Tout le plaisir est pour moi

« Tout le plaisir est pour moi » : le petit San-Antonio du mois… paru en 1959 et trente-sixième de la série.

Je dis petit… oui, car voilà un épisode qui ne me laissera pas un souvenir impérissable : une intrigue un peu légère, assez peu de calembours, pas de digressions fumeuses ni d’énumérations surréalistes, pas de notes en bas de page… Bref à peu près rien de ce qui va faire le succès de la série dix ans plus tard ; seuls les noms de quelques personnages très imagés, comme celui de l’avocat Alban Désacusaix , me semblent devenir la règle depuis quelque temps… Béru s’affirme comme le bras droit du commissaire… et Pinaud est bien là, même si c’est dans le décor.

Une fin d’après-midi classique à la maison poultok : interrogatoire de suspect, Béru à l’œuvre… misère le suspect refuse de parler… on découvrira qu’il est muet… Ça commence bien ! Une Dame, Mme Coras veut parler à San-A. et finit par l’informer que Gilbert Messonier sera guillotiné le lendemain aux aubes. Pire : aux dires de la Dame, il est innocent du crime sordide dont on l’accuse : le meurtre du mari de la Dame et de son beau-père…
Il est dix-huit heures et les préparatifs de l’exécution vont bon train… San-Antonio arrivera-t-il à stopper la machine infernale ? Pour y parvenir, il devra bien entendu dénicher le vrai coupable, et pour ça faire fi de la déontologie du métier…

Bon… comme je l’ai déjà dit, un petit San-A ; divertissant néanmoins…

Alors que le trio San-A, Béru et Pinuche s'échinent à faire parler un suspect qui a bien du mal à faire comprendre qu'il est muet, une
Dame demande à voir notre commissaire en déclarant qu'un innocent va être guillotiné le lendemain... Non sans quelques doutes, Antoine commence à mettre le nez dans une histoire tout en sachant qu'il n'a que quelques heures avant que le couperet ne tombe sur la nuque du malheureux, lequel affirme pourtant sa responsabilité...
Une intrigue très sympa où les cellules grises de Béru seront décisives.

Des chouettes nanas qui viennent solliciter le cher San-A , c'est banal . Mais quand la femme d'une victime vient lui demander de sauver la tête de l'assassin qui est à deux doigts de la perdre (au sens propre) , il rentre dans une aventure bien mouvementée où personne n'est ce qu'il a l'air d'être : coupable innocent , fausse maîtresse , suicide maquillé , Bérurier fin limier , et le tout à résoudre en deux coups de cuillère à pot because la guillotine , comme le soufflé , n'attend pas . le récit est haletant même si peu vraisemblable et la résolution trop alambiquée .

37ème San-A, paru en 1959, donc encore dans les débuts d'une longue série.
Un décolleté affriolant d'une veuve, éplorée d'avoir laissé envoyer à l'échafaud son amant accusé et condamné pour le meurtre de son époux, il n'en faut guère plus pour que le commissaire se lance dans une enquête rapide pour tenter d'innocenter en quelques heures le malheureux amant, en identifiant le véritable assassin. Un San-A plein de bons sentiments, allant jusqu'à donner sa démission, pour conduire l'enquête à sa guise, un fin redresseur de torts. Tout le plaisir n'est pas que pour lui, mais aussi pour ses lecteurs inconditionnels.

Une aventure sur le bassin parisien en moins de 48 heures. Sana et Béru ne vont pas beaucoup dormir. le début de l'intrigue présente des points communs avec "sérénade pour une souris défunte". le commissaire se rend au chevet d'un condamné à mort. Encore une fois, il y a anguille sous roche. Peu suivi par sa hiérarchie, notre héros va prendre des risques importants pour prouver qu'il a raison car le timing est vraiment serré. Bien secondé par l'aimable Bérurier, toujours prêt à perquisitionner une bonne cave, ils vont s'atteler à découvrir la vérité.