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3,07

sur 391 notes
James Salters, je ne connaissais que de nom et avait hâte de lire son nouveau roman (alléché par la quatrième de couverture et par d'élogieuses critiques presse). Aussi Busnel ne rate pas une occasion de l'encenser, le qualifiant de l'un des plus grands écrivains américains encore vivant.
Verdict : je n'ai pas été déçu (même si j'ai été quelque peu refroidi par les critiques lecteurs Babélio très moyennes). le livre démarre sur les chapeaux de roues, avec un premier chapitre en plein dans une bataille navale sur le front asiatique de la seconde guerre mondiale. L'écriture est belle, on s'y croirait presque… Et puis voilà c'est parti, le tout jeune homme (Philip Bowman, 18 ans) rentre de la guerre, confiant en lui et s'attelle à réussir sa vie dans le contexte si mythique du New-York de l'après-guerre. Cela commence par passer par Harvard, puis de se trouver un travail de gentleman comme le dis si bien Bowman. Il rêvait d'être journaliste au New-York Times, il sera éditeur (spécialisé dans les romans) dans une petite maison d'édition ambitieuse. Ce roman, est la narration de la vie d'un homme dans un milieu mi- bourgeois mi- intellectuel à travers ses deux passions : L'amour puis la littérature.
C'est l'histoire de sa recherche de l'amour absolu, de la femme de sa vie. Cette recherche sera au coeur de sa vie, à travers différentes femmes. Les scènes d'amour et de sexe sont très réussies. L'écriture est belle. Je suis souvent revenu en arrière pour relire un très beau passage. On voyage un peu mais de très belle manière : des beaux passages sont à noter lorsque Bowman se rend à Londres où à Paris.
Salters, tout au long du roman, ponctue son récit d'une ribambelle de rapide portrait de presque tous les personnages qu'il rencontre (en extrapolant, parfois, jusqu'à à aller parler de l'ex-belle-mère de la femme de ménage de ce même personnage. C'est une des critiques qu'il lui est fait pour ce roman. Bon c'est vrai que ça peut-être perturbant (ou saoulant) parfois, mais ça ne m'a pas gêné plus que ça. Ce que j'ai trouvé louche par contre, c'est que sur une cinquantaine de personnage décrit, tous était marié ou remarié 2 ou 3 fois…
La littérature est moins présente que l'amour dans ce roman, mais elle est comme un fils rouge, avec des références ou de petites scènes.
Ce livre me restera, certaine phrase, certaine ambiance. Comment sont décrite nt les relations homme –femme. Cette recherche de l'accord parfait avec l'autre est prenante, même si le résultat est souvent pour le moins frustant, sinon souvent pire.
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je rejoins les quelques critiques ayant trouvé ce livre assez inconsistant. Je me suis infligé la double peine : son achat 22 € et la lecture jusqu'au bout, certes en diagonale à partir du 3e tiers... je ne comprenais pas mon ressenti comparé à certaines critiques dithyrambiques... Les personnages n'ont aucune consistance, ils sont multiples avec des descriptions superficielles. Une société terriblement vide de valeurs et de sens, la sexualité est déconnectée de toute sensibilité, Je n'ai pas senti la chair des êtres, leurs vibrations. Je me suis beaucoup ennuyée et en veut un peu au manque de mesure des critiques qui boostent de tels livres.
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A mon humble avis, cet ouvrage ne mérite pas le concert d'éloges que lui a réserve la presse littéraire lors de cette rentrée. Certes, l'ambition était grande (et c'est bien ça qui m'a donné envie de le lire) : embrasser tous les aspects de la vie du protagoniste, montrer l'évolution de son chemin de vie, avec toute la sensibilité et la finesse que l'on connait à Salter.
Malgré tout, pour servir ce but, Salter nous noie sous une multitude de personnages, d'anecdotes, qui viennent alourdir le récit, et rendent cette lecture un brin fastidieuse. J'avoue que, dans un registre approchant, j'avais largement préféré, "un bonheur parfait".
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Philip Bowman revient tout juste de la guerre. Il a 18 ans.
Il retourne chez lui en héros à bord d'un porte-avion. Il ne devait jamais oublier ce jour comme aucun de ses camarades ou compagnons de cabine, cette attente fébrile du retour...le plaisir de revoir son pays et sa famille.
Il retrouve avec joie son oncle Frank, sa tante Dorothy, et Beatrice, sa mère, qui fêtent son retour comme il se doit.
Mais tout n'est pas parfait et la guerre l'obsède et occupe ses pensées...
Accepté à Harvard, il va poursuivre ses études et choisit de devenir journaliste. Mais il ne trouve aucun job. Il aimerait travailler au "Times" mais on ne le prend pas. Finalement il accepte un travail de lecteur de manuscrits chez un éditeur. C'est pour Philip le début d'une nouvelle vie : le patron, Robert Baum, est lui aussi un vétéran. Il a frôlé la mort et les deux hommes sympathisent.
Philip ne reste pas longtemps simple lecteur, il va remplacer très vite un éditeur parti travailler ailleurs. Dans les années 50, le métier est en pleine progression et tout reste encore à inventer...
Un jour Philip, qui est un garçon plutôt timide et réservé, rencontre Vivian dont il croit tomber très amoureux. Mais tous deux sont d'un milieu social différent. Elle est la fille d'un grand propriétaire terrien de Virginie. Elle est surtout passionnée par les chevaux et pas du tout par les livres...
Le père de Vivian ne s'oppose pas à leur mariage. le jour de leur mariage Bowman est heureux à sa façon...
Mais jamais Philip ne pourra s'intégrer dans son milieu...
Suite à cet échec douloureux, Philip consacrera sa vie à poursuivre deux quêtes.
Tout d'abord, il va consacrer la plus grande partie de sa vie à son métier d'éditeur qui le passionne...un métier qu'il exerce consciencieusement et qui lui permettra de voyager beaucoup jusqu'en Europe et de rencontrer de nombreux auteurs.
Ensuite, malgré sa passion pour son métier, cela ne lui suffit pas...
Il entretiendra des relations passionnées, mais toujours éphémères, avec de jeunes femmes. Car comme tous les jeunes gens, Philip Bowman pense constamment au sexe et ne regarde les femmes que sous l'angle de leur physique et de ses propres fantasmes...

C'est un roman très américain qui décrit très bien la vie new-yorkaise des années 60. le thème de l'amour est le thème central du livre mais laisse heureusement un peu de place aussi à l'amitié masculine et au travail.
On sent que l'auteur a une vision d'un autre temps, assez "ringarde" parfois des rapports homme-femme. Presque toutes les femmes apparaissent capricieuses, volages et intellectuellement limitées. Les hommes eux ne pensent à rien d'autre qu'au sexe et à leur travail.
C'est un héros qui d'ailleurs ne m'a pas du tout touchée, à part au début du roman.
A partir du moment où il divorce, il devient narcissique et asocial, et s'apitoie sur lui-même à chacun de ses échecs. Il est plein de défauts, d'ambitions, de désirs et commet erreurs sur erreurs...
Lui qui ne ressent quasiment aucune empathie pour les autres n'a finalement que ce qu'il mérite ! Mais au fond, le lecteur se rend bien compte qu'il a du mal à vivre tout simplement sa vie d'homme adulte solitaire (ou célibataire) dans un monde moderne qui, à quelque part, le dépasse...

Pour en savoir plus...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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4 étoiles par LIRE
je devais donc le lire !
Les 50 ères pages : un jeune américain part faire la 2ème guerre mondiale contre le Japon; j'ai déjà beaucoup lu cela, dans les années 60. Mais ça ne va pas - le style !; je m'arrête.
Qu'est ce qui m'échappe ? Je relis l'article de LIRE n° 429. FB est dithyrambique: "...un romancier subtil...l'un des plus fins stylistes ..." Sans doute grisé par le fait que "...depuis des années nous nous rencontrons régulièrement. JS me reçoit chez lui ..."
et pourtant celui-ci n'a rien écrit depuis ... 35 ans !
Je reprends ma lecture et l'interrompt à la page 104 Où est le lecteur ébloui par tant de beauté...l'un des plus subtils styliste contemporain ? le style est mauvais ! c'est rare mais je stoppe définitivement cette lecture.
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Je découvre James Salter avec ce roman et après en avoir lu une élogieuse critique dans la revue Page des Libraires.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Je suis partagée entre mon engouement pour certains passages, notamment la bataille au Japon et le courage, voir l'héroïsme, le sacrifice des combattants japonais, les relations entre Bowman et sa maman Béatrice, son coup de foudre avec Vivian, sa relation amoureuse avec Christine et la virée parisienne avec Anet et mon désintérêt total pour certains chapitres entiers où il était question de personnages annexes.
J'ai eu beaucoup de mal à suivre l'histoire et je dois dire que je me suis parfois ennuyée.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages. Je pensais que le monde de l'édition m'intéresserait. La manière dont l'auteur l'a traité ne m'a pas convaincue. Je ne pense pas poursuivre ma découverte de cet auteur.

N'eut été la présentation au groupe Lire ensemble, je l'aurais sans doute abandonné en cours de lecture car j'en ai beaucoup d'autres à lire.
J'espère que les 3 derniers (Autour du monde de Laurent Mauvignier, Orphelins de Dieu de Marc Biancarelli et un livre d'une auteure italienne) qu'il me reste à découvrir dans le cadre du Prix des Libraires en Seine m'intéresseront davantage.
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L'un des grands succès de cette rentrée littéraire. J'ai découvert également cet auteur. Je n'ai pas lu "Un bonheur parfait".

J'ai beaucoup apprécié cette lecture. La vie de Philip Bowman se raconte au fil des pages. La finesse d'un homme, doublée d'un peu de naïveté, le porte d'un bout à l'autre de sa vie. Amateur de littérature et de femmes, il se laisse porter par les évènements, essayant de conjuguer ses deux passions.

Ce roman m'a fait un peu penser à "Une vie française" de JP Dubois.

Lorsque ma pile de livres en souffrance aura diminuer, je lirai avec plaisir "Un bonheur parfait".
Lien : http://caromleslivres.canalb..
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Trop de sexe, pas d'émotion, Et rien d'autre... Voilà ce qui résume à mon avis le mieux ce livre...
Lien : http://envies-de-livres.blog..
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La quête de l'amour, l'urgence de rencontrer la femme de sa vie mais tout dans la lenteur et le détail des émotions comme sait le faire l'auteur.
J'ai nettement préféré UN BONHEUR PARFAIT qui est un chef d'oeuvre.

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Euh ... très décevant de mon point de vue.
Le regard du personnage est très très autocentré, macho, et ne transpire vraiment pas la sympathie.
La langue n'est pas aussi fulgurante que dans Un bonheur parfait, mais il semble que ce soit son dernier ouvrage, ceci explique peut-être cela ...
On navigue au fil de la vie de Bowman, un type qui papillonne de femme en femme, les considérant de plus en plus comme des agréments à son plaisir.
Bref, à la fin j'étais contente de quitter cet odieux personnage.
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