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3,18

sur 1330 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
La lecture de ce roman a été laborieuse pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le style où les phrases sont souvent très longues et l'aspect « philosophique » trop présent à mon goût. Par conséquent, j'ai eu énormément de mal à me concentrer sur cette lecture. Ensuite, le personnage principal Ati dont les pensées, ses doutes, ses interrogations sont peu développées et il a donc peu d'épaisseur. Enfin, le final qui n'apporte rien…. Pourtant ce roman interroge sur la lobotomisation d'une population envers une religion qui rappelle fortement l'actualité récente.
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Il faut avoir des couilles pour se présenter comme l'écrivain du roman héritier de 1984. Il faut avoir des couilles, ou il faut être couillon. Ce roman aurait pu être un pastiche, s'il ne s'était pas voulu aussi sérieux.


Les contradictions et les raccourcis sont la seule matière vivante de ce livre. On aurait aimé se bourrer la gueule d'éléments plus nutritifs. Parcourons-les au gré d'un relevé de citations qui foutent la nausée.


« Il vérifia sa puissance sur ses propres compagnons : après quelques leçons, les pauvres diables qu'ils étaient, effrayés par l'idée que Dieu existait et les observait, se transformèrent en commandeurs au charisme infernal, ils jonglaient avec la rhétorique et la ruse de guerre. »


Pas une fois Sansal ne se demande pourquoi la soumission à la religion se fait de manière aussi simple. Quand j'étais à l'école, les vieux profs n'arrivaient jamais à se faire craindre, ni à se faire respecter. Pourquoi ça marche avec la religion ? Pourquoi l'idée de Dieu marche si bien pour engoncer les mecs dans la terreur ? Et puis aussi, pourquoi certains hommes arrivent-ils à en imposer autant à d'autres ? Pourquoi la soumission survient plus facilement que la révolte, alors qu'on présente l'homme comme animé par des idéaux d'amitié, de justice et de vérité ? Voilà les questions vraiment intéressantes, et pas ces querelles de comptoir.


« Les peuples […] sont d'une extrême sensibilité, la moindre petite rumeur les bouleverse. »


Une piste intéressante est lancée, mais abandonnée aussitôt par Sansal. Pourtant, un peu de bon sens n'aurait pas fait de mal. Pourquoi les peuples sont-ils si facilement bouleversés par la moindre coquille ? Sansal montre une attitude ambivalente envers l'humanité : tantôt pleurnichée comme un bon petit enfant à qui on fait des crasses injustes, et tantôt désigné comme une poule sans tête qui, dans le fond, mérite bien ce qui lui arrive. Un genre de jugement de Dieu terrestre.


« Mais un jour plus miraculeux qu'un autre il advint qu'il ouvrît les yeux et vît ces pauvres gens se tortiller de douleur sous ses pieds. Depuis, la fièvre de la révolte ne l'avait plus quitté. »


Dans 1984, on expliquait. Ici, on se contente de décrire, ce qui est un moyen arbitraire pour imposer des idées subjectives. La révolte et la liberté, présentées comme remèdes pour lutter contre la soumission, sont décrites en opposition radicale mais participent du même type d'attitude qui se rattache à la fascination.


Sansal s'en tient à la façade et ses questions manquent toujours leur but. La critique en reste toujours à la dénonciation de Dieu au stade épistémique pré-nietzschéen. C'est un de ses potes, Rachid Mimouni, qui l'a encouragé à écrire voilà quelques années alors qu'il ne se destinait pas à cette activité –il était plutôt du genre militant politique. Un roman publié, un deuxième, un troisième… le succès était au rendez-vous, couronné par les prix littéraires décernés par des gens qui ne lisent pas souvent, semble-t-il. Voilà comment on finit par croire qu'on peut prendre la relève d'Orwell.
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Je me suis ennuyée à la lecture de ce livre, trop de descriptions...Je n'ai pas réussi à le finir, il m'est tombé des mains.
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Hum hum... Livre encensé par la critique, couvert de prix, commenté à foison dans les reportages TV ou journaux. J'avais hâte de me propulser dans cet ovni littéraire. D'autant que j'aime l'Algérie d'où vient l'auteur et que j'apprécie le thème de la dystopie (mes favoris étant Vladimir Sorokine et Antoine Volodine - tiens je n'avais jamais remarqué auparavant la concordance de sonorité).
Et bien sûr en son temps, j'étais férue de "1984" d'Orwell, livre culte de mes années de jeunesse, auquel je voue toujours la même addiction et que Boualem Sansal met en exergue dans son introduction.

Eh bien, pour aller droit au but : abandon du roman de Boualem Sansal "2084" à la page 31.
Certes, je lisais dans les transports... Mais tout de même, dès les premières pages, j'ai réalisé que je ne parvenais pas à "entrer" dans l'histoire. Je lisais un paragraphe puis mes pensées devaient divaguer quelque peu car j'avais complètement perdu le fil du livre.
Les premières introductions sur l'Abistan et son prophète Abi m'ont, je n'oserais dire "ennuyée", mais laissée de marbre. Puis la rencontre avec le personnage Ati m'est totalement passée au-dessus de la tête. Je me suis à un moment donné demandé si je comprenais quoi que ce soit à ce que je lisais, et j'ai réalisé que je m'étais laissée emporter par la sonorité proche de Abi et Ati et que dans ma lecture les deux commençaient à former un même personnage.
Le style ? Je dois reconnaître que je n'ai pas ressenti de flash, je lisais une phrase, la phrase était lue et vite oubliée. Alors que je prends tant de plaisir à relire des phrases d'ouvrages dont j'apprécie particulièrement le style.
Ayant un certain âge où je me dis que j'ai tant de livres à lire avant la fin de ma vie, j'ai décidé de mettre le holà sur '2084" qui me barbait plus qu'autre chose. Et pourtant, mon livre préféré de l'an dernier fut le FABULEUX roman dystopique d'Antoine Volodine intitulé "Terminus radieux" : l'écriture m'avait emportée, le thème, les personnages... Je l'avais dévoré, m'étais agrippée à lui, ne le lâchait pas pour pouvoir grappiller une page de plus à droite ou à gauche dans les files d'attente.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Gros souci avec ce roman : pour moi il y a un hiatus entre tout ce qui s'en est dit ici ou là et le contenu. En effet, personnellement, je trouve ce roman "vide". D'accord, le point de départ est intéressant (voir comment l'endoctrinement conduit à l'aveuglement des masses), on aime à faire le parallèle avec l'immense "1984"...
Ouais, et bien autant relire 1984 ! L'histoire d'Ati (enfin non, il n'y a pas d'histoire en fait, juste une pseudo-rébellion contre le système en place) est totalement creuse. On oscille entre récit post-apocalyptique à suspense (mais là autant lire l'excellente trilogie "Silo", qui exploite aussi le thème du mensonge collectif mais avec un contexte d'action) et récit d'anticipation politique à visée de démonstration (et là, autant relire 1984).
C'est laborieux à lire (tous les détails de fonctionnement de l'Appareil n'apportent rien, restent évoqués et la liste est lourde et indigeste), bien écrit mais sans plus.
Le livre m'est tombé des mains à (presque) la moitié.
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Je me suis ennuyé et ai jeté l'éponge vers la page 80. Il s'agit davantage d'un essai philosophique ou politique que d'un roman. Des passages intéressants avec des réflexions sur la liberté par exemple. la partie romanesque est pour moi décevante, surtout après avoir lu ou entendu des critiques très élogieuses sur ce "roman", et après avoir vu un Boualem Sansal brillant et convainquant à la télévision. Il y a peu d'inventivité dans la description du monde totalitaire, le personnage central a peu d'épaisseur et les situations sont difficiles à cerner. Par exemple, je n'ai ni compris, ni senti pourquoi Ati est saisi subitement d'un doute sur la doctrine ambiante. A éviter par ceux qui cherchent un monde romanesque avec de la sensibilité, de la surprise et des personnages qui occupent l'esprit du lecteur. A lire par ceux qui recherchent des considérations sur la manipulation politique et l'endoctrinement.
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Les critiques dithyrambiques et l'obtention du Grand Prix du Roman de l'Académie française m'ont poussé vers la lecture de ce texte que j'ai trouvé ennuyeux et que j'ai eu beaucoup de mal à terminer.
J'ai très certainement raté quelque chose...
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Emprunté par curiosité après en avoir entendu parler, ce livre ne m'a pas du tout intéressé.
Une histoire compliquée, une écrture indigeste, tout pour me déplaire. Comme quoi il faut etre prudent avec la médiatisation de certains ouvrages et ne pas se laisser influencer par la pub qui leur est faite.
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Un mauvais conte et pour moi très fouilli, j'ai eu beaucoup de mal à suivre cet amoncellement d'idées…. Pas du tout un plaisir
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J'appréhendais "2084 " de Boualem Sansal, après les évènements tragiques survenus en France.
C'est en traînant les pieds que j'ai ouvert ce livre et un " ouf "de soulagement en le fermant.
Pendant la lecture j'avais l'impression de regarder un reportage télé, une suite sans fin d'événements sur un mouvement sectaire.
En préambule l'auteur écrit ceci " le lecteur se gardera de penser que cette histoire est vraie ou qu'elle emprunte à une quelconque réalité connue " ou encore " c'est une oeuvre de pure invention, le monde de bigaye que je décris dans ces pages n'existe pas et n'a aucune raison d'exister à l'avenir..."
L'histoire se passe en Abistan, après la première guerre sainte, un régime autocratique a été mis en place avec à sa tête Abi une sorte de prophète, délégué de yola sur terre.
A travers la réflexion d'Ati le personnage central du roman on découvre une doctrine religieuse. Même si cette religion n'est pas nommée explicitement elle ressemble étrangement à l'islam radical, l'état islamique bref à daech.
J'ai eu du mal à suivre Ati, je l'ai trouvé un peu mou dans son questionnement, dans sa recherche de la vérité.
Rien à voir avec Winston le personnage de George Orwell dans son magnifique roman "1984 " un livre qui m'avait remué et que je relirais, une sorte de piqûre de rappel.
Pour ce qui est de " 2084 " la quatrième de couverture dit " au fil d'un récit débridé, plein d'innocence guoguenarde, d'inventions cocasses ou inquiétantes, il s'inscrit dans la filiation d'Orwell ".
Je vous laisserais juge, pour moi ce roman est une grosse déception.
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