Malgré que la littérature jeunesse ne fait pas partie de mes priorités, je lis de temps en temps les livres de mon fils, pour pouvoir l'aider s'il a des difficultés à assimiler tout.
Ce livre contient six courts récits sur le monde des animaux et le comportement de l'homme envers celui-ci.
"Lobo le loup" raconte l'histoire d'un vieux loup qui s'échappe du zoo pour aller retrouver les siens. Les retrouvera-t il ?
Dans la famille blaireau, Petit Noir est mort. le père essayera de trouver la cause et on va apprendre comment les blaireaux font le deuil.
L'histoire la plus émouvante c'est 'Les deux chiens' , qui raconte comment ils tentent de survivre à la méchanceté des hommes. Heureusement il existe aussi des gens gentils.
'Les genettes' raconte comment la mère genette s'est mis en danger pour procurer de la nourriture pour les petits.
Et puis il y a 'Maman ourse' qui tente d'échapper à la traque des hommes. Ses petits courent des dangers s'ils restent tous seuls. Dans le dernier récit, une amitié s'installe entre un chat sauvage et une corneille.
Six récits courts et émouvants qui sont complétés par quelques notes didactiques à la fin de chaque chapitre. Je pense que les jeunes lecteurs de 10 - 11 ans qui aiment les animaux peuvent trouver le bonheur dans ce livre.
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Ce livre, composé de six petits récits, dénonce de manière terriblement réel, le comportement cruel que peuvent faire preuve les hommes envers les animaux !
Ce livre m'a à la fois, interpellé, révolté et ému.
De plus, il m'a permis d'apprendre du monde animal. Notamment, grâce à une petite note didactique que l'on retrouve à la fin de chaque chapitre.
Je reproche cependant une chose à ce livre : la brièveté de ses récits, qui ne m'ont pas permis pas de m'immerger totalement dans ces petites histoires.
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Désormais il aurait juste besoin de trouver un peu de nourriture, de l'eau. Il explorerait les environs et reviendrait à sa tanière. Bien sûr, il dut s'accommoder de sa solitude. Mais la forêt de sapins le consolait. Il savourait sa liberté.
La faim était l'expression même de la liberté.
Elle ne sentait pas l'odeur particulière du sang qui aurait signalé une blessure.
Elle huma le vent : aucune odeur inquiétante. La plus redoutable était bien celle des créatures à deux pattes, sans fourrure ni dents ni griffes, mais dotées d'armes terrifiantes.