Le monde perdu, tome 3

Troisième tome et fin de l'adaptation BD du roman d'Arthur Conan Doyle par Christophe Bec. Tout s'enchaîne de manière précipitée, des passages entiers du roman original sont supprimés sans véritable justification. On sent que l'auteur de  « Carthago » a eu du mal à rebondir après un Tome 2 terriblement creux. Une bonne moitié de l'album aurait pu se situer directement dans le précédent pour permettre de dégager le récit, beaucoup trop étouffé par le format 56 pages.

Les sentiments d'émerveillement, d'exploration des grands espaces, sont toujours absents. Les environnements sont ternes, stériles. Fabrizio Faina et Mauro Salvatori dessinent des paysages vides; sans prendre la peine d'inclure des bestioles préhistoriques, ne serait-ce que dans un coin de case. le lecteur n'aura droit qu'à des serpents et des crocodiles, qui apparaissaient déjà dans les albums précédents. Et quand les (rares) dinosaures apparaissent enfin, il sont risibles, semblent sortir tout droit d'une BD des années 70.

Le roman d'Arthur Conan Doyle a connu bien des adaptations et des variations depuis sa publication en 1912; mais cette trilogie BD est certainement l'une des plus mauvaises.

Un troisième tome plus emprunt d'action mais moins intéressant en terme d'histoire.
On perd un peu le côté découverte et surtout les intrigues qui rendaient le récit passionnant.
Un album sympathique tout de même car on ne s'ennuie pas une seconde mais il est clair que le récit manque de profondeur : on balance en 1 planche l'histoire des moines dominicains ; le récit se résume presque à une course poursuite permanente.

La fin des aventures du petit groupe parti à la recherche de bêtes disparues. Ils se retrouvent confrontés à de nouvelles découvertes et de nouveaux obstacles