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Sept tome 19 sur 21
EAN : 9782756047263
64 pages
Delcourt (19/10/2016)
3.17/5   33 notes
Résumé :
Ils sont sept. Riches... Influents... L'élite. Des mâles dominants avides de sensations fortes. Ils se jouent des valeurs hypocrites d'une société qui les adule. Ne vivent-ils pas dans un monde où la loi du plus fort s'impose ouvertement ? Sept prédateurs, qui assouvissent leurs pulsions lors de gigantesques fêtes privées. Mais le rituel va être perturbé. Car cette fois-ci, leur nouvelle proie n'entend pas se laisser mener à l'abattoir...
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Sur un scénario pourtant éculé, Sylvain Runberg parvient à servir une histoire que j'ai trouvée réussie, servie par la qualité soignée des dessins très réalistes de Tirso qui lui confèrent une dimension où action, adrénaline et horreur se mêlent avec succès pour un dénouement annoncé à regret par la quatrième de couverture. Une forme interrogative dans la rédaction de celle-ci aurait laissé un peu plus de place à un suspense indispensable dans ce genre de mise en scène.

Ceux que l'on croit donc être les tristes héros de leurs temps annuel de détente aux frais de pauvres filles transformées en cibles de leurs appétits sexuels et en victimes sanglantes de leurs délires, pendant que les épouses bienveillantes de certains d'entre eux ferment plus ou moins les yeux sur leurs loisirs d'enfants gâtés devenus adultes pourris, vont être confrontés mortellement à leur nouvelle héroïne, gibier improbable, cible devenue bourreau.

Elle est très belle Claire, cette informaticienne tranquille, dont ils ignorent les capacités de défense acquises dans son ancien job de mercenaire. Elle est aussi intelligente que physique et c'est un vrai plaisir de la voir détruire les espérances, les désirs qui ne seront pas assouvis de ceux qui auraient dû être ses tortionnaires et finiront victimes de ses défenses.

Oui, le scénario a été vue maintes fois dans différents films d'horreur, mais cette chasse à l'homme -- ici à la femme -- prend une dimension forte grâce au graphisme du dessinateur, au souci du détail dans le trait, avec des jeux d'ombre et de lumière du meilleur effet, au regard bleu et à la musculature inattendue de Claire qui porte vraiment avec efficacité le succès de cette savoureuse bande dessinée.

La fin aurait pu être un peu plus sensationnelle, elle n'a néanmoins pas gâché mon plaisir à suivre Claire aux prises avec ces sept cannibales qu'elle-même ne mangera pas.
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«MALHEUR A CEUX QUI APPELLENT LE MAL BIEN, ET LE BIEN MAL.»

Peut-être les sept protagonistes de cet album, intitulé Sept cannibales auraient-ils mieux fait de relire la bible avant de s'embarquer dans cette horrifique aventure... Esaïe 5:20 pour être précis. Car tout ou presque est résumé de leur macabre histoire dans ces quelques mots.

Mais de quoi s'agit-il en fait ?

Sept hommes dans la force de l'âge, comme il est coutume de l'exprimer, sept mercenaires du capitalisme triomphant, ayant passablement bien réussi (mieux que bien, même), ayant fondé des familles de rêve pour certains d'entre eux, ayant avec eux la force et la certitude d'être les surhommes de nos temps convertis à la très haute finance, des mâles alpha sûr d'eux-mêmes, sûrs de leurs préceptes, sûrs d'être au-dessus du commun des mortels et, bien évidemment, de sa part la plus faible, celle qui prétend égaler ces Supermen de cynisme et de l'abomination : la femme. Mais pas n'importe quelle genre de femme, pas de celles qui se trouvent dans le premier rade venu, à servir le client : l'un d'entre eux l'explique sans ambages : pour qu'il y ait plaisir, il «faut que l'esprit épouse le corps». A ces hommes-là, il faut de ces "gagneuses" des temps modernes... Mais plaisir à quoi, au fait ?

De blagues du pire goût tournant au viol en réunion à des accidents mortels provoqués par leur passion pour les belles voitures et la vitesse, ou encore des passages à tabac mortels et parfaitement gratuits de miséreux, ces sept-là ne peuvent très vite plus se contenter de ces "petites" aventures nauséabondes, horribles, insupportables, pleine de leur propre immondice, mais encore susceptibles de supporter un jugement humain, non ! Il leur faut toujours plus, toujours plus excitant, toujours plus loin dans leur déni des limites et des règles de la vie en société, une société qu'ils estiment faible, insupportablement égalitariste et décidément bien trop démocratique pour ces petits autocrates en herbe :

Cinquième album de cette troisième série des "Sept", celui-ci est l'un des seuls à prendre pied dans notre contemporanéité. Il est peut-être le seul à avoir un story-telling évoquant un certain aspect tangible et vraisemblable de notre monde, sans artifice fantastique (Sept Survivants) ou historico-biographique (Sept Yakouzas). La question centrale du mal s'y trouve bien entendu posée. Mais comment qualifier l'un - celui, par pur plaisir sadique de ces sept psychopathes par ailleurs tellement propres sur eux, dans le "civil" - sans chercher à comprendre l'autre - ce mal nécessaire (?) fruit de nos guerres, de l'horreur vécue quasi quotidiennement par une part non négligeable de l'humanité, de toutes ces petits mains dont le métier est, pour des causes toujours invariablement présentées comme justes, de tuer ?

Comment ne pas imaginer, par ailleurs, que des êtres mal équilibrés ou, plus exactement, parvenus au faîte de leur sentiment de puissance, se supposant appartenir à la caste des élus - ayant entre les mains tous les symboles de la réussite et du pouvoir - ne puissent pas passer à l'acte et, ne se contentant plus seulement d'estimer la plèbe, le petit peuple pour quantité négligeable, s'estiment à l'égard des classes inférieures délivrés de toute forme de légalité ? La question est inquiétante et mérite d'être posée.

Cet album - qui n'est pas à conseiller à des personnes trop jeunes ou trop sensibles - est assez admirablement servi par un dessin à l'esthétique aussi réaliste que sombre de l'espagnol Torso. Quant au scénario, s'il se perd parfois dans quelques détails et autres souvenirs, il est suffisamment haletant pour maintenir cette ambiance lourde, violente et nauséeuse de bout en bout tout en oubliant pas d'y ajouter une once de réflexion d'ordre quasi philosophique. Ce n'est peut-être pas le plus abouti ni le plus enthousiasmant des "Sept", mais il n'en demeure pas moins des plus marquant.
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Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Delcourt ont été les premiers a dégainé avec leur collection "Sept"…


Ce 5e épisode de la saison 3 est intitulé "Sept Cannibales"… Paul, Markus, Martin, Doron, Denis, Sebastiaan et Alessandro sont sept jeunes gens pourris gâtés qui se sont rencontrés dans une université huppée du Nord-Est des Etats-Unis. Et ils se sont gravement montés le bourrichon dans l'aristocratie cheering et dans la démocratie bashing : dans la 1ère partie divers flashbacks nous montrent leur descente aux enfers sur fond de fantasmes déviants mélangeant délinquance routière, tabassage de clochards, viols de bachelorettes et tutti quanti… Puis un jour, ils ont décidé de passer le cap et de quitter définitivement les rangs de l'humanité en devenant meurtriers cannibales… Certains diront que c'est caricatural, mais au final nous sommes dans l'allégorie à peine déguisée tant certains crevards dont on taira les noms par pure charité chrétienne affirment haut et fort qu'ils se situent au-dessus de l'humanité (qu'ils se complaisent souvent à mépriser, à exploiter voire à martyriser…).

Sauf que dans le 2e partie, leur dernière victime s'avère plus coriace que prévue. Nous sommes à la fois dans le survival et dans le slasher certes, mais à l'envers puisque les sept ont finalement moins d'importance que leur proie qui devient chasseur…


On inverse la formule vu que les sept ont finalement moins d'importance que leur antagoniste. Ne chipotons pas car nous sommes en face d'une bonne bande dessinée : Sylvain Runberg livre un bon scénario, et Tirso assisté de Tomeu Morey aux couleurs livre derrière des dessins faussement imprécis des graphismes bien maîtrisés… Si Quentin Tarantino avait voulu réaliser le remake d'"Orange Mécanique", on n'aurait pas fait mieux avec cette amoralité assumée et ce trash talking ! Mais les délires suprématistes des classes soit disant supérieures ce n'est pas ma came, d'autant plus qu'ici la victime justicière est à peine moins recommandable que ses bourreaux…
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Ce « sept cannibales » était un des volets envers lequel mes attentes étaient les plus fortes. A l'issue de ma lecture, je suis assez mitigée.

J'attendais un récit efficace qui sous-tendrait un propos social fort. C'est en partie le cas. A travers cette espèce de club composé d'hommes bien nés qui laissent libre cours à leurs vils penchants, Runberg, le scénariste, s'attaque de façon assez frontale aux puissants de ce monde pourri par l'ultra-libéralisme. Pour eux, la vie humaine des « petits » ne vaut rien. Cet aspect m'a bien plu mais j'ai trouvé que ce portrait très dur mais très juste de ces salopards perdait de son tranchant dans la seconde partie. En effet, celle qui devait être leur dernière victime se révèle . Je trouve que cela amoindrit le propos, que cela aurait eu plus de force si elle avait été une femme ordinaire.
Reste que le côté survival de l'histoire est très efficace et que globalement le récit est très bien mené. Runberg propose un scénario très habilement construit autour de flashbacks savamment imbriqués dans l'intrigue. Je regrette tout de même que l'auteur soit allé si loin dans la violence outrancière et dégueulasse. On frôle la complaisance et ça manque un brin de subtilité.

« Sept cannibales » n'est pas une mauvaise B.D, il y a pas mal de qualités, tout particulièrement grâce à Runberg qui sait mener une histoire, mais j'ai trouvé que la B.D se vautrait trop dans le sordide et le déviant et à force ça m'a un peu filé la gerbe.
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Alessandro, Markus, Martin, Doron, Paul, Sebastian, Denis, sont 7 hommes qui se sont connus à l'université. Réunis par leur perversité, ils continuent de se voir tous les ans malgré l'éloignement. Ils font tous parti de l'élite de leur pays respectif et n'hésitent pas pour leur retrouvailles annuelles à organiser une énorme orgie où des réjouissances plus macabres sont au programme.

J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire. Mais plus à cause du thème abordé que du scénario en lui même. Évidemment les sept personnages sont antipathiques, pire ils dégoutent profondément. Plus que des cannibales comme nous l'annonce le titre c'est surtout des psychopathes (mais le titre était déjà pris par le tome 1...). Avec cette histoire on va de dégouts en horreurs, de sombres affaires en affaires macabres... Bref j'ai eu du mal de ce point de vue là...
Après la construction du scénario est plutot intelligente. On alterne avec l'organisation de la fête annuelle et les épisodes précédents. Ce qui permet de voir la montée en puissance de leur pulsion. Ca commence avec des bizutages particulièrement avilissants, ça se poursuit par le tabassage de SDF puis ça termine en vraie chasse organisée.
Le seconde partie est plus prenante. Leur proie pour cette dernière fête va être plus débrouillarde que prévue. Et de proie passe en mode chasseur...

Je n'ai eu de grandes affinités avec le dessin non plus. le coup de crayon me déplait un peu, je trouve que les silhouettes des personnages font très déformées sur le plan anatomique. J'accroche pas.
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critiques presse (4)
BulledEncre
24 janvier 2017
Oppressant, sanglant, imprévisible. Un thriller qui vous tiendra en haleine.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
15 décembre 2016
Un divertissement endiablé, délicieusement dérangeant, alors aucune raison de ne pas passer à table.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
18 novembre 2016
Conscient de son ambition modeste de one-shot à faire frissonner, l’album se dévore, littéralement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
24 octobre 2016
Clairement, le scénario est très réussi. Sylvain Runberg signe là un excellent album.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Toujours le mot pour rire le Français !
- Ça te change de l’humour british, non ? Les Monty Python, à moins d’être défoncé, c’est quand même impinable !
- Ouais, en revanche, ça s’exporte. Pas comme les comiques français. Doit quand même y avoir une raison à ça, non ?
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- On te demande pas d'y croire, connasse, on te demande de sucer !!! Et vite ! Y a cinq autres élus du peuple à satisfaire !

- Héééé ?!!!
Vous êtes complètement barjots ! C'est hors de question que je suce qui que ce soit !!!
Je veux me tirer d'ici !!!!
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-Elle est partie direct en tonneau dans le ravin! Merde... C'est fini pour elle.
-Considère ça comme une sorte de sélection naturelle. Quand on a une voiture de merde, on pense à attacher sa ceinture de sécurité. C'est un minimum, non?
-L'oublier, c'est un signe de faiblesse... de bêtise.
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- J’en ai ma claque de toute cette merde ! Battre à mort un instituteur sans avoir un début de preuve qu’il fasse partie d’une organisation terroriste, j’ai pas signé pour ça !
- Je te crois… Tu as signé parce Strong Alliance paye mieux que quiconque. Et c’est pour ça qu’on a la charge de ce que l’U.S. Army ne veut pas se coltiner.
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- Qu’elle est bonne cette coke ! Doron, ton dealer, c’est un saint homme !
- Je sais, il faudrait le béatifier, ce mec !
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