Pas de temps à perdre ! Tel pourrait être le leitmotiv de L.M. RICE ! On va dans le dur, sans se poser trop de questions, sans analyser, sans chercher à se connaître ... Bref, le héros, ce cher John croise Suzanne et boum ! il la veut, il la lui faut ! Donc, on ne va pas s'embêter à lui faire une cour assidue ... je te l'invite au restau, je te la raccompagne chez elle et je te la colle au mur pour lui faire sa fête ! Bon ... le ton est donné. le problème est que si l'écriture est agréable et les scènes de sexe plutôt bien faites, l'histoire est quand un peu légère. Et puis ce héros, super-héros, qui n'a peur de rien, qui sort armé comme un régiment entier, est un peu trop brut de décoffrage. Pourtant on s'y attache ... allez comprendre pourquoi ? le gros point noir de cette série (car pour avoir lu tous les opus, je l'ai constaté) c'est que la fin est on ne peut plus expéditive : 300 pages d'aventures, de sexe, d'amour, de séparation ... pour finir sur 1 page de retrouvailles, de confessions de sentiments réciproques et hop, THE END, tout le monde au dodo ! Ca me fait penser à la pub Cadbury : tu pourrais pas les faire un peu plus longues, les fins de tes livres, Lisa-Marie ?
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Je m'attendais à une histoire captivante, mêlant action, sensualité, amour.
Je suis extremement déçue. Pendant toute l'histoire, John et Suzanne , couchent ensembles, encore et encore.
Pour moi, l'auteure n'a pas su mélanger l'action (tentatives d'assassinats repétés envers Suzanne) et l'histoire d' "amour" des deux héros.
Je m'attendais à une phase de séduction, dans laquelle Suzanne (ou John) s'interroge longuement sur l'envie que lui inspire l'autre. Malheureusement, en une vingtaine de page l'histoire perd de son charme : Rencontre, resto, sexe.
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Il avait envie de la mordre, de l'embrasser, de la lécher, de la pénétrer. Il voulait tout, tout ce qu'elle pourrait lui donner, et plus encore. Mais s'il commettait un autre faux pas, il risquait de se priver à tout jamais de ces délices. Au stade où il en était, il avait plus de chances de devenir danseuse étoile que de mettre Suzanne Barron dans son lit. Elle le fuyait comme s'il était l'Antéchrist.
L'intrus devait la croire endormie, il perdrait un peu plus de temps à opérer en silence, et ces précieuses minutes lui permettraient peut-être de joindre John. S'il était rentré, il était juste de l'autre côté du couloir. Et s'il n'était pas rentré ?
« Je rentrerai tard », lui avait-il dit. Ça voulait dire quoi, tard ? se demanda-t-elle. Était-il arrivé entre 22 heures et minuit alors qu'elle cherchait vainement le sommeil ? Dormait-il paisiblement à quelques mètres d'elle, ou était-il encore en dehors de la ville, incapable de lui porter secours à temps ? Mon Dieu, faites qu'il soit ici ! Elle sanglotait en verrouillant la porte de sa chambre. Elle se retrouvait désormais aussi piégée qu'une souris dans une souricière. Quand l'homme atteindrait sa chambre, elle n'aurait plus nulle part où aller, nulle part où se cacher.
Il vivait sous le même toit que la femme la plus belle et désirable qu'il ait jamais vue. Une femme qu'il avait déjà possédée debout contre un mur, et qu'il ne tarderait pas à posséder de nouveau, que ce soit dans un lit ou ailleurs, peu lui importait. Et pour couronner le tout, ses affaires tournaient tellement bien qu'il était en passe de devenir riche. La vie ne pouvait être plus belle.
En général, quand il avait envie de coucher avec une femme, il allait traîner dans un bar voisin de la base militaire, tendait ses 36 filets et attendait qu'une femme se laisse attraper. L'opération prenait entre cinq et dix minutes.
Les femmes qui se laissaient prendre dans ses filets ne s'attendaient pas qu'il les couvre de fleurs, ce qui tombait bien parce qu'il n'avait pas l'intention de leur en offrir.
Mais avec Suzanne Barron, c'était une autre paire de manches. L'attirer dans son lit allait exiger de lui de la subtilité et de gros efforts de comportement. Il allait devoir entretenir une conversation polie, tout en évitant de parler affaires. Un exercice auquel il se prêtait rarement avec des civils.
Suzanne aimait embrasser - quelle femme n'aimait pas cela ? -, mais c'était pour elle un plaisir mineur, comme un bon plat ou une nouvelle robe. Jamais encore un baiser n'avait ébranlé son univers de cette façon-là.
Si un tendre baiser, une simple caresse des lèvres suivie de la brève rencontre de leurs langues, était susceptible de la faire vibrer de désir, que se passerait-il quand il l'enlacerait étroitement et que sa bouche dévorerait la sienne ? Il l'avait déjà serrée dans ses bras une fois, brièvement certes, mais assez longtemps pour qu'elle sente l'effet que son corps avait sur elle. Et il l'avait déjà embrassée aussi. Avec douceur.