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EAN : 9791097515454
LA TRACE (19/05/2021)
4/5   15 notes
Résumé :
Par une nuit de décembre, une macabre disparition est signalée à la maternité de l’hôpital. La direction demande à son personnel de ne rien dire : il en va de la réputation de l’établissement.
Les années passent, le secret est enterré.
Pourtant, dix-huit ans plus tard,
le destin s’en mêle quand, après une terrible découverte, Caroline fouille dans le passé... c’est incompréhensible...
ça ne « peut » pas être.

Caroline et A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Celles qui se taisent relate l'histoire de deux femmes que tout oppose. Caroline est femme de ménage, mère de trois jeunes enfants que son mari a quittée sans explication. Elle travaille chez Augusta, nettoie ses sols et lui masse ses orteils à genoux. Les deux femmes se retrouvent enceinte au même moment. Pour l'une c'est une bénédiction, pour l'autre l'enfer.

On va suivre ici le psyché de deux femmes en proie à la folie que chacune nourrira pour leur fils Jean et Isaac, un amour tantôt cauchemardesque et tantôt obsessionnel.

Ce livre fourmille d'un tas de sujets: maternité, viol, romance, maltraitance, nature, sexe, qu'il m'a semblé très décousu et très brouillon. J'ai nagé tout le long de ma lecture dans une histoire assez surréaliste qui ne m'a guère convaincue. Les personnages manquent tous cruellement de profondeur, tout reste en surface. Les clichés abondent et certaines ficelles manquent de corrélation.

L'écriture est ma foi assez fluide et agréable mais le style souvent redondant me laisse perplexe.

Je reste donc globalement mitigée et déçue par ce roman qui ne m'aura ni convaincue ni séduite.
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Destins croisés.
Destins de femmes.

Pour un nom échangé
Sur un landau de larmes.

Destins de sang,
Destins d'enfants.

Mettre sa vie entre parenthèses.
Être de celles qui se taisent

Ce roman vous plongera dans un drame de vie, un secret déchirant, un renoncement, une fuite en avant, un amour que l'on enfouit en soi… Les amours peuvent-elles survivre aux silences du passé ?

***

Avec une plume au style épuré, direct et efficace, Bénédicte Rousset vous entraîne dans cette enquête à la recherche d'une vérité passée, dans une maternité où les destins de Caroline et Augusta s'entrechoqueront en un chassé-croisé aussi tragique que douloureux…

Merci à Bénédicte Rousset et aux Editions La Trace pour cet envoi en présortie.

En librairie dès le 13 mai.
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« L'adulte n'est que l'armure de l'enfant humilié. » Alain Cadéo.
« Mais qui suis-je ?
Un enfant braillant dans la nuit,
Un enfant braillant pour la lumière,
Et pour tout langage, un cri. » Tennyson. « In Memoriam. »
Émouvant, prévenant, « Celles qui se taisent » est lumineux. Une couverture de laine par grands froids, la marée-basse inspirante, le poème banderole des silences. Un livre bleu-nuit, le courage des mères. « Celles qui se taisent » est le kaléidoscope de femmes. En l'occurrence Caroline et Augusta. L'intrigue est une fenêtre ouverte où le vent pénètre, vif, froid, et insistant. Une histoire cousue d'or et profondément humaine. Caroline est dans le versant de la pauvreté. Battante, altière, le front haut, la larme cachée.
« Non, Caroline n'est pas fréquentable. Une femme seule, si jeune, avec des enfants, ce n'est pas normal. » « Elle a bien dû fauter ailleurs, pour qu'il s'en aille, disent les gens. »
Trois enfants, une maison rangée au carré, la moindre goutte de lait est comptée. Caroline est l'exemplarité, non pas d'une soumission aux tâches domestiques dans son antre, mais sa force de caractère et d'endurance forgent son indépendance et sa résistance.
« Depuis, en créature silencieuse et digne, elle se bat à mains nues contre un monde sans pitié. Caroline visualise si bien sa solitude qu'elle l'effraie. »
Elle travaille chez madame de Saint Germain (Augusta) pour trois heures de ménage. Augusta est conformiste, bourgeoise, lasse et mélancolique. Toujours fatiguée, si conventionnelle que les murs de sa maison semblent lisses et froids. Une fille qu'elle éduque plus qu'elle n'aime. Elle désire un fils, implore Dieu. Augusta a vingt-cinq ans, le même âge que Caroline, jeunes et semblent déjà si âgées. Caroline est l'employée et doit rester à sa place et pourtant depuis qu'Augusta pressent Caroline cultivée, elle lui offre du thé. Les conversations restent légères et distantes. Nous sommes dans le livre des silences.Le relationnel n'est pas une corde à noeuds. Caroline a des devoirs, travailler plus pour gagner plus, seule et engagée à affronter le rocher de Sisyphe. Caroline est le berceau de l'humanité, la grâce et la pureté, le féminisme et la loi du silence. Se taire, bousculer les diktats du pied.
« Aucune histoire n'est achevée se dit-elle. Elle n'est qu'un maillon dans le déroulement infini de la vie. »
Agir avec Augusta comme le lait qui ne peut déborder. Les gestes du quotidien étouffent les syllabes sèves. Encerclée d'épreuves Caroline va vivre des drames, Augusta aussi. Tsunami, ces drames sont le levier vers le plein de ce récit des vies de ressacs et de turbulences. Taire la vie en soi, graine maudite, limbe et cachette. Augusta attend un nouvel enfant : l'envoyé de Dieu, le fils vénéré : Jean. Ces femmes mères, emblèmes générationnels, leurs secrets sont des chapelets brisés sur le sol glacé. Dans ce livre poignant, superbe, il y Brieuc. le seul homme vrai. Magnanime, constant, persévérant, les vertus théologales et les mains lianes. Prenez soin de lui, l'amour règne. « Celles qui se taisent » est criant de lucidité, de regards et d'étreintes. Les invisibles passages vers la rédemption, l'alphabet reflet des pardons à soi-même. La confiance qui délivre la première lettre, telle l'espérance du jour d'après. Bouleversante, sans pathos, l'histoire est dans ce degré supérieur qui assigne le culte. Ici, il y a les paroles endormis dans les coffres des mémoires. Ici, il y a les destinées mêlées, labyrinthe dont le fil échappe aux normalités bien pensantes. Ici, il y a Bénédicte Rousset qui délivre l'histoire de femmes qui sont nos soeurs. Ce récit est le nôtre. Chacun, chacune a un secret enfoui dans les murailles de son coeur. Ce livre est une feuille qui vole au vent des interpellations. On ne peut quitter le point final sans retenir dans nos bras la belle Caroline. Magistral. Bénédicte Rousset merci ! Publié par les majeures Éditions La Trace.


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Celles qui se taisent est le nouveau roman de Bénédicte Rousset publié par les éditions La Trace mi mai. Bénédicte Rousset m'avait conquis l'an passé avec Romilda, un « pas totalement polar », un « pas entièrement roman » si bien écrit, si poétique, si sensible, si émouvant… Je suis donc ravi de la retrouver et j'ai pris un réel plaisir une nouvelle fois avec cette production.

"Il faut vivre avec les conséquences dramatiques que ce fameux jour de décembre a entraînées. Mais elle n'y arrive toujours pas. La graine qu'elle a semée la persécute par le manque qu'elle lui inflige et ce nouvel acte clandestin lui jette à la face sa déroute maternelle."

Deux femmes aux destins liés

Caroline et Augusta sont deux femmes que tout oppose en apparence. Et pourtant …

L'une travaille pour l'autre ; l'une est « riche », l'autre ne l'est pas ; l'une est dans le travail l'autre dans l'apparence.

L'une est mariée, mais régulièrement seule. L'autre vit seule avec ses enfants. Les deux ont des vies bien remplies.

Les deux tombent enceintes durant la même période: joie pour l'une, malheur pour l'autre. Partageant la même chambre, les destins de Caroline et Augusta s'unissent à la suite d'un événement aussi dramatique que terrible.

Mais que s'est-il passé ? Quel est ce fait aussi rocambolesque qu'incompréhensible qui ne doit surtout pas être ébruité ?

Bénédicte Rousset nous plonge au coeur d'une enquête palpitante à propos d'un secret (trop ?) longtemps gardé.

"On pense, à tort, qu'un amour, un vrai, peut mourir du jour au lendemain. C'est faux. Un amour meurt lentement, par ces petits riens qui le ravivent, en triturent la cicatrice, la rouvrent à force de taillader le même endroit. Ce sont les petits détails – une odeur, quelqu'un qui lui ressemble, un mot, un souvenir – qui le tuent et le font vivre à la fois. Quand cet amour revient nous voir, le coup de couteau est direct, profond. Une bise, quelques banalités, des mots gentils: voilà qui nourrissent, lui font croire qu'il existe, intact, alors qu'il n'est plus corps mais ombre."

Secret, construction, reconstruction …

Après avoir posé le contexte dans la première partie, un subtil et inattendu twist nous entraîne dans une enquête captivante à la recherche de la vérité passée.

Au centre de cette dernière se trouve Jean, l'enfant de Augusta. le fils chéri dont le destin est tout tracé: il rentrera dans les ordres, il sera prêtre. Mais est-ce vraiment ce qu'il souhaite ? Doit-il faire plaisir à sa mère ou vivre sa vie ? Doit-il remiser ces envies ou à l'inverse les assouvir quoiqu'il advienne ? Comment être soi, comment se construire alors que son destin est tracé d'avance ?

Augusta a interdit, a protégé, a diligenté; la toute puissance de la mère qui donne l'impression de nager dans le bonheur.

A l'inverse, Caroline est tourmentée et tiraillée entre les faits et les actes, la vérité et les mensonges, l'impression donnée et les peines ressenties si bien mises en exergue par les cauchemars réguliers. le lecteur ne peut qu'être sensible, ému, compatissant dans ce besoin de reconstruction de Caroline.

Les personnages « secondaires » ne le sont pas. On s'attache à Brieuc, on « kiffe » le franc parler de Elise. Ils occupent une vraie place dans l'intrigue et apporte un plus indéniable.

Bénédicte Rousset a son propre style d'écriture, si unique, si caractéristique. Elle confirme de la plus belle des manières toutes les qualités entrevues dans Romilda. Elle nous envoute et nous rend dépendant avec une grande facilité. Magistral.

"Par où commencer ? Il faut prendre garde aux mots. Les mots, bien souvent, tailladent la pensée, la mettent en miettes ou au mieux l'altèrent, comme la chaleur transforme l'eau en vapeur et il ne reste alors plus qu'une ombre déformée de ce qu'on voulait dire. On peut regretter des mots, pas des pensées."

Une construction addictive

Si l'intrigue vous tient en haleine, c'est aussi et surtout grâce à l'écriture de Bénédicte Rousset. le style est direct, épuré à l'instar du silence et très efficace. Il impulse un vrai rythme à l'intrigue. Il entraîne le lecteur dans une envie de plus en plus intense de connaître le fin mot de l'histoire tout en s'amusant avec lui, en le baladant sur de mauvaises pistes.

A l'inverse, la plume poétique, fluide, ciselée et en même temps très détaillée, très évocatrice lui enjoint de ralentir, de savourer. Elle incite également à s'interroger sur la vie, la religion, la tolérance, l'amour et d'autres sujets contemporains pour lesquels Bénédicte Rousset expose des remarques argumentées.

Le lecteur alterne entre émotion et impatience, entre compassion et introspection. le silence est d'or… mais toute vérité doit-elle être cachée ? Un secret a-t-il vocation à être dévoilé ? La vie d'un enfant est-elle écrite d'avance ou façonnée par les événements, les rencontres, le destin … ? Oui le silence fait des ravages parfois, souvent…

Je souhaite également souligner l'intelligence du choix du titre: comment ne pas mettre en parallèle Celles qui se taisent avec notre monde où la communication est privilégiée, le buzz est recherché, où beaucoup ferait mieux de se taire ?

"La meilleure façon de détruire un enfant, c'est de le préférer aux autres."

Vous ai-je convaincu que ce roman était incontournable ? Je l'espère très sincèrement tant Bénédicte Rousset mérite des louanges. Celles qui se taisent est un roman certes inclassable mais parfaitement maîtrisé et totalement réussi. Il m'a profondément marqué tant il est fort, passionnant et addictif.

Je suis non seulement conquis mais convaincu qu'il aura une très belle carrière. N'hésitez pas, connectez-vous sur le site internet des éditions La Trace ou rendez-vous chez votre libraire indépendant préféré pour vous procurer Celles qui se taisent.

Merci Bénédicte Rousset et surtout bravo!

Coup de coeur 5/5

Lien : https://www.alombredunoyer.c..
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BENEDICTE ROUSSET
Celles qui se taisent
Editions La Trace

Le livre de Bénédicte Rousset « Celles qui se taisent », nous entraîne dans une histoire qui pourrait s'apparenter à une quête/enquête... Car il paraît évident que son auteur a saisi cette proximité langagière, en déroulant pour nous, comme s'il s'agissait d'une énigme à résoudre, les différents éléments permettant de nous conduire chapitre après chapitre vers la résolution du tourment initial.

L'histoire se construit autour de Caroline et Augusta, deux jeunes femmes que tout oppose, mais qui vont donner naissance à leur enfant le même jour, dans la même maternité. de Brieuc, témoin de l'accouchement précipité de Caroline, et qui en tombe immédiatement amoureux. Et des enfants, Isaac, Elise, et surtout Jean, le fils d'Augusta qui se destine à devenir prêtre, non pas par vocation, mais par sacrifice, pour répondre au désir de sa mère, pour obtenir son amour.
Rien que quelques éléments énoncés, et nous voici déjà plongés dans la lourdeur de vies empêchées, où l'interdit dicte des règles n'ayant pas de sens, où le secret embrume chacun des liens, crée de la distance là où il devrait y avoir rapprochement, crée du malaise là où il pourrait y avoir amour, crée de l'incompréhension là où la proximité pourrait permettre le jeu.

« L'adulte n'est que l'armure de l'enfant humilié », écrit Alain Cadéo, cité par Bénédicte Rousset en avant-propos. Alors, comment Jean pourra-t-il se construire sur un mensonge qui touche le coeur même de son existence ? Et comment faire pour se construire lorsque sa vie entière repose sur des sables mouvants ?
Chacun des protagonistes ne peut que se débattre à l'intérieur de sa propre falsification de la vérité.
« J'écris pour mieux me taire. J'écris parce qu'ils se taisent. J'ai creusé le trou dans lequel je suis tombée »... Ce sont les premiers mots écrits par Caroline sur le petit carnet aux odeurs oubliées, celui avec en bas une inscription en russe, que ses parents lui avaient offert.
« Quand on exhume le passé, il libère des odeurs de pourriture que, sur le moment, il n'exhalait pas », pense toujours Caroline. Mais faut-il pour autant se taire, et le silence n'est-il pas lui-même un poison au moins aussi puissant que chercher à étouffer les secrets pour éviter de faire souffrir ?
Celles qui se taisent s'interdisent de vivre, et détruisent la vie de ceux qui les entourent.
« Faut-il réparer ses parents, pour guérir nous-mêmes d'un truc qu'on ne sait même pas nommer » ? se demande Jean. Et puis, plus tard, il en vient à réaliser que « le vrai basculement se produit le jour où l'on fait connaissance avec quelqu'un qui partage notre vie depuis toujours ».

Curieusement, la réalité n'est pas aussi manichéenne qu'on pourrait imaginer. Chaque personnage se trouve englué dans une posture qui ne tolère aucun mouvement, et ne peut que gesticuler et s'épuiser dans la toile d'araignée où le destin l'a déposé. Condamnés au mensonge, le bonheur leur est impossible.

Les mots de Bénédicte Rousset sont forts et puissants. La lire revient à poser un baume sur nos propres silences, sur les blessures qui nous empêchent de voler. Car comment ne pas, au fil des pages, se projeter au coeur de nos propres secrets, de nos propres zones d'ombre, de nos propres contradictions en nous permettant de réaliser combien la mise en mots est salvatrice pour une possible réconciliation avec les autres et avec nous-mêmes. Et que la culpabilité ressentie n'est parfois rien d'autre que la projection de la faute de l'autre sur nous-mêmes.

Alors oui, je ne peux que vous conseiller cette lecture : pour toutes les raisons précédentes, pour l'intrigue, pour la très belle écriture de l'auteur, pour la finesse et la complexité des sentiments décrits, et pour toutes les qualités qui font de « Celles qui se taisent » un livre important et précieux.

Rachel.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L’hypocrisie est une sorte de suspension du jugement. Elle peut faire du bien, lubrifier la vie. Sans elle, nous ne sommes que des animaux.
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Quelque chose de sa fierté vient de le traverser.
Dès lors, Jean sent dans tout ce qu’il fait le regard admiratif de sa mère. Il pointe les orteils vers le pied du lit et se sent grand.
À partir de ce moment, dans l’air, quelque chose a changé. L'odeur du chou brocoli devient agréable, celle du foie de veau, alléchante.
Il suffit qu’elle l'aime pour qu’il l'aime aussi. Le plus beau chef-d’œuvre de la vie est bien le cœur d’une mère et peu importent ses larges ou étroites barrières.
L’épaisseur de l’enfance se mesure à la place qu’une mère nous accorde dans son cœur. À une certaine période de la vie, on peut trouver grand ce qui est petit, comme la cour de récréations. Quand on est enfant, elle nous paraît immense et puis un jour, longtemps après, notre œil d’adulte la revoit et sa grandeur a disparu : l’âge adulte l'a balayée d’un simple revers de manche.
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Le jour se lève à peine sur la ville. Une fine couche de givre recouvre le trottoir et de timides rayons éclaircissent la façade de l’hôpital.
Au deuxième étage, la ligne directe du directeur lui indique un appel. Il décroche sans quitter les yeux le formulaire qu’il est en train de remplir. Deux semaines auparavant, un de ses ambulanciers, ivre, a percuté en reculant une personne en fauteuil roulant, la blessant gravement, juste devant l’entrée de l’hôpital. La famille porte plainte et cet incident s’ajoute aux dysfonctionnements qui s’enchaînent dans son établissement ces derniers temps. La presse en fait ses gros titres, ridiculisant sa place et sa personne. Le coup de grâce tombe en page deux du journal La Provence, qui dévoile le palmarès des hôpitaux les plus performants, et où il occupe l’avant-dernière place. Il soupire.
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Non, Caroline n'est pas fréquentable. Une femme seule, si jeune, avec des enfants, ce n'est pas normal. Caroline visualise si bien sa solitude qu'elle l'effraie.
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