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EAN : 9782810200016
56 pages
Rue de Sèvres (13/03/2019)
3.1/5   15 notes
Résumé :
A Newbury Port, gare centrale des navettes spatiales, une jeune femme souhaite aller à Arkham Beta, une planète voisine sur laquelle vit une partie de sa famille. A défaut de pouvoir se payer un billet direct et intriguée par la description que lui en fait le guichetier, elle opte pour « la barge », un vaisseau low cost qui fait escale à Innsmouth, planète qui a connu ses heures de gloire grâce à l’exploitation de l’or qui depuis périclite et souffre d’une mauvaise ... >Voir plus
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« La planète aux cauchemars » est l'adaptation au format bande dessinée de la célèbre nouvelle d'horreur fantastique « le Cauchemar d'Innsmouth » publiée en 1936 par l'écrivain américain Howard Pillips Lovecraft. Les grands fans des « mythes de Cthulhu » pourront donc se régaler avec ce récit horrifique qui vous passionnera autant qu'il vous mettra mal à l'aise.

Nous suivons ici les péripéties d'une jeune femme qui va essayer d'économiser sur le prix de son voyage en empruntant une barge ancienne et délaissée des voyageurs. En effet, celle-ci fait une escale sur une planète étrange dont les habitants ont une réputation exécrable. Mais que réserve réellement cet étrange environnement à notre héroïne ?

Au cours de ce récit les choses sont rarement ce qu'elles semblaient être au départ. le lecteur va donc de surprise en surprise, se laissant porté par le courant de l'histoire.

L'univers graphique ressemble à tout ce qui se fait habituellement en bande dessinée de science-fiction futuriste. Seul un passage qui se déroule dans un rêve (ou plutôt dans un cauchemar) nous offre des dessins très différents et surtout magnifiques. On se retrouve envouté par cet univers très Lovecraftien qui nous emmène comme toujours aux porte de la folie.

La lecture de cet album se fait très rapidement, mais l'impression qu'il laissera gravé dans votre esprit le sera pour longtemps. Je ne peux pas comparer cette adaptation à son oeuvre originale, ne l'ayant jamais lue, mais l'ambiance est ici vraiment digne d'une histoire de Lovecraft.

Je recommande donc fortement ce titre à tous ceux qui souhaiteraient découvrir l'univers de ce génie de la littérature américaine comme à ceux qui connaissent déjà son oeuvre par coeur et souhaitent pouvoir la redécouvrir sous une nouvelle forme. de mon coté, j'ai vraiment été conquise par cette lecture que je ne regrette pas du tout d'avoir faite.
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Ah, une nouvelle adaptation de Lovecraft... La pression, le risque, le danger. Pari à peu près réussi ici. Sauf que dans ce cas précis, mon problème avec la brièveté du format franco-belge est revenu : mais pourquoi une histoire si courte ?? Pourquoi ? La fin abrupte casse tout et m'a personnellement frustrée. Alors oui, à la fin, c'est beau, c'est choquant, on en prend plein la figure, boum. Mais tout ça va trop vite ! J'aurais aimé en voir beaucoup plus. Toucher plus l'inconnu et le vrai côté lovecraftien.
Tout le reste de la BD est bien ficelé (à défaut d'être très joli) et a un bon rythme ; la sur-accélération des dernières pages m'a donné l'impression que les auteurs n'avaient plus assez de pages et avaient dû tout condenser, alors que ce n'est certainement pas le cas.
Côté graphique, je n'ai pas été enchantée, exceptées la séquence du rêve/cauchemar ainsi que les planches des vues depuis l'espace.
Bilan mitigé : le coeur du récit reste excellent (forcément), mais l'exécution m'a déçue. Obtenir un résultat graphique avec moins de pages que la nouvelle d'origine, quel dommage !
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Adapter le cauchemar d'Innsmouth en bande-dessinée. En voilà une idée prometteuses. Cette nouvelle compte parmi les plus prometteuse de Lovecraft sur le plan visuel tout autant qu'une des plus élaborée en ce qui concerne le scénario.
Deux postulats de base du travail de Patrick Pion et Mathieu Sapin distinguent déjà cet ouvrage de la nouvelle : faire du personnage principal une femme et placer l'histoire dans un contexte de science-fiction pur.
Sur le papier nous avons donc deux auteurs qui adaptent une nouvelle à fort potentiel, tout en y injectant leurs propres idées et leur propre univers. On est donc en droit de s'attendre à quelque chose de réussi.
Malheureusement le premier problème viens justement du dosage d'appropriation de la nouvelle. Scénaristiquement on reste très très proche du matériau de base. Certains dialogues sont directement importés des textes du Maître de Providence, et aucune péripétie nouvelle ne s'ajoute. le problème c'est que les auteurs ne s'approprie nullement le récit, au point de perdre en cohérence.
Parce que oui une ville à l'abandon, décrépi et à l'écart des grandes routes ne se traite pas de la même façon qu'une planète toute entière. de la même façon que si dans les États-Unis des années 20 l'idée de créatures venues « d'une autre monde » fait frissonner, dans un contexte de space opera la révélation est bien moins perturbante. Bref en étant trop fidèle à la nouvelle, cette Planète aux Cauchemars perd beaucoup d'efficacité.
Si cette fidélité excessive est dommageable à l'histoire, les modifications ne font guère mieux. L'idée d'avoir complètement supprimé le récit de Zadok Allen prive l'ouvrage d'une excellente occasion d'instaurer son ambiance, tout en nous privant de l'histoire de cette ville/planète. de même, en essayant d'ajouter une motivation au personnage principal de se rendre à Innsmüt, on ne fait que rendre son comportement plus incompréhensible.
Mais mon vrai reproche concerne la fin. En soit la révélation finale est strictement la même que dans la nouvelle. Sauf que là où Lovecraft nous a offert une lente prise de conscience en illustrant à merveille les conséquences sur la psyché de son personnage, ici Pion et Sapin nous la balance de façon forcée et artificielle et surtout ne nous montre aucunement comment l'héroïne y réagira. Il faut savoir que je tiens la fin du Cauchemar d'Innsmouth comme une des meilleurs fins de l'histoire de la littérature horrifique. D'où ma colère fasse à ce traitement inconséquent.

Bon je terminerai rapidement les reproches en parlant des visuels. J'ai trouvé l'aspect space opera très quelconque. Et là où Innsmouth est une véritable ville fantôme, marquante pour ses brumes et ses eaux sombres, Innsmüt ressemble à un village, certes à l'abandon mais beaucoup plus modeste par sa taille, et coincé au milieu d'un désert aussi sec que déjà vu en science-fiction.

Alors tout n'est pas à jeter dans cette bande-dessinée. Déjà le personnage principal est plus actif que dans la nouvelle, et même si l'aspect plus orienté action peut rebuter, il fonctionne finalement bien et nous donne d'avantage envie de suivre le personnage. Ses motivations pour se rendre à Innsmüt, même si elles sont mal expliquées, était également une excellente idée sur le papier, qui aurait gagnée à être plus développée.
De la même façon, bien que je regrette les choix visuels, le dessins varie entre le juste efficace et le franchement réussi. Et je ne parle pas là du passage rêvé, qui se démarque visuelle et nous offre pour le coup des images sublimes.
Et puis si je déplore la plupart des changement, cet album reprends dans l'ensemble bien la nouvelle, qui compte parmi les meilleurs d'un de mes auteurs préférés. Difficile donc de ne pas apprécier, au moins en parti, le résultat final. Bref le potentiel était si énorme que même l'accumulation de choix malheureux n'en a pas annihilé les qualités.
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Rue de Sèvres est actuellement mon éditeur préféré. Pour autant, je dois dire que ce titre est un vrai raté.

La science-fiction est un genre difficile à appréhender. Soit on aime, soit on déteste. Cela commence d'une manière assez agréable par l'enregistrement d'un voyage interstellaire dans un banal spatio-port.

Il s'agit de faire escale à Innsmüt (et Innsbruck en Autriche) pour payer moins cher le billet de navette. Cependant, il s'agit d'un patelin perdu un peu étrange. Il faut dire que les habitants sont un peu difformes et cachent bien des secrets.

Rien ne va dans cette bd qui est très lente au démarrage pour finalement nous sortir des péripéties peu intéressantes. Il faut dire que le duo d'auteur s'est déjà fait remarquer avec le tristement célèbre Les Rêves dans la Maison de la Sorcière, reprise ratée de H.P Lovecraft. Ils récidivent avec ce titre qui est inspiré d'une nouvelle de cet auteur, véritable génie de la littérature fantastique américaine.

On retrouve les mêmes ambiances un peu malsaines et inquiétantes, mais cela ne casse pas des briques au niveau du résultat global.
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Une jeune femme est sur le point d'acheter un billet pour se rendre à Arkam voir sa famille. Pour payer moins cher ce voyage, on lui propose d'embarquer sur une barge peu empruntée qui fait escale sur la planète Innsmuth. Malgré la réputation de ce lieu, notre héroïne se montre particulièrement curieuse et monte à bord...


Cette bande dessinée nous plonge immédiatement dans l'inconnu et l'ambiance est quelque peu sinistre. C'est aux côtés de cette mystérieuse jeune femme que nous visitons Innsmuth, une planète évitée et crainte par les voyageurs, un lieu obscur tombé dans l'oubli. Il y a bel et bien quelque chose d'anormal dans ces lieux et nous ne tardons pas à le découvrir puisque notre héroïne est contrainte d'y passer toute une nuit.


Maisons abandonnées, habitants physiquement déformés... La découverte est peu rassurante et cela ne va pas en s'arrangeant. Chaque planche nous laisse avec une drôle de sensation et la lecture est de plus en plus angoissante. Toutefois, c'est comme si on ne pouvait pas aller au bout des choses, ni tout saisir. La lecture est bien trop courte pour en être réellement satisfait.


Verdict : Cette bande dessinée est une adaptation libre de la nouvelle le Cauchemar d'Innsmouth du célèbre HP Lovecraft, publiée en 1936. Cette adaptation nous plonge sans difficulté dans un environnement étrange et imprévisible, en compagnie d'une héroïne qui cherche à comprendre plutôt que de se laisser effrayer. On a droit à de belles planches immersives, et même splendides pour quelques unes d'entres elles sur lesquelles on s'attarde un peu plus. Malgré tout, même si cette BD a de quoi marquer les esprits, je n'ai pas été totalement convaincu, en particulier par le final bien trop rapide à mon goût...
Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'humanité est comme un homme qui dort et fait un cauchemar.
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