Pitch-black ten, tome 1

Pitch-Black Ten, petite série en trois volumes tout juste fraîchement sortie pour cette fin d'année 2019. Petite lecture appréciable entre deux fêtes ? Oui et non.
Car si Pitch-Black Ten a parfois de la gueule, du style et du panache , ce premier volume reste quand du shonen assez basique malgré un axe original qui tourne autour du bonheur.
En effet, dans ce qui semble être le calque d'un Japon rural et ancien, des missionnaires effrayants dotés de rictus bien grimaçants apparaissent soudainement pour prêcher la bonne parole de Luna à coups de massacres. Et oui, d'après la doctrine de Luna, la vie est tellement dure que le bonheur se trouve uniquement dans la mort.
L'histoire va se centrer spécifiquement sur Ten, un jeune garçon tombé du ciel, qui avec l'aide d'une ingénue et forcément plantureuse institutrice , va partir à la recherche du bonheur ou du sens du mot "bonheur".
Voilà un objectif shonen un poil singulier qui apporte une dimension un peu plus existentielle à ce titre. Dommage que la teneur dramatique autour des missions soit aussi bancal. D'un côté, nous avons des missionnaires cauchemardesques assez menaçants , plutôt stylés, et qui n'hésitent donc pas à commettre de véritables carnages pour leurs fanatismes. C'est un shonen où il y a du mort. Ce qui me dérange, c'est la réaction assez naive des personnages qui se remettent assez vite de la disparition de leurs proches. L'institutrice pour moi est un parfait exemple du condensé naîveté/émotions/ beaux nichons degré zéro. Allez on voit quelques-uns de ses élèves se faire massacrer mais quelques pages plus loin on va savourer un bain thermal.
Une certain inconstance au niveau du ton du scénario qui s'explique aussi par le format Shonen. Donc ce qui prime avant tout c'est l'ardeur de l'action et non celle des émotions. Ce Pitch-Black Ten aurait gagné une certaine étoffe si il avait peut-être été catalogué comme seinen.
En lieu de quoi, on se retrouve avec un titre au cheminement classique, combat, doute, boss, et ainsi de suite. le héros avec son petit côté épouvantail apathique est plutôt stylé. Je n'en dirais pas autant de certains personnages secondaires comme la douce et voluptueuse Mlle Momo, l'institutrice qui est surtout-là pour le côté fan service et pour humaniser notre héros. le rebondissement final tragique apportera t-il plus de substance à ce titre dans le second volet ? Affaire à suivre.

Dans l'ensemble, ce premier volume présente un shonen tout à fait acceptable. Un petit cadeau en trois tomes, pourquoi pas ? Sans prise de tête , Pitch- Black Ten se dévore facilement. Les combats sont bien léchés, l'intrigue se suit. Pas forcément de véritable éclats dans ce premier opus qui demeure très rectiligne. Juste un bémol au niveau de la teneur dramatique qui est un peu mal ajusté.

Premier tome d'une histoire complète en trois volumes, je ne m'attendais pas à d'incroyables envolées narratives, ou à une originalité sans failles.
Mais quand même a un peu plus.

Le dessin est très inegale, autant le design des adeptes de Luna est intéressant, avec ce côté mystique presque sud-américain qui me fait penser aux ogres de Kurozakuro, autant parfois les contours des personnages ne semblent pas sûrs. le trait est tremblotant, et pourrait déguiser un personnage en un autre sans le vouloir.

Jouer sur la radicalisation religieuse pourquoi pas, aller piocher du côté de l'église de l'euthanasie ok. Mais de la profondeur que diable, en 3 tomes c'est pas facile, mais quand même !
Tout est prétexte à enchaîner les clichés du shonen.
Bon, je suis d'accord, le shonen est un genre tres codifié et il est rare d'y trouver de grand chamboulement ou des éclairs de génies qui font d'un manga une pépite au moins pour quelques tomes.
Mais ici rien ne dépasse. les blagues grivoises deja vues et revues sans aucune intelligence, les noms d'attaques scandés, le héros à la masse qu'en fait c'est un méchant mais il est amnésique et va aider la femme idiote et passionnée à gros boobs, Son frère va le retrouver et l'appeler Kakarot, enfin, presque quoi.

En clair : si vraiment vous avez un doute, c'est 3 tomes, bouquinez le dans les rayonnages de la librairie en réfléchissant à une lecture qui vaut les 7 balles.

Quelle est ta véritable définition du bonheur ?

Personnellement, mon bonheur se trouve dans les petites choses, un pumpkin latté bien chaud, une balade en forêt en pleine couleur automnale, la déco d'Halloween dans les magasins où je suis entourée de citrouilles, ou me retrouver sous la couette avec un bon film de sorciers. 🧙‍♀️

Pour les apôtres de Luna, le bonheur quant à lui se trouve dans.. La mort. Sympa, non ?
Dans ce shonen gothique Fantasy, nous suivrons donc Mlle Momo, une institutrice désireuse de vivre le plus longtemps et Ten, qui lui et en pleine perte de mémoire.
Ten veut donc découvrir la véritable notion du bonheur et tu l'auras compris c'est dame Momo qui va s'y coller.

Bien que le premier chapitre ne m'a pas spécialement conquis, le deuxième et l'arrivée de certains personnages plutôt bien badass m'a rapidement remis dans l'histoire.
Les dessins en particulier ceux des apôtres sont sombres, dégagent une atmosphère malsaine et gênante.

Alors si tu veux lire une petite histoire (3 tomes), dans un univers gothique plutôt sympa et que éventuellement tu te poses la question du bonheur ?
Lis ce manga, mais s'il te plaît ne deviens pas un apôtre de Luna ! 🌙

J'ai connu Kenshirô Sakamoto avec la lecture de la grande aventure d'Happy et j'avais hâte de le découvrir dans son monde à lui ! C'est chose faite et j'ai adoré découvrir cette histoire !

Ici, nous sommes transportés dans un monde qui vit dans la terreur des Missionnaires...

La chronique complète en cliquant sur le lien ;)
Lien : https://songedunenuitdete.co..

Super livre ,intéressant