« Le seuil de l’atelier à peine franchi, la belle Iseult presse le pas, file vers son chevalet. Là, avide, elle force les tubes, les écrase, les oblige à vomir leurs ventres… Une fois cela, goulument, elle plonge le pinceau dans la pâte, contraint les couleurs à se dire, gave la brosse de matière épaisse, l’emmène d’une glissade jusqu’aux rivages de la toile et… délicatement, pose la touche. L’huile se fait d’argan, tisse la peau, devient sang et chair. Peindre est ...
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