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3,42

sur 734 notes
Après 5 ans de vie commune , Louise a choisi de s'éloigner d'Adam. Ils ont vécu un amour fusionnel mais le temps a coulé et peu à peu ils se sont éloignés, Adam est allé butiné ici ou là. Intolérable pour Louise.. Adam accuse le coup et est prêt à tout accepter sauf le silence de Louise. Peuvent ils rester amis?
S'en suit un dialogue par mails interposés. Qu'est-ce que l'amour? Comment survient-il? Peut-on inciter quelqu'un à "tomber "en amour"? L'élixir d'amour, Tristan et Yseult, rêve, réalité, possible. impossible...
J'ai retrouvé avec infiniment de plaisir la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt, sa vision personnelle du rapport entre les humains, ses aphorismes parfois provocateurs , l'humour bien sur et toujours l'immense tendresse qu'il a pour ses personnages.
Jolie réussite que cet élixir d'amour.
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Louise et Adam se sont aimés follement puis ils se sont séparés. Il est resté à Paris, elle est partie à Montréal. Il décide de lui écrire pour renouer le contact. de lettre en lettre, ils explorent leur passé et exposent leur présent. le sentiment amoureux reste au coeur de leurs discussions. Adam fanfaronne, annonce à Louise qu'il est capable de provoquer l'amour quand il le souhaite. Elle le prend au mot et lui lance un défi…


Je n'ai pas envie d'en dévoiler plus parce qu'il n'y a finalement pas grand chose à dire à propos de ce très court texte. Mon premier Schmitt. Un avantage quelque part, parce que je n'ai pas d'idée préconçue sur le monsieur, je ne sais pas si les personnages qu'ils campent, leurs caractères surtout, se retrouvent dans ses autres romans. le fait est que je n'ai pas aimé cet échange épistolaire. J'ai trouvé que tout sonnait faux, que la caricature était grosse comme une maison. Je n'ai pas aimé le personnage d'Adam, un homme à priori sûr de lui qui se révèle au final minablement fragile. Et puis je ne peux pas avoir d'empathie pour quelqu'un adepte des bouffées d'orgueil et de mégalomanie, quelqu'un pensant que « rien de haut ne peut sortir d'un profil bas ». Adam est un ridicule stéréotype de l'homme moderne au discours sans nuance (« Les femmes aiment l'amour, les hommes le font » ; « le temps n'est pas l'allié de l'amour, il ne favorise que l'amitié »). Tout ce que je déteste. Et Louise ne relève pas le niveau. Manipulatrice, tirant les (grosses) ficelles d'une correspondance artificiellement sentimentale, elle n'a, je trouve, aucun charme.


Mon impression ? Etre face à un auteur cabot, une minauderie sans intérêt, un exercice de style un peu vain. Et puis ça se lit trop vite, à peine le temps de s'installer dans les échanges qu'ils se terminent déjà. Vraiment pas une réussite pour moi, c'est le moins que je puisse dire…

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Voici un livre que j'avais envie de lire depuis très très longtemps : à sa sortie, je voulais l'acheter, toutefois je m'étais trompée et j'avais pris « le poison d'amour » du même auteur… Il faut dire que ce n'était pas très sympathique de sortir deux livres aux titres et aux couvertures similaires !^^ J'ai enfin pu mettre la main sur « L'élixir d'amour » grâce à la médiathèque qui avait un exemplaire en édition gros caractère. Ces 170 pages se lisent hyper rapidement, car le texte est épistolaire : on suit deux anciens amants qui s'envoient des lettres (voire des mails, même si ce n'est pas indiqué ?). Ces échanges peuvent ne faire qu'une ligne ou parfois quelques pages. En général, le texte n'excède pas deux ou trois paragraphes, si bien que l'on tourne très vite les pages. de plus, on prend plaisir à voir les protagonistes discuter autour de l'amour, de la jalousie, du couple et des sentiments. Chacun essaye de vivre la séparation comme il le peut : en couchant de droite à gauche, en ne voulant pas s'engager, en essayant de rendre l'autre jaloux ou en pensant avoir enfin trouvé le grand Amour…

Espoirs, humour, désillusions, manipulation, amour et amitié, ce cocktail m'a permis de passer un bon moment… Adam et Louise sont tous deux attachants une fois que l'on a appris à les connaître. Par contre, je ne suis pas forcément d'accord avec la vision d'Adam et mon conjoint non plus… Si les femmes peuvent aisément comprendre le point de vue de Louise, ce n'est pas forcément le cas pour tous les hommes avec Adam. Mais ce qui m'a le plus plu, c'est la fin, car on découvre plusieurs révélations qui permettent d'y voir bien plus clair sur ces correspondances… J'ai été surprise par ce dénouement que l'on ne voit pas forcément venir. Eric-Emmanuel Schmitt a toujours une très belle plume et parvient à créer une véritable ambiance avec de simples mots. Ce n'est pas forcément son meilleur ouvrage, toutefois il mérite le détour et pousse à la réflexion contrairement au livre « le poison d'amour ».


Lien : https://lespagesquitournent...
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Ce roman, qui rejoint la comédie, possède une conclusion logique. le lecteur ne peut être surpris. Tout se résume en quelques mots : "Tel est pris qui croyait prendre".
Livre dont la lecture est agréable. Cette forme épistolaire et le nombre raisonnable de pages, fait que ce roman se lit vite.
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Roman épistolaire à la fois histoire d'amour et débat philosophique sur l'amour. Entre Louise et Adam, entre deux continents, entre deux conceptions différentes des sentiments.
Pas le meilleur roman écrit par l'auteur mais on y retrouve son style et ses personnages très caractérisés.
Une analyse des sentiments amoureux, du commencement à la fin en passant par l'évolution. Les deux personnages correspondent par mail, ce qui fait que les messages sont parfois très courts (une simple phrase). le récit est dynamique et la fin est surprenante. Mais je crois que ce qui ne m'a pas trop plu c'est le personnage d'Adam et sa conception première de l'amour, le manque de nuance entre les visions antagonistes genrées. Ce que l'on peut retirer de cette lecture c'est que rien n'est aussi simple quand il s'agit d'amour et chacun est différent face à cela.
Une jolie lecture assez simple mais où il manque un peu de l'empathie et l'humanité propre aux autres récits de l'auteur. Un peu trop analytique à mon goût.
***
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L'élixir d'amour est un très court roman épistolaire entre deux anciens amants. Louise et Adam se sont aimés pendant 5 ans, puis un jour ils se sont séparés et vivent désormais à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. Adam, psychanalyste, est resté à Paris. Louise a rejoint un cabinet d'avocats à Montréal.

Adam souhaite rester ami avec Louise. Louise profondément blessée par leur séparation, n'est pas très favorable à répondre à la demande d'Adam, mais finalement elle accepte d'entretenir une correspondance avec lui. Dans cette correspondance ils font partager les blessures du passé et aussi leurs nouvelles aventures amoureuses. Adam prétend qu'il est capable de provoquer l'amour chez n'importe quelle femme. Réussira-t-il ?

J'ai bien aimé ce petit roman. Eric-Emmanuel Schmitt fait partie d'un de mes auteurs préférés et une fois de plus je n'ai pas été déçue. J'ai bien aimé le ton employé, mais je trouve qu'on a l'impression de lire la plume d'une seule personne et non pas une échange entre deux personnes. C'est peut-être la seule remarque négative que je peux faire sur cette oeuvre. J'ai bien aimé la manière avec laquelle le thème autour de l'amour est abordé ainsi que la fin que je trouve plaisante. Un petit livre qui se lit rapidement.

Challenge Multi-Défis 2018
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Je lis assez peu de romans d'amour. Je crains de m'ennuyer au bout de quelques pages, de me sentir incongrue dans l'histoire quand celle-ci devient trop intime. En général, je finis par trouver ça mièvre et quand c'est beau, j'ai une petite tendance à penser que c'est une beauté facile à obtenir, un peu comme l'écume portée sans effort par la vague. Bref, je ne suis pas très bon public avec les romans d'amour, pas plus qu'avec les romans épistolaires d'ailleurs (et justement ceux qui évoquent les circonvolutions amoureuses) car selon moi, le best a été atteint dès le XVIIIème siècle, tout le monde aura compris à quel livre je fais référence. J'aurais pu nuancer ce propos après la lecture de "Eux sur la photo" d'Hélène Gestern que j'ai trouvé bien écrit, intéressant, bref réussi mais, portée par un enthousiasme soudain, j'ai cru bon d'enchaîner avec "Quand souffle le vent du Nord" de Daniel Glattauer et l'ennui provoqué par cette lecture m'a échaudée pour un bon moment. C'est donc avec circonspection que j'ai entamé ce livre, conseillé par une amie. Heureusement dans le bagage des a priori m'accompagnant tel un lest par trop pesant, rien sur l'auteur. Il est certes plutôt prolixe mais je ne le connaissais que de nom. Mais venons-en à ce livre que je n'aurais jamais tenté si on ne me l'avait pas conseillé (le titre associé à la couverture, pour moi qui aime assez la sobriété, c'est un peu too much…). "L'élixir d'amour" est en fait davantage un roman sur l'amour qu'un roman d'amour (quoi que…). Il amène à réfléchir sur ce qui provoque le sentiment amoureux et peut-être aussi sur ce qui le fait durer ou non. Adam (prénom dont le choix ne doit sans doute rien au hasard) et Louise, amants fraîchement séparés au terme d'une relation intense de 5 ans entreprennent une correspondance, de part et d'autre de l'Atlantique, dans laquelle ils analysent le déclenchement du sentiment amoureux, son développement, le rapport au désir, à la jalousie, à la fidélité. Les deux épistoliers tissent une sorte de carte mentale autour du mot « amour » le triturant dans tous les sens de manière fort pertinente (un florilège de citations…). Il est psychanalyste, rompu à tous les décorticages possibles en matière de sentiments ; elle est avocate, spécialiste en argumentation. Ils sont bien sûr tous deux très intelligents, subtils même et c'est un véritable plaisir de les lire sous la plume de cet auteur qui sait assez bien doser son écriture. Même la forme épistolaire n'est pas pesante, l'auteur a évité l'ajout de la date qui n'apporte rien et surtout, il s'est tenu à l'usage des lettres et ne s'est pas abaissé aux SMS (oui, je dois être ringarde, je trouve qu'il y a des limites à ce qu'on peut intégrer dans un roman). le passage un peu mièvre, à mon sens, celui où Adam décrit son état amoureux pour Lily est assez réduit, donc supportable… Quant à l'issue du roman, le « quoi que » un peu plus haut, invite à penser que la carte mentale s'apparente peut-être à une toile, amoureusement tissée bien sûr...
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Désolé, une critique négative ......... Pourtant, je me suis emballé : Super un nouveau livre de E.E.S., une belle couverture, mais par contre le contenu ..... je l'ai trouvé plutôt vide ... Un recueil d'échanges de messages électroniques entre Adam et Louise qui l'a quittée. Adam qui relance Louise, essaye de la rendre jalouse, de la titiller pour voir si jamais il reste une envie, une possibilité, ...

Si on ressent parfois de l'empathie pour un personnage, ici ce n'est pas le cas. Adam est un psychiatre affligeant, condescendant, mesquin, machiste, imbu, .... , dans le rôle du mâle qui a perdu sa proie. Il a perdu sa Louise.

Tenu par la déontologie de sa profession de psychiatre il en profite pour avoir une aventure avec sa patiente Lily : par jeu, par défi ? Lily aussi va le quitter. On verserait presque une larme sur les souffrances amoureuses que s'inflige Adam. Peut-être que le jeu des manipulations est poussé trop loin.

Y a-t-il quelque chose que je n'ai pas décrypté dans ce livre, je suis pourtant fan des livres de EES. La belle formule "le vide du néant" résume la situation. Je dois être dans le tout petit club des gens qui n'ont pas encensé le dernier E.E.S.
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Une arnaque !
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Une joute amoureuse entre deux ex- amants.
Louise est avocate et s'est installée à Montréal après avoir rompu avec Adam, psychanalyste, resté à Paris.
Louise demande à Adam de rechercher dans sa bibliothèque un livre légué par son père.
Dès lors, une correspondance par courriels s'instaure initiée par Adam qui tient à conserver un contact avec Louise.
Un dialogue qui mène à une réflexion sur l'amour, sur la différence entre sexe et sentiment amoureux et une question reste en suspend : l'amour peut-il être provoqué ?
De très jolies pages à savourer.

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