Poison d'avril ou la vie sexuelle de Lili Pute

Bonjour,

Nouvelle chronique en retour de lecture : "Poisson d'avril ou..." de San-Antonio (alias Frédéric Dard) aux éditions Fleuve, dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.

Les petites étoiles sur certains mots peuvent en cacher d'autres, c'est pour éviter une censure aléatoire mettant en cause des algorithmes quelques peu pointilleux sur la bienséance littéraire qui sévit sur les réseaux sociaux. Merci de votre compréhension.

Li Pût, une chinoise qui fait carrière dans la putinerie de luxe, va embarquer dans ses bagages San Antonio, lui faire avaler la pilule magique pour mieux lui faire digérer ses chinoiseries. Mais surtout, derrière ces plaisanteries pékinoises se cache un vrai dessein, visant à tuer le Président des Etats-Unis.

Pas vraiment le livre du siècle, qui ne sert plus qu'à remplir le quota de livres que Frédéric doit écrire pour sa maison d'édition, et qui, disons le franchement, tombe bien à plat. La première partie est bien lancée, mais stoppée nette par une revisite du Kâmasûtra en deuxième partie. La troisième partie et les chapitres finaux terminent le récit parce qu'il leur faut une fin.

Béru et Pinuche, rentrés en seconde mi-temps, ne feront que de brèves apparitions pas vraiment marquantes. Pas d'actions ni de haute voltige pour nos deux français qui voient là leur carrière nippone clouée au sol à cause d'un San-Antonio qui s'en donne à coeur (et à corps) joie de pouvoir décoller au septième ciel avec son canard laqué.

Un petit raté en cours de route qui ne reflète pas l'excellence sur l'ensemble de la collection. Heureusement d'ailleurs, parce qu'il y en a de bien meilleurs.

Bonne lecture, amis Lecteurs.
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Une fois mise en place, l'intrigue, molle, enchaîne les scènes palotes et traîne en longueur. Béru et Pinuche, dont l'arrivée à la moitié de l'épisode laissait entrevoir un sursaut, ne font finalement que de la figuration et confirment finalement l'impression selon laquelle l'auteur s'en est tenu au strict minimum. Heureusement, il place ici ou là quelques habiles tournures, de truculentes piques au lecteur et les jeux de mots dont il a le secret.

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