pour expliquer que des personnes soient décapitées ou démembrées sans qu'on les touche... est d'une aberration incroyable.
Une suggestion hypnotique poussée à l'extrême, car véhiculée par le smartphone auquel les élèves accordent une importance prépondérante. Et pour en remettre une couche, l'auteur nous livre une fin en 2 temps, avec quelques pages poétiques... loupées.
A partir d'une idée relativement intéressante (pas l'idée du siècle, mais quand même), l'auteur fait un massacre au propre comme au figuré. Cela m'a fait penser aux pires films de série B, comme Destination finale, où les choses arrivent sans réellement que l'on explique pourquoi ou comment.