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Routledge (01/01/1900)
5/5   1 notes
Résumé :
While its tone is playful and frivolous, this book poses tough questions over the nature of religion and belief.

Religion provides comfortable responses to the questions that have always beset humankind - why are we here, what is the point of being alive, how ought we to behave? Russell snatches that comfort away, leaving us instead with other, more troublesome alternatives: responsibility, autonomy, self-awareness. He tells us that the time to live i... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Churches may owe their origin to teachers with strong individual convictions, but these teachers have seldom had much influence upon the Churches that they founded, whereas Churches have had enormous influence upon the communities in which they flourished. To take the case that is of most interest to members of Western civilisation: the teaching of Christ, as it appears in the Gospels, has had extraordinarily little to do with the ethics of Christians. The most important thing about Christianity, from a social and historical point of view, is not Christ but the Church, and if we are to judge of Christianity as a social force we must not go to the Gospels for our material. Christ taught that you should give your goods to the poor, that you should not fight, that you should not go to church, and that you should not punish adul- tery. Neither Catholics nor Protestants have shown any strong desire to follow His teaching in any of these respects. Some of the Franciscans, it is true, attempted to teach the doctrine of apostolic poverty, but the Pope condemned them, and their doctrine was declared heretical. Or, again, consider such a text as ‘Judge not that ye be not judged,’ and ask yourself what influence such a text has had upon the Inquisition and the Ku-Klux-Klan. What is true of Christianity is equally true of Buddhism. The Buddha was amiable and enlightened; on his death-bed he laughed at his disciples for supposing that he was immortal. But the Buddhist priesthood——as it exists, for example, in Tibet——has been obscurantist, tyrannous, and cruel in the highest degree. There is nothing accidental about this difference between a Church and its Founder. As soon as absolute truth is supposed to be contained in the sayings of a certain man, there is a body of experts to interpret his sayings, and these experts infallibly acquire power, since they hold the key to truth. Like any other privileged caste, they use their power for their own advantage.
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Vidéo de Bertrand Russell
Confrontée à la guerre, la philosophie semble intempestive, à contre temps. Elle se déploie quand la guerre n'est pas encore là, tentant de retenir tout ce qui pourrait prolonger la paix, ou quand la guerre n'est plus là, s'escrimant alors à penser la «réparation», panser les blessures, accompagner les deuils, réanimer la morale, rétablir la justice. Lorsque «la guerre est là», lorsque fusils d'assaut, bombes et missiles éventrent les immeubles, incendient fermes, écoles, hôpitaux et usines, rasent des quartiers entiers, laissant sur le sol carbonisé enfants, hommes et femmes, chiens et chevaux, lorsqu'on est contraint de vivre tremblant dans des caves, lorsqu'il n'y a plus d'eau potable, lorsqu'on meurt de faim et de douleur – eh bien la philosophie ne trouve guère de place dans les esprits. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle il n'y a pas une «philosophie de la guerre» comme il y a une «philosophie du langage» ou une «philosophie de l'art», et que le discours de la guerre renvoie plus aisément à la littérature ou au cinéma, aux discours de stratégie et d'art militaire, d'Intelligence, d'histoire, d'économie, de politique. Pourtant – de Héraclite à Hegel, de Platon à Machiavel, d'Augustin à Hobbes, de Montesquieu à Carl von Clausewitz, Sebald Rudolf Steinmetz, Bertrand Russell, Jan Patoka ou Michael Walzer – les philosophes ont toujours «parlé» de la guerre, pour la dénoncer ou la justifier, analyser ses fondements, ses causes, ses effets. La guerre serait-elle le «point aveugle» de la philosophie, la condamnant à ne parler que de ce qui la précède ou la suit, ou au contraire le «foyer» brûlant où se concentrent tous ses problèmes, de morale, d'immoralité, de paix sociale, d'Etat, de violence, de mort, de responsabilité, de prix d'une vie?

«Polemos (guerre, conflit) est le père de toutes choses, le roi de toutes choses. Des uns il a fait des dieux, des autres il a fait des hommes. Il a rendu les uns libres, les autres esclaves», Héraclite, Frag. 56) #philomonaco
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