L'infernal petit lapin

Coup de coeur pas du tout objectif : choisi avec ma première pièce de la petite souris, en...1974 !? = 1 franc ?
Textes et dessins me faisaient rêver, les bêtises du petit héros aussi.

"Pas vraiment méchant", Jeannot Lapin n'en est pas moins très turbulent. Il cumule les bêtises et met la patience de sa maman à rude épreuve : TV tonitruante, dessins sur les murs, gros caprices... Mais elle l'aime quand même.

Avec le recul, je trouve étrange et malvenu que la mère mente au papa sur la prétendue sagesse du fiston, mais bon... Les morales de l'histoire : l'amour parental à toute épreuve, et à bas les "prophéties auto-réalisatrices", on peut progresser si les autres y croient et nous y encouragent.

(collection disparue : "Un petit livre d'or")

L'infernal petit lapin a tenu une place prépondérante dans l'éducation de mes enfants. Sans ce livre, où une maman bienveillante parvient à supporter les innombrables sottises de son rejeton, j'aurais craqué ou j'aurais opté pour une grève illimitée de mon job de "mère suffisamment bonne".
Je tiens donc à remercier chaleureusement Richard Scarry pour ce chef-d'oeuvre de la psychologie infanto-juvénile. Je l'ai lu des dizaines de fois à mes enfants.

Un des livres préférés de ma fille aînée quand elle n'avait que 2 ans... sans doute à cause du fait que, malgré toutes les bêtises de ce "petit lapin pas vraiment méchant", sa maman l'aimait inconditionnellement. Ma fille le connaissait par coeur et se fâchait si on s'aventurait à changer le texte original. C'était devenu un jeu entre nous dont le livre était devenu le prétexte.

Un des tout premiers livres que j'ai eu petite, et qui m'a marqué. de belles illustrations et une jolie morale appréciée par les enfants...