Ce livre interressera ceux qui ont suivi les émissions d'exégèse néo -testamentaires de MM Mordillat et Prieur, et qui, tout en appréciant leur qualité artistique, ont ressenti un certain malaise provenant de l'impression qu'on voulait les conduire quelque part, et à des conclusions dont on ressentait qu'elles ne résultaient pas d'un raisonnement scientifique correct mais d'un processus biaisé et orienté. C'est précisément ce processus que l'auteur met à plat, en exposant les procédés et les biais mis en oeuvre par les auteurs pour présenter comme vérité scientifique ce qui n'est qu'une thèse très minoritaire, celle du Jésus zélote, révolutionnaire en lutte contre l'occupant romain.
Une oeuvre salutaire
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L'auteur fait oeuvre de médiologue et cherche à décrypter la série télévisée L'Apocalypse des journalistes Prieur et Mordillat. Son étude montre clairement tous les présupposés antichrétiens qui ont animé l'entreprise télévisuelle, à l'insu des spécialistes consultés et filmés, qui étaient privés de tout droit de regard sur le montage, qui dit tout.
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Quant à moi, j'achève ici mes louanges par une toute dernière pensée d'admiration. Je ne savais pas qu'on pouvait mobiliser tant de moyens, tant de savants, tant d'heures de tournage, tant d'heures d'antenne, tant d'images superbes, tant de pages de livres, tant de publicité, pour asséner à tous, en fin de compte, sur le christianisme antique, des conclusions dignes du café du Commerce !
p. 155
✊Le christianisme transforme la vision du travail et affirme la dignité du manouvrier.
✊L'Evangile n’est pas une théorie économique. Cependant, révélant Dieu, elle redécouvre plus profondément l’humain, jusque dans les conditions matérielles de son existence. Ainsi le christianisme, prêchant un Verbe fait charpentier, a-t-il transformé en profondeur la vision du travail héritée des Grecs et des Romains, et affirmé la dignité du manouvrier.
✊Au-delà d’une critique frontale des valeurs sociales, il s’est agi d’abord de manifester le besoin de tout homme d’être sauvé – l’aristocrate aussi bien que l’esclave – et de conduire, indirectement, ou de surcroît, à une économie de la communion et de l’humilité.
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